Texte intégral
La secrétaire d'Etat à la lutte contre la précarité et l'exclusion a présenté une communication en conseil des ministres relative à la mise en oeuvre du plan " grand froid " 2002/2003.
Ce plan, qui a fait l'objet d'une mise en oeuvre très anticipée et concertée, a été rendu opérationnel dès la mi - novembre 2002.
Il a mobilisé de nombreux ministères, dont ceux des affaires sociales, de la défense, de l'équipement et de l'intérieur et a permis d'ouvrir 5 700 places supplémentaires pour cette période en plus des 82 000 existantes à titre permanent.
Le dispositif de suivi de ce plan a, pour sa part, été renforcé et le dispositif d'alerte météo affiné.
Le décès des neuf victimes de la vague de froid depuis le début de janvier trouve son origine dans la difficulté de les convaincre d'accepter un hébergement, alors même que les capacités d'accueil n'ont jamais été saturées.
Dans ce contexte, le Gouvernement rappelle que, durant les périodes de grand froid, dans le cas où les personnes refusent d'être mises à l'abri, les agents entrés en contact avec elles doivent, dans un premier temps, user de toute leur persuasion et, en cas d'échec, contacter le Samu Médical (15) ou les Pompiers (18) qui se rendront sur place et apprécieront l'urgence vitale et la nécessité de les faire hospitaliser, même sans leur consentement.
Ce plan, qui a fait l'objet d'une mise en oeuvre très anticipée et concertée, a été rendu opérationnel dès la mi - novembre 2002.
Il a mobilisé de nombreux ministères, dont ceux des affaires sociales, de la défense, de l'équipement et de l'intérieur et a permis d'ouvrir 5 700 places supplémentaires pour cette période en plus des 82 000 existantes à titre permanent.
Le dispositif de suivi de ce plan a, pour sa part, été renforcé et le dispositif d'alerte météo affiné.
Le décès des neuf victimes de la vague de froid depuis le début de janvier trouve son origine dans la difficulté de les convaincre d'accepter un hébergement, alors même que les capacités d'accueil n'ont jamais été saturées.
Dans ce contexte, le Gouvernement rappelle que, durant les périodes de grand froid, dans le cas où les personnes refusent d'être mises à l'abri, les agents entrés en contact avec elles doivent, dans un premier temps, user de toute leur persuasion et, en cas d'échec, contacter le Samu Médical (15) ou les Pompiers (18) qui se rendront sur place et apprécieront l'urgence vitale et la nécessité de les faire hospitaliser, même sans leur consentement.