Texte intégral
Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Renaud Donnedieu de Vabres.
Renaud Donnedieu de Vabres : Bonjour.
Q - La Chaîne d'Informations Internationale, la C.2.I, a été officiellement lancée hier, et vous souhaitez qu'elle émette ses premières images à la fin de l'année prochaine. "L'enjeu, a dit le chef de l'Etat, hier, en Conseil des Ministres, c'est de porter partout, dans le monde, les valeurs de la France et sa vision du monde". Donc, la C.2.I ce sera la "voix de la France", Renaud Donnedieu de Vabres ?
R - Non, je ne pense pas que l'on puisse présenter les choses exactement comme cela. C'est une vision libre, pluraliste - au fond - des idées de l'actualité française. Ce sera une rédaction nouvelle, entièrement libre et indépendante.
Q - 130 personnes ?
R - Simplement, on est dans une période de violences internationales, de radicalisation des esprits, d'intolérance, par certains aspects, et donc, il est très important que la démocratie française, incarnée par des journalistes libres, puisse rayonner partout dans le monde.
Nous allons procéder par étape : c'est-à-dire que, dans un premier temps, ça sera, bien sûr, en langue française, mais aussi en langue anglaise et en langue arabe, avec un certain nombre de zones géographiques qui sont prioritaires et des priorités, parce que cela nous semble évidemment tout à fait important. Le président de la république et le Premier ministre ont voulu que cela soit aussi un rassemblement des énergies. Il y a eu des débats, il y a eu des confrontations, il y a eu des interrogations : et bien, c'est le rassemblement de France Télévision et de T.F.1, qui sont les deux actionnaires de référence.
C'est un budget public, mais c'est, surtout, des talents nouveaux. Ce n'est pas une juxtaposition de rédactions qui vont être obligées de travailler ensemble : c'est une équipe de journalistes nouveaux qui vont être recrutés et qui, bien évidemment, pour la diffusion des sujets et des analyses, s'appuieront sur des rédactions existantes, le cas échéant. C'est-à-dire que les correspondants de T.F.1, de France 2 de France 3, de L.C.I, mais aussi les journalistes de l'A.F.P et de R.F.I, selon des formats déterminés, pourront intervenir. C'est une très belle nouvelle pour la démocratie, pour le pluralisme et, sur le plan international, cela fera équilibre.
Q - Vous avez presque tout dit d'un coup. On reprend un peu dans le détail ? Alors, la tentation n'existera pas, de la part du pouvoir politique, de donner des consignes à ces journalistes pour que l'image de la France à l'étranger soit l'image que souhaite le pouvoir politique ?
R - Mais, Jean-Michel Aphatie, expliquez à nos auditeurs la beauté de votre métier. Au moment où il y a eu les incidents graves dans nos banlieues, il n'y a pas eu une rédaction qui n'ait pas discuté, en elle-même, avec elle-même, sur, au fond, ce qu'on disait, ce qu'on ne disait pas, ce qu'on faisait, ou jusqu'où on allait. Parce qu'il y a des moments où chacun sent bien que le feu, il a pris, et qu'il faut savoir comment on traite l'actualité. C'est une magnifique responsabilité.
C'est la grandeur de votre métier, vous, journalistes, dans une démocratie comme celle de la France, de déterminer, entre vous, ce que vous pensez responsable de faire. Le terme de responsabilité, il est diabolique dans la fonction de journaliste, parce qu'il confronte deux choses. A la fois la liberté, la vérité et la transparence, et puis aussi le fait que - vous savez très bien qu'un système d'information parfois : il est utilisé, il est manipulé - et donc, voilà, c'est une rédaction libre, libre. Un très beau projet.
Q - Entendu comme cela : le mariage de TF1 et de France Télévision étonne tout le monde. Patrick de Carolis, le président de France Télévision, s'est beaucoup battu auprès de vous pour être le seul patron de cette chaîne. Pourquoi le lui avez-vous refusé, Renaud Donnedieu de Vabres ?
R - Non, mais, attendez. Il y a eu le temps des conflits, il y a eu le temps des discussions.
Q - Il l'a demandé : vous me le confirmez ?
R - Ce qui m'importe, c'est la dynamique. Il s'était exprimé publiquement sur ce sujet. Un certain nombre de parlementaires?
Q - Pourquoi lui avez-vous refusé ?
R - Parce que nous avons souhaité que ce soit le rassemblement de toutes les énergies. Vous savez, quand un certain nombre de grands reporters ou de correspondants sont présents sur des situations opérationnelles, quand il y a des situations graves : pensez-vous qu'ils ont dans leur crâne l'étiquette de leur maison d'origine, et la structure du capital ?
Q - Oui !
R - Non ! Ils ont, bien sûr, la fierté d'une rédaction, mais ils sont, avant tout, des journalistes libres confrontés à des situations difficiles. Nous, nous avons voulu que se rassemblent toutes les énergies. On ne peut pas, d'un côté me dire : "vous allez être des ridicules : C.N.N, c'est une salle de rédaction gigantesque".
J'étais moi-même à Atlanta, il y a une dizaine de jours, pour voir comment cela allait se passer. Et je sais ce que c'est que d'essayer de porter l'énergie française. Quand j'étais à la Nouvelle-Orléans pour proposer un certain nombre de mesures concrètes à cette ville et à cet Etat, permettez-moi de vous dire que, parfois - comme on dit en anglais :"small is beautifull" - c'est-à-dire que, même si l'on n'a pas des moyens colossaux, on peut y arriver.
Bref, sur ce sujet difficile, nous avons voulu que tout le monde travaille ensemble. Il va falloir, pays par pays, bouquet satellitaire par bouquet satellitaire, aller discuter, aller négocier. Il s'agit de rassembler tout le monde autour de ce grand projet. Là, encore une fois, en respectant, bien sûr, la liberté et l'indépendance de chaque maison.
Q - Pas beaucoup d'argent pour cette belle entreprise : 75 millions d'euros en régime normal, c'est à peu près 10 fois moins que C.N.N. Comment on compense ? Par la créativité, Renaud Donnedieu de Vabres ?
R - D'abord, on va procéder par étape. C'est-à-dire que nous n'avons pas à annoncer qu'aujourd'hui la diffusion serait mondiale, et donc, il va y avoir, d'abord, la négociation dans un certain nombre de zones géographiques, parce que la diffusion sera principalement par le satellite. Bien sûr, par le câble, bien sûr, par internet aussi, ce qui permet, là, une diffusion mondiale. Mais nous ne faisons pas toutes les langues du monde. Nous allons commencer : langue française, bien sûr, anglais et arabe. Ensuite, espagnol. Ensuite, si cela marche, viendra peut-être le temps de la langue chinoise, d'autres zones géographiques. Nous allons procéder par étape.
Q - Mais il n'y a pas beaucoup d'argent ! C'est un peu "riquiqui" comme budget !
R - Non, non, non. Les professionnels, aujourd'hui, considèrent que, déjà, pour commencer, un budget de 70 ou 75 millions d'euros en vitesse de croisière, c'est déjà beaucoup d'argent.
Q - Non. Hervé Bourges, qui est un professionnel, disait qu'il fallait au moins 150 millions d'euros, devant la commission parlementaire.
R - Moi, je ne fais pas les choses à la louche. Moi, je suis un éternel mendiant. Donc, vous savez, je suis porteur d'un certain nombre de demandes, en permanence, à Bercy et au premier ministre. Nous avons la passion de ce projet. Pensez-vous que le premier ministre, Dominique de Villepin, avec la responsabilité internationale qu'il a exercée, avec le souvenir qu'il a de la présence française dans la conjoncture internationale, notamment au moment de l'Irak, et que le président de la république - j'allais dire qui est un grand maître des relations internationales - est-ce que vous pensez qu'on a l'objectif d'un projet au rabais ? On appréciera.
On commence. On va constituer une rédaction, on va constituer des étapes. Il y a, devant nous, des sujets qui sont magnifiques. Le jour où l'on va créer un relais, va-t-on l'installer à Beyrouth, au Caire, à Aman ? Dans quelle ville et dans quel Etat, par exemple, du proche-orient ? Et bien, voilà, on va procéder par étape : c'est un magnifique défi. Nous le relèverons.
Q - Peut-être pourrait-on faire des économies. Par exemple, en France, il y a deux assemblées : le Sénat et l'Assemblée Nationale. Il y a deux chaînes de télévision. Peut-être que, si on les regroupait, on pourrait faire un peu d'économie et trouver un peu d'argent pour la C.2.I ?
R - Vous êtes gonflé !
Q - C'est une suggestion !
R - Attendez, au moment où on lance une chaîne nouvelle ! Jean-Michel Aphatie, vous pouvez vous porter candidat pour être dans la rédaction mais, à ce moment-là, vous ne serez plus journaliste à RTL.
Q - Et moi, j'ai envie de rester à RTL !
R - C'est une rédaction nouvelle qui va être recrutée. Cette semaine est une grande semaine pour la liberté audiovisuelle. Je vous rappelle que, grâce aux décisions que nous avons prises - parce qu'on peut, dans la vie, s'excuser de tout - mais il y a quand même des rendez-vous tenus. La 18ème chaîne gratuite, diffusée pour tous les français sur la T.N.T, a ouvert son antenne lundi.
Q - Là, vous parlez d'autre chose ! C'est B.F.M.T.V !
R - Non, mais vous m'accusez de vouloir rétrécir au lavage l'offre télévisuelle, l'offre radiophonique, l'offre journalistique. Moi, je vous dis : vive le pluralisme !
Q - Renaud Donnedieu de Vabres, qui crée une nouvelle chaîne de télévision, était l'invité de R.T.L, ce matin. Bonne journée !
(Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 6 décembre 2005)
Renaud Donnedieu de Vabres : Bonjour.
Q - La Chaîne d'Informations Internationale, la C.2.I, a été officiellement lancée hier, et vous souhaitez qu'elle émette ses premières images à la fin de l'année prochaine. "L'enjeu, a dit le chef de l'Etat, hier, en Conseil des Ministres, c'est de porter partout, dans le monde, les valeurs de la France et sa vision du monde". Donc, la C.2.I ce sera la "voix de la France", Renaud Donnedieu de Vabres ?
R - Non, je ne pense pas que l'on puisse présenter les choses exactement comme cela. C'est une vision libre, pluraliste - au fond - des idées de l'actualité française. Ce sera une rédaction nouvelle, entièrement libre et indépendante.
Q - 130 personnes ?
R - Simplement, on est dans une période de violences internationales, de radicalisation des esprits, d'intolérance, par certains aspects, et donc, il est très important que la démocratie française, incarnée par des journalistes libres, puisse rayonner partout dans le monde.
Nous allons procéder par étape : c'est-à-dire que, dans un premier temps, ça sera, bien sûr, en langue française, mais aussi en langue anglaise et en langue arabe, avec un certain nombre de zones géographiques qui sont prioritaires et des priorités, parce que cela nous semble évidemment tout à fait important. Le président de la république et le Premier ministre ont voulu que cela soit aussi un rassemblement des énergies. Il y a eu des débats, il y a eu des confrontations, il y a eu des interrogations : et bien, c'est le rassemblement de France Télévision et de T.F.1, qui sont les deux actionnaires de référence.
C'est un budget public, mais c'est, surtout, des talents nouveaux. Ce n'est pas une juxtaposition de rédactions qui vont être obligées de travailler ensemble : c'est une équipe de journalistes nouveaux qui vont être recrutés et qui, bien évidemment, pour la diffusion des sujets et des analyses, s'appuieront sur des rédactions existantes, le cas échéant. C'est-à-dire que les correspondants de T.F.1, de France 2 de France 3, de L.C.I, mais aussi les journalistes de l'A.F.P et de R.F.I, selon des formats déterminés, pourront intervenir. C'est une très belle nouvelle pour la démocratie, pour le pluralisme et, sur le plan international, cela fera équilibre.
Q - Vous avez presque tout dit d'un coup. On reprend un peu dans le détail ? Alors, la tentation n'existera pas, de la part du pouvoir politique, de donner des consignes à ces journalistes pour que l'image de la France à l'étranger soit l'image que souhaite le pouvoir politique ?
R - Mais, Jean-Michel Aphatie, expliquez à nos auditeurs la beauté de votre métier. Au moment où il y a eu les incidents graves dans nos banlieues, il n'y a pas eu une rédaction qui n'ait pas discuté, en elle-même, avec elle-même, sur, au fond, ce qu'on disait, ce qu'on ne disait pas, ce qu'on faisait, ou jusqu'où on allait. Parce qu'il y a des moments où chacun sent bien que le feu, il a pris, et qu'il faut savoir comment on traite l'actualité. C'est une magnifique responsabilité.
C'est la grandeur de votre métier, vous, journalistes, dans une démocratie comme celle de la France, de déterminer, entre vous, ce que vous pensez responsable de faire. Le terme de responsabilité, il est diabolique dans la fonction de journaliste, parce qu'il confronte deux choses. A la fois la liberté, la vérité et la transparence, et puis aussi le fait que - vous savez très bien qu'un système d'information parfois : il est utilisé, il est manipulé - et donc, voilà, c'est une rédaction libre, libre. Un très beau projet.
Q - Entendu comme cela : le mariage de TF1 et de France Télévision étonne tout le monde. Patrick de Carolis, le président de France Télévision, s'est beaucoup battu auprès de vous pour être le seul patron de cette chaîne. Pourquoi le lui avez-vous refusé, Renaud Donnedieu de Vabres ?
R - Non, mais, attendez. Il y a eu le temps des conflits, il y a eu le temps des discussions.
Q - Il l'a demandé : vous me le confirmez ?
R - Ce qui m'importe, c'est la dynamique. Il s'était exprimé publiquement sur ce sujet. Un certain nombre de parlementaires?
Q - Pourquoi lui avez-vous refusé ?
R - Parce que nous avons souhaité que ce soit le rassemblement de toutes les énergies. Vous savez, quand un certain nombre de grands reporters ou de correspondants sont présents sur des situations opérationnelles, quand il y a des situations graves : pensez-vous qu'ils ont dans leur crâne l'étiquette de leur maison d'origine, et la structure du capital ?
Q - Oui !
R - Non ! Ils ont, bien sûr, la fierté d'une rédaction, mais ils sont, avant tout, des journalistes libres confrontés à des situations difficiles. Nous, nous avons voulu que se rassemblent toutes les énergies. On ne peut pas, d'un côté me dire : "vous allez être des ridicules : C.N.N, c'est une salle de rédaction gigantesque".
J'étais moi-même à Atlanta, il y a une dizaine de jours, pour voir comment cela allait se passer. Et je sais ce que c'est que d'essayer de porter l'énergie française. Quand j'étais à la Nouvelle-Orléans pour proposer un certain nombre de mesures concrètes à cette ville et à cet Etat, permettez-moi de vous dire que, parfois - comme on dit en anglais :"small is beautifull" - c'est-à-dire que, même si l'on n'a pas des moyens colossaux, on peut y arriver.
Bref, sur ce sujet difficile, nous avons voulu que tout le monde travaille ensemble. Il va falloir, pays par pays, bouquet satellitaire par bouquet satellitaire, aller discuter, aller négocier. Il s'agit de rassembler tout le monde autour de ce grand projet. Là, encore une fois, en respectant, bien sûr, la liberté et l'indépendance de chaque maison.
Q - Pas beaucoup d'argent pour cette belle entreprise : 75 millions d'euros en régime normal, c'est à peu près 10 fois moins que C.N.N. Comment on compense ? Par la créativité, Renaud Donnedieu de Vabres ?
R - D'abord, on va procéder par étape. C'est-à-dire que nous n'avons pas à annoncer qu'aujourd'hui la diffusion serait mondiale, et donc, il va y avoir, d'abord, la négociation dans un certain nombre de zones géographiques, parce que la diffusion sera principalement par le satellite. Bien sûr, par le câble, bien sûr, par internet aussi, ce qui permet, là, une diffusion mondiale. Mais nous ne faisons pas toutes les langues du monde. Nous allons commencer : langue française, bien sûr, anglais et arabe. Ensuite, espagnol. Ensuite, si cela marche, viendra peut-être le temps de la langue chinoise, d'autres zones géographiques. Nous allons procéder par étape.
Q - Mais il n'y a pas beaucoup d'argent ! C'est un peu "riquiqui" comme budget !
R - Non, non, non. Les professionnels, aujourd'hui, considèrent que, déjà, pour commencer, un budget de 70 ou 75 millions d'euros en vitesse de croisière, c'est déjà beaucoup d'argent.
Q - Non. Hervé Bourges, qui est un professionnel, disait qu'il fallait au moins 150 millions d'euros, devant la commission parlementaire.
R - Moi, je ne fais pas les choses à la louche. Moi, je suis un éternel mendiant. Donc, vous savez, je suis porteur d'un certain nombre de demandes, en permanence, à Bercy et au premier ministre. Nous avons la passion de ce projet. Pensez-vous que le premier ministre, Dominique de Villepin, avec la responsabilité internationale qu'il a exercée, avec le souvenir qu'il a de la présence française dans la conjoncture internationale, notamment au moment de l'Irak, et que le président de la république - j'allais dire qui est un grand maître des relations internationales - est-ce que vous pensez qu'on a l'objectif d'un projet au rabais ? On appréciera.
On commence. On va constituer une rédaction, on va constituer des étapes. Il y a, devant nous, des sujets qui sont magnifiques. Le jour où l'on va créer un relais, va-t-on l'installer à Beyrouth, au Caire, à Aman ? Dans quelle ville et dans quel Etat, par exemple, du proche-orient ? Et bien, voilà, on va procéder par étape : c'est un magnifique défi. Nous le relèverons.
Q - Peut-être pourrait-on faire des économies. Par exemple, en France, il y a deux assemblées : le Sénat et l'Assemblée Nationale. Il y a deux chaînes de télévision. Peut-être que, si on les regroupait, on pourrait faire un peu d'économie et trouver un peu d'argent pour la C.2.I ?
R - Vous êtes gonflé !
Q - C'est une suggestion !
R - Attendez, au moment où on lance une chaîne nouvelle ! Jean-Michel Aphatie, vous pouvez vous porter candidat pour être dans la rédaction mais, à ce moment-là, vous ne serez plus journaliste à RTL.
Q - Et moi, j'ai envie de rester à RTL !
R - C'est une rédaction nouvelle qui va être recrutée. Cette semaine est une grande semaine pour la liberté audiovisuelle. Je vous rappelle que, grâce aux décisions que nous avons prises - parce qu'on peut, dans la vie, s'excuser de tout - mais il y a quand même des rendez-vous tenus. La 18ème chaîne gratuite, diffusée pour tous les français sur la T.N.T, a ouvert son antenne lundi.
Q - Là, vous parlez d'autre chose ! C'est B.F.M.T.V !
R - Non, mais vous m'accusez de vouloir rétrécir au lavage l'offre télévisuelle, l'offre radiophonique, l'offre journalistique. Moi, je vous dis : vive le pluralisme !
Q - Renaud Donnedieu de Vabres, qui crée une nouvelle chaîne de télévision, était l'invité de R.T.L, ce matin. Bonne journée !
(Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 6 décembre 2005)