Texte intégral
Le nombre de reconduites à la frontière a été de 20.000 en 2005, ce qui est certes deux fois plus qu'en 2002, mais ce qui est bien inférieur au nombre de reconduites exécutées par le gouvernement socialiste espagnol. Il n'y a aucune raison qu'une fois une décision d'expulsion prise, celle-ci ne soit pas exécutée. En 2006, le nombre d'expulsions augmentera encore, et ce pour trois raisons. Tout d'abord, la généralisation des visas biométriques car aujourd'hui, certains étrangers en situation irrégulière détruisent leurs papiers et refusent d'indiquer leur pays d'origine, ce qui nous interdit de les renvoyer, aucun pays ne les acceptant dans ces conditions. Ensuite, l'augmentation du nombre de places en centre de rétention administrative. Enfin, nous avons décidé, en accord avec le ministère des Affaires étrangères, de conditionner le nombre de visas délivrés pour un pays donné au nombre de laissez-passer consulaires accordés pour renvoyer chez eux les clandestins. Il est en effet inadmissible que des pays aux ressortissants desquels la France octroie des dizaines, voire des centaines, de milliers de visas par an refusent quelques centaines de laissez-passer pour qu'y soient renvoyés leurs ressortissants entrés irrégulièrement sur notre territoire.
Je présenterai en février un nouveau plan complétant ces dispositions. Il comportera une réforme du regroupement familial - car si celui-ci est un droit, il ne peut être dignement respecté que si les conditions matérielles le permettent - et la suppression du principe de la régularisation après dix ans de clandestinité. Les lois sont faites pour être appliquées : il serait profondément anti-républicain de considérer qu'après dix ans de fraude, un fraudeur est exonéré du respect de la loi. La généralisation du contrat d'intégration, mis en ?uvre avec Jean-Louis Borloo, sera un autre outil de notre politique : ceux qui ne respecteront pas ce contrat ne resteront pas sur notre sol national.
Je présenterai en février un nouveau plan complétant ces dispositions. Il comportera une réforme du regroupement familial - car si celui-ci est un droit, il ne peut être dignement respecté que si les conditions matérielles le permettent - et la suppression du principe de la régularisation après dix ans de clandestinité. Les lois sont faites pour être appliquées : il serait profondément anti-républicain de considérer qu'après dix ans de fraude, un fraudeur est exonéré du respect de la loi. La généralisation du contrat d'intégration, mis en ?uvre avec Jean-Louis Borloo, sera un autre outil de notre politique : ceux qui ne respecteront pas ce contrat ne resteront pas sur notre sol national.