Texte intégral
Permettez moi d'abord de vous dire tout le plaisir que j'ai d'être aujourd'hui au Salon de l'agriculture. Je voudrais saluer la mobilisation de l'ensemble des agriculteurs et insister sur le caractère stratégique de notre agriculture.
La sécurité alimentaire, notre indépendance alimentaire, je parle de celle de la France, je parle aussi de celle de l'Europe, et à l'heure où nous voyons des difficultés importantes poindre, je parle bien sûr aussi de la sécurité alimentaire de la planète : nous avons un devoir de mobilisation, chacun sait l'énorme effort qui est fait par nos agriculteurs tout au long des dernières décennies, je veux donc rendre hommage à leur action, à leur effort de modernisation pour s'adapter constamment à des situations en évolution. Ils jouent un rôle déterminant dans le façonnage de nos paysages et ils jouent un rôle déterminant pour l'équilibre de notre société.
Vous le savez il y a plusieurs axes que nous avons privilégiés et que j'ai rappelé lors du SPACE à Rennes. Le premier, c'est notre volonté de donner plus de visibilité aux agriculteurs ; ils doivent pouvoir en effet prévoir, pour s'engager dans l'avenir ; ils doivent avoir les moyens de prévoir.
Anticiper, c'est se donner plus de chances de réussir et c'est pour cela que nous menons ce combat au sein de l'OMC. Dominique Bussereau, Christiane Lagarde, étaient fortement engagés, vous le savez, le gouvernement français avec les Européens dans le cadre du round de Hong Kong, et nous continuerons bien sûr à défendre nos intérêts. De la même façon, nous défendons les exigences de la politique agricole commune.
Le deuxième grand axe, c'est de défendre l'esprit d'entreprise, et de ce point de vue, la loi d'orientation agricole, qui a été votée au début de l'année, marque une étape importante en reconnaissant le statut d'entrepreneur à nos agriculteurs. C'est la marque et la volonté très claire d'aller vers l'avenir.
Le troisième axe, c'est de développer et de défendre toutes les nouvelles perspectives et en particulier les biocarburants. Nous voulons faire un effort supplémentaire dans ce domaine, et c'est pour cela que dans les tous prochains jours nous allons autoriser 1,8 millions de tonnes supplémentaires de biocarburants. Cela représente dix usines nouvelles à travers le territoire et 1 milliard d'euros d'investissement.
Et d'ici la fin de l'année, nous serons amenés à donner une autorisation pour 1,1 million de tonnes supplémentaires. Le dernier axe, et qui prend tout son sens dans le contexte actuel bien sûr, c'est l'appui aux secteurs en difficulté. Vous connaissez notre mobilisation sur le front viticole, arboricole et bien sûr aussi dans le domaine de l'élevage et tout particulièrement l'aviculture.
Nous avons là un défi exceptionnel à relever, mais la qualité de l'agriculture française, l'effort de traçabilité fait sur nos produits, la sécurité que nous voulons garantir et qui est le meilleur gage de la confiance des consommateurs, c'est notre préoccupation quotidienne et je l'ai vu ici, partout, dans ce salon, c'est la volonté et l'engagement de chacun des agriculteurs. Donc le message que je veux adresser à chacun de nos compatriotes, c'est un message de confiance, un message de soutien. L'agriculture, c'est au c?ur de nos valeurs, c'est au c?ur aussi d'un défi économique très important pour l'ensemble du pays.
Alors, soyons aux cotés de nos agriculteurs pour défendre nos produits ; je le dis aussi pour les exportations, les inquiétudes qui peuvent poindre chez un certain nombre de pays vers lesquels nos exportons, nous garantissons nos produits, nous garantissons leur traçabilité, nous faisons un effort extrêmement important dans le secteur de l'élevage et le secteur avicole, 51 millions d'euros qui ont été annoncés en plus de l'aide initiale et en plus des 11 millions et nous continuerons jour après jour, semaine après semaine à nous adapter à la situation en fonction des éléments nouveaux.
Je vous remercie.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 mars 2006
La sécurité alimentaire, notre indépendance alimentaire, je parle de celle de la France, je parle aussi de celle de l'Europe, et à l'heure où nous voyons des difficultés importantes poindre, je parle bien sûr aussi de la sécurité alimentaire de la planète : nous avons un devoir de mobilisation, chacun sait l'énorme effort qui est fait par nos agriculteurs tout au long des dernières décennies, je veux donc rendre hommage à leur action, à leur effort de modernisation pour s'adapter constamment à des situations en évolution. Ils jouent un rôle déterminant dans le façonnage de nos paysages et ils jouent un rôle déterminant pour l'équilibre de notre société.
Vous le savez il y a plusieurs axes que nous avons privilégiés et que j'ai rappelé lors du SPACE à Rennes. Le premier, c'est notre volonté de donner plus de visibilité aux agriculteurs ; ils doivent pouvoir en effet prévoir, pour s'engager dans l'avenir ; ils doivent avoir les moyens de prévoir.
Anticiper, c'est se donner plus de chances de réussir et c'est pour cela que nous menons ce combat au sein de l'OMC. Dominique Bussereau, Christiane Lagarde, étaient fortement engagés, vous le savez, le gouvernement français avec les Européens dans le cadre du round de Hong Kong, et nous continuerons bien sûr à défendre nos intérêts. De la même façon, nous défendons les exigences de la politique agricole commune.
Le deuxième grand axe, c'est de défendre l'esprit d'entreprise, et de ce point de vue, la loi d'orientation agricole, qui a été votée au début de l'année, marque une étape importante en reconnaissant le statut d'entrepreneur à nos agriculteurs. C'est la marque et la volonté très claire d'aller vers l'avenir.
Le troisième axe, c'est de développer et de défendre toutes les nouvelles perspectives et en particulier les biocarburants. Nous voulons faire un effort supplémentaire dans ce domaine, et c'est pour cela que dans les tous prochains jours nous allons autoriser 1,8 millions de tonnes supplémentaires de biocarburants. Cela représente dix usines nouvelles à travers le territoire et 1 milliard d'euros d'investissement.
Et d'ici la fin de l'année, nous serons amenés à donner une autorisation pour 1,1 million de tonnes supplémentaires. Le dernier axe, et qui prend tout son sens dans le contexte actuel bien sûr, c'est l'appui aux secteurs en difficulté. Vous connaissez notre mobilisation sur le front viticole, arboricole et bien sûr aussi dans le domaine de l'élevage et tout particulièrement l'aviculture.
Nous avons là un défi exceptionnel à relever, mais la qualité de l'agriculture française, l'effort de traçabilité fait sur nos produits, la sécurité que nous voulons garantir et qui est le meilleur gage de la confiance des consommateurs, c'est notre préoccupation quotidienne et je l'ai vu ici, partout, dans ce salon, c'est la volonté et l'engagement de chacun des agriculteurs. Donc le message que je veux adresser à chacun de nos compatriotes, c'est un message de confiance, un message de soutien. L'agriculture, c'est au c?ur de nos valeurs, c'est au c?ur aussi d'un défi économique très important pour l'ensemble du pays.
Alors, soyons aux cotés de nos agriculteurs pour défendre nos produits ; je le dis aussi pour les exportations, les inquiétudes qui peuvent poindre chez un certain nombre de pays vers lesquels nos exportons, nous garantissons nos produits, nous garantissons leur traçabilité, nous faisons un effort extrêmement important dans le secteur de l'élevage et le secteur avicole, 51 millions d'euros qui ont été annoncés en plus de l'aide initiale et en plus des 11 millions et nous continuerons jour après jour, semaine après semaine à nous adapter à la situation en fonction des éléments nouveaux.
Je vous remercie.Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 mars 2006