Texte intégral
Monsieur l'Ambassadeur,
Monsieur le Consul général
Mesdames et Messieurs les Conseillers des Français de l'étranger,
Monsieur le Président de la Chambre France Suisse pour le Commerce et l'industrie,
Monsieur le Président des Conseillers du Commerce extérieur,
Monsieur le Président du Cercle d'affaires,
Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs les Conseillers du Commerce extérieur,
Chers Compatriotes,
C'est un plaisir de me retrouver dans un pays ami aux liens si étroits et si anciens avec la France.
C'est un plaisir de rencontrer la communauté d'affaires française et de pouvoir approfondir ma connaissance de ce pays qui a beaucoup de choses à nous apprendre car, s'il est de petite taille, ses nombreuses réussites sont impressionnantes - que ce soit dans la pharmacie, la machine de précision, dans la banque ou dans l'horlogerie.
Attente de partager leurs expériences, de pouvoir en tirer des enseignements qui seront utiles à nos propres réflexions, mais aussi de les partager avec les PME qui m'accompagnent et dont la présence doit se renforcer en Suisse alémanique.
Renforcer notre présence grâce à nos talents en matière d'innovation.
Cette partie du pays représente les deux tiers de l'économie nationale. Or, si nos entreprises représentent 26 % du marché en Suisse romande, leur part n'atteint que 8 % dans la partie alémanique du pays.
L'une des premières leçons que je tire déjà de ce séjour, c'est que l'innovation est l'atout majeur de la Suisse comme de toute économie performante, pour résister à la concurrence étrangère et conquérir de nouveaux marchés.
Convaincu de ces enjeux de la mondialisation, le gouvernement français a aussi entrepris une politique ambitieuse en faveur de l'innovation et de la compétitivité, avec :
- la création de l'Agence nationale de la recherche ;
- la création de l'Agence pour l'innovation industrielle ;
- la labellisation de 66 pôles de compétitivité associant recherche, formation et industrie.
Cette politique n'a de sens que si elle s'inscrit dans un cadre international et je souhaite que des partenariats se nouent entre les pôles de compétitivité français et leurs équivalents suisses, notamment dans le secteur des nouvelles technologies.
A cet égard, je me réjouis des initiatives récentes que sont la Fondation franco-suisse pour la recherche et la technologie et l'accord helvético-franco-allemand en matière de nanotechnologie. La Fondation a pour ambition de permettre aux industriels et aux universités de nos deux pays de travailler sur des projets communs ; elle associe trois régions frontalières françaises et six cantons avec le soutien des autorités suisses et françaises.
De même, l'accord de partenariat tri national entre trois des plus grands centres européens de recherche : LETI du CEA à Grenoble, le CSEM, centre suisse d'électronique et microtechnique à Neuchâtel et Fraunhof gesellschaft en Allemagne, leur permettra de renforcer leur collaboration dans les domaines des micro et nanotechnologies et de devenir l'un des grands pôles mondiaux.
Attirer davantage d'investisseurs suisses en France.
Cette politique de développement est par ailleurs indissociable de celle que mène le gouvernement en faveur de l'attractivité du territoire : la France est la 4ème destination des investissements suisses à l'étranger et ces liens doivent être renforcés.
Le gouvernement a déjà fortement amélioré l'attractivité de la France, notamment à travers la simplification et l'assouplissement de la fiscalité des personnes ou la réforme de la taxe professionnelle. Comme vous le savez, nous poursuivons cet effort, en particulier dans l'adaptation du marché du travail.
Je m'entretiendrai ce soir avec des présidents de grands groupes suisses pour leur parler de l'attractivité de notre territoire. Je compte également sur vous tous pour véhiculer cette image de notre pays qui, contrairement aux déclinologues en tout genre, voudraient nous faire croire que les investisseurs se détournent de la France. Ceci est totalement faux si l'on en juge les excellents résultats 2005 en matière d'IDE.
Le gouvernement vous donne les moyens de vous développer à l'étranger.
En matière de soutien à l'exportation, permettez-moi de vous rappeler les grandes lignes de Cap Export que je vous invite, toutes et tous, à consulter en détail sur le nouveau site www.exporter.gouv.fr ou dans la brochure que l'on vous a remise.
- L'assurance prospection Coface renforcée.
- Le crédit d'impôt export étendu.
- L'exonération d'impôt sur le revenu (120 j).
- La labellisation par Ubifrance élargie.
- La nouvelle garantie de préfinancements Coface.
- Le VIE éligible au CIE.
La nouvelle mesure en faveur des groupements du ministère des PME gérée par Ubifrance.
Vous savez que les VIE jouent un rôle particulier dans notre dispositif : ils permettent d'aider une entreprise, notamment les PME, à développer leurs exportations à des coûts très faibles.
Je me félicite que le nombre de VIE ait doublé en Suisse entre 2002 et 2005. Je voudrais féliciter les entreprises qui y ont eu recours, car elles ont fait le bon choix. Je voudrais aussi féliciter les VIE, dont certains sont parmi nous. En faisant le pari de l'international, vous faites le bon pari pour votre carrière professionnelle.
Dans un monde qui s'ouvre, dans une économie mondialisée, votre expérience internationale est un atout et une richesse pour la France. C'est la deuxième réception à Zurich où les VIE sont à l'honneur. J'espère que vous serez encore plus nombreux pour la prochaine fin 2007 et que la grande majorité d'entre vous aura été recrutée sur place ou ailleurs.
Enfin, je voudrais terminer en soulignant l'importance de l'action des Conseillers du Commerce extérieur de Suisse. Comme dans tous les pays, vous conseillez les pouvoirs publics et les entreprises françaises. J'ai apprécié votre contribution à la description de la "pratique des affaires" en Suisse dans le guide Exporter et j'espère que vous conseillez aussi régulièrement nos PME qui veulent entrer sur ce marché.
Vous avez aussi lancé une opération qui est tout à fait remarquable : le Prix du Jeune entrepreneur. Ce prix met en concurrence quatre grandes écoles suisses - dont l'Université de Saint-Gall qui m'est chère - et permet de sélectionner une équipe porteuse d'un projet d'entreprise. Je vous félicite pour cette initiative.
A tous et à toutes, je souhaite que ce moment de convivialité soit aussi un moment d'échanges et de rencontres avec les 25 PME de ma délégation qui ne demandent qu'à être aidé voire parrainée par l'un d'entre vous.
Je vous remercie de votre attention.
Monsieur le Consul général
Mesdames et Messieurs les Conseillers des Français de l'étranger,
Monsieur le Président de la Chambre France Suisse pour le Commerce et l'industrie,
Monsieur le Président des Conseillers du Commerce extérieur,
Monsieur le Président du Cercle d'affaires,
Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs les Conseillers du Commerce extérieur,
Chers Compatriotes,
C'est un plaisir de me retrouver dans un pays ami aux liens si étroits et si anciens avec la France.
C'est un plaisir de rencontrer la communauté d'affaires française et de pouvoir approfondir ma connaissance de ce pays qui a beaucoup de choses à nous apprendre car, s'il est de petite taille, ses nombreuses réussites sont impressionnantes - que ce soit dans la pharmacie, la machine de précision, dans la banque ou dans l'horlogerie.
Attente de partager leurs expériences, de pouvoir en tirer des enseignements qui seront utiles à nos propres réflexions, mais aussi de les partager avec les PME qui m'accompagnent et dont la présence doit se renforcer en Suisse alémanique.
Renforcer notre présence grâce à nos talents en matière d'innovation.
Cette partie du pays représente les deux tiers de l'économie nationale. Or, si nos entreprises représentent 26 % du marché en Suisse romande, leur part n'atteint que 8 % dans la partie alémanique du pays.
L'une des premières leçons que je tire déjà de ce séjour, c'est que l'innovation est l'atout majeur de la Suisse comme de toute économie performante, pour résister à la concurrence étrangère et conquérir de nouveaux marchés.
Convaincu de ces enjeux de la mondialisation, le gouvernement français a aussi entrepris une politique ambitieuse en faveur de l'innovation et de la compétitivité, avec :
- la création de l'Agence nationale de la recherche ;
- la création de l'Agence pour l'innovation industrielle ;
- la labellisation de 66 pôles de compétitivité associant recherche, formation et industrie.
Cette politique n'a de sens que si elle s'inscrit dans un cadre international et je souhaite que des partenariats se nouent entre les pôles de compétitivité français et leurs équivalents suisses, notamment dans le secteur des nouvelles technologies.
A cet égard, je me réjouis des initiatives récentes que sont la Fondation franco-suisse pour la recherche et la technologie et l'accord helvético-franco-allemand en matière de nanotechnologie. La Fondation a pour ambition de permettre aux industriels et aux universités de nos deux pays de travailler sur des projets communs ; elle associe trois régions frontalières françaises et six cantons avec le soutien des autorités suisses et françaises.
De même, l'accord de partenariat tri national entre trois des plus grands centres européens de recherche : LETI du CEA à Grenoble, le CSEM, centre suisse d'électronique et microtechnique à Neuchâtel et Fraunhof gesellschaft en Allemagne, leur permettra de renforcer leur collaboration dans les domaines des micro et nanotechnologies et de devenir l'un des grands pôles mondiaux.
Attirer davantage d'investisseurs suisses en France.
Cette politique de développement est par ailleurs indissociable de celle que mène le gouvernement en faveur de l'attractivité du territoire : la France est la 4ème destination des investissements suisses à l'étranger et ces liens doivent être renforcés.
Le gouvernement a déjà fortement amélioré l'attractivité de la France, notamment à travers la simplification et l'assouplissement de la fiscalité des personnes ou la réforme de la taxe professionnelle. Comme vous le savez, nous poursuivons cet effort, en particulier dans l'adaptation du marché du travail.
Je m'entretiendrai ce soir avec des présidents de grands groupes suisses pour leur parler de l'attractivité de notre territoire. Je compte également sur vous tous pour véhiculer cette image de notre pays qui, contrairement aux déclinologues en tout genre, voudraient nous faire croire que les investisseurs se détournent de la France. Ceci est totalement faux si l'on en juge les excellents résultats 2005 en matière d'IDE.
Le gouvernement vous donne les moyens de vous développer à l'étranger.
En matière de soutien à l'exportation, permettez-moi de vous rappeler les grandes lignes de Cap Export que je vous invite, toutes et tous, à consulter en détail sur le nouveau site www.exporter.gouv.fr ou dans la brochure que l'on vous a remise.
- L'assurance prospection Coface renforcée.
- Le crédit d'impôt export étendu.
- L'exonération d'impôt sur le revenu (120 j).
- La labellisation par Ubifrance élargie.
- La nouvelle garantie de préfinancements Coface.
- Le VIE éligible au CIE.
La nouvelle mesure en faveur des groupements du ministère des PME gérée par Ubifrance.
Vous savez que les VIE jouent un rôle particulier dans notre dispositif : ils permettent d'aider une entreprise, notamment les PME, à développer leurs exportations à des coûts très faibles.
Je me félicite que le nombre de VIE ait doublé en Suisse entre 2002 et 2005. Je voudrais féliciter les entreprises qui y ont eu recours, car elles ont fait le bon choix. Je voudrais aussi féliciter les VIE, dont certains sont parmi nous. En faisant le pari de l'international, vous faites le bon pari pour votre carrière professionnelle.
Dans un monde qui s'ouvre, dans une économie mondialisée, votre expérience internationale est un atout et une richesse pour la France. C'est la deuxième réception à Zurich où les VIE sont à l'honneur. J'espère que vous serez encore plus nombreux pour la prochaine fin 2007 et que la grande majorité d'entre vous aura été recrutée sur place ou ailleurs.
Enfin, je voudrais terminer en soulignant l'importance de l'action des Conseillers du Commerce extérieur de Suisse. Comme dans tous les pays, vous conseillez les pouvoirs publics et les entreprises françaises. J'ai apprécié votre contribution à la description de la "pratique des affaires" en Suisse dans le guide Exporter et j'espère que vous conseillez aussi régulièrement nos PME qui veulent entrer sur ce marché.
Vous avez aussi lancé une opération qui est tout à fait remarquable : le Prix du Jeune entrepreneur. Ce prix met en concurrence quatre grandes écoles suisses - dont l'Université de Saint-Gall qui m'est chère - et permet de sélectionner une équipe porteuse d'un projet d'entreprise. Je vous félicite pour cette initiative.
A tous et à toutes, je souhaite que ce moment de convivialité soit aussi un moment d'échanges et de rencontres avec les 25 PME de ma délégation qui ne demandent qu'à être aidé voire parrainée par l'un d'entre vous.
Je vous remercie de votre attention.