Texte intégral
Mesdames, Messieurs les Parlementaires,
Monsieur le Député Jean-Pierre GIRAN,
Monsieur le Président du Parc National du Mercantour,
Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs,
C'est pour moi un vrai bonheur que de rencontrer aujourd'hui les femmes et les hommes qui, chaque jour, dans leurs métiers et par les responsabilités qu'ils exercent, font des parcs nationaux une réalité de projet et une réalité d'action.
Je sais que vous êtes tous venus ici moins porteurs de soucis que d'ambition, animés d'une forte exigence, fiers de votre passé collectif, fiers du passé des parcs nationaux, mais aussi tournés vers l'avenir.
Et c'est vrai que la loi qui vient d'être votée nous porte tous à regarder l'avenir. Elle nous appelle, en ce début du XXIème siècle, chargé, pour l'environnement et donc pour l'humanité, de multiples menaces, à retrouver l'esprit des fondateurs, leur enthousiasme, leur volonté, leurs sens de l'innovation, mais aussi leur réalisme et leur rigueur.
Je partage avec vous une très grande ambition pour les parcs nationaux, pour les sept parcs existants, pour les deux parcs de Guyane et de la Réunion pour celui des Calanques, mais aussi pour les parcs futurs : pour les parcs que votre réussite collective donnera, à d'autres, envie de créer dans les années à venir.
Le travail que vous allez devoir accomplir au sein de chacune des équipes, avec les conseils d'administration, avec les conseils scientifiques, avec les conseils économiques, sociaux et culturels, ce travail qu'il appartient à vos administrateurs et tout spécialement aux élus d'orienter et d'animer, est beaucoup plus qu'un simple toilettage et qu'une remise en ordre pour vous adapter à la loi.
C'est à une véritable nouvelle fondation des parcs nationaux que la loi vous appelle.
J'attends de vous invention, perspicacité, innovation, exemplarité.
Exemplarité dans le dialogue et dans l'écoute. Particulièrement le dialogue avec les élus des communes.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu jusqu'à présent de dialogue. Je dis que l'esprit de ce dialogue, les modalités de ce dialogue, les conséquences de ce dialogue sont aujourd'hui différentes.
C'est là en effet que réside l'une des plus grandes nouveautés de la loi. Dans la création de l'aire d'adhésion. Dans la possibilité et donc, pour les élus, dans la responsabilité très importante, et nouvelle, qui leur est donnée de décider d'adhérer à la charte au Parc National ou de rester à l'écart.
C'est dans la qualité de ce dialogue aux modalités fondamentalement nouvelles que résidera votre réussite ou votre échec, votre réussite de présidents, d'administrateurs des parcs, mais aussi votre réussite d'équipe des parcs.
J'attends enfin que les conseillers scientifiques des parcs, pour qui les présidents de conseils scientifiques ont inlassablement et avec juste raison revendiqué une forte reconnaissance et un rôle éminent dans la vie des parcs participent à cette nouvelle fondation des parcs nationaux. De la réussite de l'oeuvre que vous allez entreprendre maintenant dans chacun de vos parcs dépendra l'attractivité de la formule.
Je veux que vous fassiez envie !
Je veux qu'il se dise bientôt dans les réunions d'élus qu'avoir un parc national, voire être dans un parc national, c'est une chance.
Je souhaite que bientôt l'on vienne vous rendre visite pour connaître les voies de votre réussite et tenter de les copier.
Appuyés sur le socle désormais solide du caractère inviolable du coeur du Parc, la loi vous donne aujourd'hui tous les outils pour inventer des règles de gouvernance modernes, des modalités de développement originales et réellement durables, des conditions de dialogues et de débats dynamiques et productives.
Productives d'idées, productives d'une meilleure efficacité dans la protection comme dans les actions de développement, productives de méthodes de gestion toujours plus fines et plus réactives.
Les espaces exceptionnels que sont les coeurs des parcs appellent eux aussi toutes ces qualités.
Le projet de décret d'application général, après avoir été soumis à l'avis notamment du Conseil national de protection de la nature le 23 mars et du Comité technique paritaire spécial inter-parcs le 5 avril, vient d'être adopté en interministériel et sera adressé dans les tous prochains jours au conseil d'Etat. J'espère voir publier ce décret au tout début du mois de juillet 2006.
Dans un cadre juridique dès lors complet et stabilisé, il sera alors possible d'envisager rapidement l'enquête publique nécessaire à la création du parc des Hauts de la Réunion et du parc amazonien en Guyane, dont la concrétisation aura, pour chacun d'entre eux, été poursuivie d'ici là en lien très étroit avec les élus. Le projet des Calanques pourra également aborder très concrètement l'élaboration de son « projet de territoire », qui devra être à la hauteur des standards internationaux d'un parc national. Ces nouveaux parcs apporteront à votre famille des parcs nationaux du sang neuf, des regards nouveaux et des idées innovantes ; ils ont besoin de votre expérience, mais ils vous apporteront en retour une nouvelle dynamique, soyez-en sûrs.
Dès la fin de l'année 2006, nous commencerons à préparer la révision des décrets de création des 7 parcs nationaux existants, avec l'objectif de les publier avant le 31 décembre 2008.
Il ne serait bien évidemment pas acceptable que cet exercice donne lieu à des demandes en tous genres pour affadir l'ambition du parc national, rediscuter ce qui ne pose pas de problème d'adaptation au nouveau cadre législatif, et mettre les parcs nationaux à la française en situation de faiblesse au regard des cotations internationales de l'UICN.
Je compte sur le tandem président de conseil d'administration-directeur pour résister à de telles pressions, et je vous assure du total soutien de mes services pour les aider dans cet exercice. Je suis néanmoins certaine que l'expérience de quelques décennies, les apports et expertises de vos conseils scientifiques et du CNPN, ainsi que les ouvertures de la loi vous donneront la possibilité d'un travail exigeant, concret et motivant.
Parallèlement il sera nécessaire de commencer à travailler à ce que sera la charte de chaque parc national, dans ses deux parties concernant d'une part le coeur, d'autre part l'aire d'adhésion.
Nous avons en effet cinq ans, j'allais dire cinq petites années, pour mener à bien ce chantier qui est central dans la réforme, crucial pour sa réussite ou son échec.
Si l'exercice à mener pour le coeur peut légitimement s'enraciner dans une certaine continuité avec les programmes d'aménagements et leurs outils de déclinaison, l'innovation est nettement plus forte pour l'aire d'adhésion.
Le moteur politique devra en être le président du conseil d'administration, dont les pouvoirs sont renforcés. Mais le travail devra mobiliser des forces d'expertise et d'animation que les établissement public des parcs nationaux n'ont pas nécessairement développées sur ce créneau. Même si une charte de parc national n'est pas une charte de parc naturel régional, l'expérience des PNR nous apprend qu'il s'agit là d'un vrai métier.
C'est pourquoi il faut mettre en place très rapidement la structure inter-parcs dénommée « Parcs nationaux de France ». Je salue la toute petite équipe de préfiguration qui, en lien avec l'équipe du parc national du Mercantour, a préparé ces journées, en premier lieu Jean-Marie PETIT qui la dirige. La présente rencontre relève en effet tout à fait de la mission de ce nouvel établissement public.
Je vous rappelle la double mission confiée à cet établissement public : il s'agit d'une part de faire ensemble ce que chaque parc national peine à faire seul, alors qu'il existe un besoin bien identifié. Cela concerne notamment la communication et la politique internationale. Mais il s'agit d'autre part, et selon un degré de priorité équivalent, d'aller avec détermination et courage vers une plus grande mutualisation des moyens des parcs nationaux, notamment au travers de services communs.
Je vous l'ai déjà dit mais je crois indispensable de le rappeler aujourd'hui : un établissement public de parc national n'est pas et ne sera jamais jugé, ni au niveau local, ni au niveau national ou international, sur le fait de rédiger lui-même ses feuilles de paie. Il faut avancer rapidement sur ce terrain et afficher, d'ici la fin de l'année 2006, en interministériel, des données chiffrées convaincantes et un calendrier.
Je serai enfin, n'en doutez pas, extrêmement attentive à dégager, dans le budget 2007 les moyens qui conviennent pour les parcs nationaux et pour l'établissement public « parcs nationaux de France ». Ce sera un combat difficile compte tenu du contexte budgétaire, mais comptez sur ma très forte volonté.
Je suis sûre que les Parlementaires se souviendront de leurs interventions sur les moyens nécessaires aux parcs nationaux lorsqu'il s'agira de voter le budget de mon ministère.
Je voudrais pour conclure rappeler qu'aujourd'hui 21 avril 2006 est un jour de fête, un jour anniversaire pour le ministère de l'écologie et du développement durable.
C'est en effet le jour du centenaire de la loi du 21 avril 1906 sur la protection des sites et monuments naturels, première loi de protection de la nature. Pour la première fois, était admise la nécessité de préserver durablement, au bénéfice de tous, des paysages remarquables ou pittoresques. C'était le début d'une belle aventure mais aussi de nombreux combats pour la sauvegarde de la nature et de nos paysages, dont les parcs nationaux sont avec d'autres, les héritiers.
Héritiers, ainsi, d'une histoire riche d'initiatives fructueuses et d'engagements persévérants, entrant dans le XXIème siècle armés de nouveaux outils, d'une réelle ambition démocratique et d'une mobilisation sans faille pour la protection des plus beaux monuments naturels de notre pays, je ne doute pas que vous n'éprouviez tous aujourd'hui un enthousiasme renouvelé que vous soyez élus, administrateurs, scientifiques ou agents des parcs.
Je ne doute pas, dans ces conditions, de votre réussite ; de notre réussite.Source http://www.ecologie.gouv.fr, le 28 avril 2006
Monsieur le Député Jean-Pierre GIRAN,
Monsieur le Président du Parc National du Mercantour,
Messieurs les Présidents,
Mesdames et Messieurs,
C'est pour moi un vrai bonheur que de rencontrer aujourd'hui les femmes et les hommes qui, chaque jour, dans leurs métiers et par les responsabilités qu'ils exercent, font des parcs nationaux une réalité de projet et une réalité d'action.
Je sais que vous êtes tous venus ici moins porteurs de soucis que d'ambition, animés d'une forte exigence, fiers de votre passé collectif, fiers du passé des parcs nationaux, mais aussi tournés vers l'avenir.
Et c'est vrai que la loi qui vient d'être votée nous porte tous à regarder l'avenir. Elle nous appelle, en ce début du XXIème siècle, chargé, pour l'environnement et donc pour l'humanité, de multiples menaces, à retrouver l'esprit des fondateurs, leur enthousiasme, leur volonté, leurs sens de l'innovation, mais aussi leur réalisme et leur rigueur.
Je partage avec vous une très grande ambition pour les parcs nationaux, pour les sept parcs existants, pour les deux parcs de Guyane et de la Réunion pour celui des Calanques, mais aussi pour les parcs futurs : pour les parcs que votre réussite collective donnera, à d'autres, envie de créer dans les années à venir.
Le travail que vous allez devoir accomplir au sein de chacune des équipes, avec les conseils d'administration, avec les conseils scientifiques, avec les conseils économiques, sociaux et culturels, ce travail qu'il appartient à vos administrateurs et tout spécialement aux élus d'orienter et d'animer, est beaucoup plus qu'un simple toilettage et qu'une remise en ordre pour vous adapter à la loi.
C'est à une véritable nouvelle fondation des parcs nationaux que la loi vous appelle.
J'attends de vous invention, perspicacité, innovation, exemplarité.
Exemplarité dans le dialogue et dans l'écoute. Particulièrement le dialogue avec les élus des communes.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu jusqu'à présent de dialogue. Je dis que l'esprit de ce dialogue, les modalités de ce dialogue, les conséquences de ce dialogue sont aujourd'hui différentes.
C'est là en effet que réside l'une des plus grandes nouveautés de la loi. Dans la création de l'aire d'adhésion. Dans la possibilité et donc, pour les élus, dans la responsabilité très importante, et nouvelle, qui leur est donnée de décider d'adhérer à la charte au Parc National ou de rester à l'écart.
C'est dans la qualité de ce dialogue aux modalités fondamentalement nouvelles que résidera votre réussite ou votre échec, votre réussite de présidents, d'administrateurs des parcs, mais aussi votre réussite d'équipe des parcs.
J'attends enfin que les conseillers scientifiques des parcs, pour qui les présidents de conseils scientifiques ont inlassablement et avec juste raison revendiqué une forte reconnaissance et un rôle éminent dans la vie des parcs participent à cette nouvelle fondation des parcs nationaux. De la réussite de l'oeuvre que vous allez entreprendre maintenant dans chacun de vos parcs dépendra l'attractivité de la formule.
Je veux que vous fassiez envie !
Je veux qu'il se dise bientôt dans les réunions d'élus qu'avoir un parc national, voire être dans un parc national, c'est une chance.
Je souhaite que bientôt l'on vienne vous rendre visite pour connaître les voies de votre réussite et tenter de les copier.
Appuyés sur le socle désormais solide du caractère inviolable du coeur du Parc, la loi vous donne aujourd'hui tous les outils pour inventer des règles de gouvernance modernes, des modalités de développement originales et réellement durables, des conditions de dialogues et de débats dynamiques et productives.
Productives d'idées, productives d'une meilleure efficacité dans la protection comme dans les actions de développement, productives de méthodes de gestion toujours plus fines et plus réactives.
Les espaces exceptionnels que sont les coeurs des parcs appellent eux aussi toutes ces qualités.
Le projet de décret d'application général, après avoir été soumis à l'avis notamment du Conseil national de protection de la nature le 23 mars et du Comité technique paritaire spécial inter-parcs le 5 avril, vient d'être adopté en interministériel et sera adressé dans les tous prochains jours au conseil d'Etat. J'espère voir publier ce décret au tout début du mois de juillet 2006.
Dans un cadre juridique dès lors complet et stabilisé, il sera alors possible d'envisager rapidement l'enquête publique nécessaire à la création du parc des Hauts de la Réunion et du parc amazonien en Guyane, dont la concrétisation aura, pour chacun d'entre eux, été poursuivie d'ici là en lien très étroit avec les élus. Le projet des Calanques pourra également aborder très concrètement l'élaboration de son « projet de territoire », qui devra être à la hauteur des standards internationaux d'un parc national. Ces nouveaux parcs apporteront à votre famille des parcs nationaux du sang neuf, des regards nouveaux et des idées innovantes ; ils ont besoin de votre expérience, mais ils vous apporteront en retour une nouvelle dynamique, soyez-en sûrs.
Dès la fin de l'année 2006, nous commencerons à préparer la révision des décrets de création des 7 parcs nationaux existants, avec l'objectif de les publier avant le 31 décembre 2008.
Il ne serait bien évidemment pas acceptable que cet exercice donne lieu à des demandes en tous genres pour affadir l'ambition du parc national, rediscuter ce qui ne pose pas de problème d'adaptation au nouveau cadre législatif, et mettre les parcs nationaux à la française en situation de faiblesse au regard des cotations internationales de l'UICN.
Je compte sur le tandem président de conseil d'administration-directeur pour résister à de telles pressions, et je vous assure du total soutien de mes services pour les aider dans cet exercice. Je suis néanmoins certaine que l'expérience de quelques décennies, les apports et expertises de vos conseils scientifiques et du CNPN, ainsi que les ouvertures de la loi vous donneront la possibilité d'un travail exigeant, concret et motivant.
Parallèlement il sera nécessaire de commencer à travailler à ce que sera la charte de chaque parc national, dans ses deux parties concernant d'une part le coeur, d'autre part l'aire d'adhésion.
Nous avons en effet cinq ans, j'allais dire cinq petites années, pour mener à bien ce chantier qui est central dans la réforme, crucial pour sa réussite ou son échec.
Si l'exercice à mener pour le coeur peut légitimement s'enraciner dans une certaine continuité avec les programmes d'aménagements et leurs outils de déclinaison, l'innovation est nettement plus forte pour l'aire d'adhésion.
Le moteur politique devra en être le président du conseil d'administration, dont les pouvoirs sont renforcés. Mais le travail devra mobiliser des forces d'expertise et d'animation que les établissement public des parcs nationaux n'ont pas nécessairement développées sur ce créneau. Même si une charte de parc national n'est pas une charte de parc naturel régional, l'expérience des PNR nous apprend qu'il s'agit là d'un vrai métier.
C'est pourquoi il faut mettre en place très rapidement la structure inter-parcs dénommée « Parcs nationaux de France ». Je salue la toute petite équipe de préfiguration qui, en lien avec l'équipe du parc national du Mercantour, a préparé ces journées, en premier lieu Jean-Marie PETIT qui la dirige. La présente rencontre relève en effet tout à fait de la mission de ce nouvel établissement public.
Je vous rappelle la double mission confiée à cet établissement public : il s'agit d'une part de faire ensemble ce que chaque parc national peine à faire seul, alors qu'il existe un besoin bien identifié. Cela concerne notamment la communication et la politique internationale. Mais il s'agit d'autre part, et selon un degré de priorité équivalent, d'aller avec détermination et courage vers une plus grande mutualisation des moyens des parcs nationaux, notamment au travers de services communs.
Je vous l'ai déjà dit mais je crois indispensable de le rappeler aujourd'hui : un établissement public de parc national n'est pas et ne sera jamais jugé, ni au niveau local, ni au niveau national ou international, sur le fait de rédiger lui-même ses feuilles de paie. Il faut avancer rapidement sur ce terrain et afficher, d'ici la fin de l'année 2006, en interministériel, des données chiffrées convaincantes et un calendrier.
Je serai enfin, n'en doutez pas, extrêmement attentive à dégager, dans le budget 2007 les moyens qui conviennent pour les parcs nationaux et pour l'établissement public « parcs nationaux de France ». Ce sera un combat difficile compte tenu du contexte budgétaire, mais comptez sur ma très forte volonté.
Je suis sûre que les Parlementaires se souviendront de leurs interventions sur les moyens nécessaires aux parcs nationaux lorsqu'il s'agira de voter le budget de mon ministère.
Je voudrais pour conclure rappeler qu'aujourd'hui 21 avril 2006 est un jour de fête, un jour anniversaire pour le ministère de l'écologie et du développement durable.
C'est en effet le jour du centenaire de la loi du 21 avril 1906 sur la protection des sites et monuments naturels, première loi de protection de la nature. Pour la première fois, était admise la nécessité de préserver durablement, au bénéfice de tous, des paysages remarquables ou pittoresques. C'était le début d'une belle aventure mais aussi de nombreux combats pour la sauvegarde de la nature et de nos paysages, dont les parcs nationaux sont avec d'autres, les héritiers.
Héritiers, ainsi, d'une histoire riche d'initiatives fructueuses et d'engagements persévérants, entrant dans le XXIème siècle armés de nouveaux outils, d'une réelle ambition démocratique et d'une mobilisation sans faille pour la protection des plus beaux monuments naturels de notre pays, je ne doute pas que vous n'éprouviez tous aujourd'hui un enthousiasme renouvelé que vous soyez élus, administrateurs, scientifiques ou agents des parcs.
Je ne doute pas, dans ces conditions, de votre réussite ; de notre réussite.Source http://www.ecologie.gouv.fr, le 28 avril 2006