Texte intégral
A. Hausser.- J'ai envie de vous demander comment ça va, parce qu'il y a beaucoup de grogne au groupe UMP, grogne générale d'ailleurs. Mais hier, on a vu qu'il y avait plus de députés en séance pour voter le projet de loi sur l'immigration que la veille pour soutenir le Premier ministre lors du débat sur la censure.
B. Accoyer.- A. Hausser, je vais vous inviter à regarder les choses non seulement telles qu'elles sont mais telles qu'elles vont. Vous avez dit qu'hier il y avait du monde dans l'hémicycle, c'est vrai. Vous avez dit qu'avant- hier, pour la motion de censure, il y en aurait eu moins que d'habitude pour une motion de censure, cela c'est faux. C'est une campagne où l'on prétendrait que pour les motions de censure, alors que seule l'opposition vote, les députés de la majorité devraient être présents pour écouter tous les discours qui, comme vous l'avez noté, sont toujours des discours extrêmement agressifs à l'égard de la majorité. Et, il s'est passé, pour cette motion de censure, exactement la même chose pour ce qui est de la présence des députés de la majorité dans l'hémicycle. Sauf qu'il y a eu une campagne de la part de certains de ceux qui ont voté la motion de censure, en prétendant qu'il y aurait eu beaucoup moins de monde. J'ajoute pour être vraiment complet, il y a eu quelques députés de l'UMP parce que c'est vrai qu'à l'UMP il y a des débats, il y a certains députés qui sont plus favorables à telle ou telle perspective politique, tel ou tel candidat potentiel à l'élection présidentielle, et que ceux-ci sont allés -mais c'est quelques uns -dire qu'il y aurait eu volontairement moins de monde. Mais c'est faux et je vous le dis tel que c'est parce que je suis un observateur particulièrement vigilant de ce genre de débats.
A. Hausser.- Vous connaissez bien votre maison, c'est sûr, mais vous avouerez que dans pareilles circonstances, le Premier ministre, s'il était soutenu, aurait eu besoin d'avoir une manifestation de ce soutien de la part de ses troupes.
B. Accoyer.- Il y avait un nombre de députés considérable, ils se sont levés pour l'applaudir mais je vais venir maintenant sur le fond. Pourquoi cette campagne prétendant qu'il n'y aurait pas eu beaucoup de monde alors qu'ils n'avaient pas à être là ? Il n'y a aucune obligation d'être là. Vous voulez que je vous dise pourquoi, parce qu'on ne veut pas parler du fond, on ne veut pas parler des résultats qui sont ceux de la majorité et qui sont ceux du Gouvernement, c'est-à-dire les chiffres du chômage, c'est-à-dire la sécurité, c'est-à-dire la croissance, c'est-à-dire, la reprise de l'activité, c'est-à-dire un record dans le nombre de permis de construire et le nombre de logements sociaux qui sont réalisés...
A. Hausser.- Vous arrivez à vous faire entendre quand vous dites tout cela ? "On" ! Pourquoi "on" ?
B. Accoyer.- Mais pourquoi ne veut-on pas écouter cela, et que l'on s'arrête à des questions de pure fonne qui de surcroît, sont au coeur de toute polémique parce que la politique c'est très souvent de la polémique politicienne. Cela n'est pas intéressant, les Français sont in intéressés par cela. Ce qui les intéresse, c'est leur emploi, leur pouvoir d'achat, leur sécurité.
A. Hausser.- Ce n'est pas tout à fait ce que l'on nous rapporte et ce que nous rapportent vos collègues quand ils rentrent de leurs circonscriptions. Ils nous disent que les Français sont agacés par l'affaire Cleartsream, qu'ils aimeraient une clarification politique. Et d'ailleurs, je crois que même les amis du Premier ministre souhaiteraient obtenir une clarification politique puisqu' hier, un des proches du Premier ministre, qui est G. Tron, député UMP, a suggéré l'instauration d'un vote de confiance, comme cela on y verrait plus clair.
B. Accoyer.- Vous avez tout à fait raison, cet emballement médiatique, cet emballement autour de rumeurs, autour de pièces tronquées publiées dans la presse alors qu'elles sont couvertes par le secret de l'instruction, dans un dossier où personne ne comprend rien parce que je vous mets vous-même au défi comme moi d'ailleurs de comprendre quelque chose à ce qui se passe, c'est le travail de la justice de démêler cet écheveau d'une complexité absolue. Et, à partir de là, on s'excite, on considère que ce serait l'essentiel. Et nos électeurs et les Français ont raison et vous avez vous-même raison de dire qu'il est tout à fait déplorable qu'au lieu de parler de l'essentiel, on s'arrête à cela. A titre personnel, je trouve que c'est tout à fait inadmissible que l'on reste sur ces questions. Pour répondre à la question plus précise qui est celle d'une éventuelle question de confiance. D'abord, permettez moi de vous dire que cela ne relève que du chef de l'Etat et que se mettre à sa place en prétendant qu'il en faudrait une ou qu'il n'en faudrait pas une me paraît tout à fait sans aucun fondement et que cela n'est pas nécessaire. Il n'a jamais manqué de voix pour aucun texte du Gouvernement pour qu'il soit adopté. S'il s'était passé sur un texte, quel qu'il soit, ce qui s'est passé avant-hier à l'UDF, c'est-à-dire qu'un tiers du groupe ait voté avec le président du mouvement et les deux tiers aient voté différemment du président du mouvement, que seriez vous en train de me dire ? Et vous auriez raison. Mais on est en train de bâtir complètement une polémique artificielle. Je vous le dis, tout ne va pas bien sur le plan affectif, sur le plan des débats internes parce qu'il y en a et c'est normal à l'UMP. Mais pour ce qui est du travail politique et des résultats et de l'efficacité politique, c'est-à-dire que tout le monde, y compris les ministres qui seraient censés être les uns et les autres en position plus ou moins d'opposition personnelle, ils travaillent ensemble, ils ont des résultats. Et pour ce qui est de la majorité parlementaire, elle n'est jamais défaillante, elle est toujours là lorsqu'il s'agit de voter les textes et c'est bien là l'essentiel.
A. Hausser.- Donc les débats se passent à l'extérieur de l'hémicycle et quand il s'agit de voter tout le monde vote et tout le monde est d'accord ?
B. Accoyer.- Mais oui, c'est comme ça la vie politique : il y a un certain nombre qui ont envie de s'exprimer et qui vont dire ceci ou cela et, naturellement, il y a cet effet de loupe médiatique qui fait que lorsque sur 364 députés, 5, 10, 15, et même une vingtaine vont dire des choses, une cinquantaine si vous voulez, ça fait à peine 10 %, vont dire des choses qui paraissent décalées par rapport à l'immense majorité qui est au travail, eh bien on ne s'occupe que d'eux. Mais occupons-nous, comme nous les députés nous devons nous occuper de cette France qui travaille, qui s'active et qui fait l'essentiel du pays, occupons-nous de ceux qui eux aussi travaillent et ne sont pas dans les petites phrases.
A. Hausser.- Vous parliez du président de l'UDF, c'est-à-dire de F. Bayrou qui a voté la censure, il a été suivi par dix députés de son mouvement et vous avez parlé de représailles à leur encontre, c'est dire qu'ils vont trouver des candidats UMP sur leur chemin, il y aura des représailles contre tous les députés UDF ou simplement contre ceux qui on voté la censure ?
B. Accoyer.- Ce qui ne paraît pas très important, c'est ce qui se passera au moment des prochaines élections parce qu'il y aura beaucoup de choses qui seront intervenues entre temps, notamment la présidentielle. Ce qui me paraît important, c'est ce qui se passe aujourd'hui. C'est-à-dire, lorsque vous êtes élu, vous êtes élu sur un contrat, vous êtes élu avec des alliés, vous êtes élu sur une position : vous êtes à droite, vous êtes à gauche mais les électeurs sont en droit de savoir où vous êtes. Vous n'avez pas la possibilité de changer en cours de mandat ou alors il faut repasser préalablement devant les électeurs. Et ce qui s'est passé à l'UDF est surtout grave dans le fait que l'UDF a éclaté. Vous avez onze parlementaires sur trente qui ont voté de façon tout à fait opposée aux autres et on en fait l'essentiel de l'activité politique. Je pense qu'il faut ramener les choses à leur juste niveau. Regardons encore les problèmes concrets qui concernent les Français et pas les petites manoeuvres politiciennes et existentielles pour un certain nombre d'entre elles.
A. Hausser.- On est réélu sur un bilan ?
B. Accoyer.- Un bilan ça compte. Et ce qui compte encore plus, c'est l'avenir, c'est le projet. Mais vous conviendrez que d'avoir réformé les retraites, d'avoir réformé l'assurance maladie, d'avoir restauré le fonctionnement de la justice et d'avoir maîtrisé la délinquance, ce sont quand même des éléments importants, d'avoir agi en faveur de la délinquance, des handicapés et des personnes âgées et je pourrais continuer la liste longtemps, c'est quand même important.
A. Hausser.- On aura le temps de l'égrener, êtes-vous favorable à la proposition de loi sur la reconnaissance du génocide arménien ?
B. Accoyer.- Puisque vous me posez la question, vous allez me permettre de revenir quelques semaines ou quelques mois en arrière. Il y a eu, il y a quelques mois, à propos de l'article 4 de la loi de février 2005, une grande polémique dans le pays pour savoir s'il fallait ou non légiférer sur les faits historiques, quelle que soit d'ailleurs leur gravité et leur dimension absolument dramatique et affreuse. Il y a eu un consensus politique, à ce moment-là, pour dire que la France ne pouvait pas être le seul pays du monde qui écrirait 1 'histoire par la loi, parce que ça c'est ce qui se passe dans les pays totalitaires. Donc sur le principe de légiférer sur 1 'histoire, nous au groupe UMP, nous ne pensons pas qu'il faille le faire. Sur le texte, bien entendu, il y a une liberté de vote.Source http://www.ump.assemblee-nationale.fr, le 19 mai 2006
B. Accoyer.- A. Hausser, je vais vous inviter à regarder les choses non seulement telles qu'elles sont mais telles qu'elles vont. Vous avez dit qu'hier il y avait du monde dans l'hémicycle, c'est vrai. Vous avez dit qu'avant- hier, pour la motion de censure, il y en aurait eu moins que d'habitude pour une motion de censure, cela c'est faux. C'est une campagne où l'on prétendrait que pour les motions de censure, alors que seule l'opposition vote, les députés de la majorité devraient être présents pour écouter tous les discours qui, comme vous l'avez noté, sont toujours des discours extrêmement agressifs à l'égard de la majorité. Et, il s'est passé, pour cette motion de censure, exactement la même chose pour ce qui est de la présence des députés de la majorité dans l'hémicycle. Sauf qu'il y a eu une campagne de la part de certains de ceux qui ont voté la motion de censure, en prétendant qu'il y aurait eu beaucoup moins de monde. J'ajoute pour être vraiment complet, il y a eu quelques députés de l'UMP parce que c'est vrai qu'à l'UMP il y a des débats, il y a certains députés qui sont plus favorables à telle ou telle perspective politique, tel ou tel candidat potentiel à l'élection présidentielle, et que ceux-ci sont allés -mais c'est quelques uns -dire qu'il y aurait eu volontairement moins de monde. Mais c'est faux et je vous le dis tel que c'est parce que je suis un observateur particulièrement vigilant de ce genre de débats.
A. Hausser.- Vous connaissez bien votre maison, c'est sûr, mais vous avouerez que dans pareilles circonstances, le Premier ministre, s'il était soutenu, aurait eu besoin d'avoir une manifestation de ce soutien de la part de ses troupes.
B. Accoyer.- Il y avait un nombre de députés considérable, ils se sont levés pour l'applaudir mais je vais venir maintenant sur le fond. Pourquoi cette campagne prétendant qu'il n'y aurait pas eu beaucoup de monde alors qu'ils n'avaient pas à être là ? Il n'y a aucune obligation d'être là. Vous voulez que je vous dise pourquoi, parce qu'on ne veut pas parler du fond, on ne veut pas parler des résultats qui sont ceux de la majorité et qui sont ceux du Gouvernement, c'est-à-dire les chiffres du chômage, c'est-à-dire la sécurité, c'est-à-dire la croissance, c'est-à-dire, la reprise de l'activité, c'est-à-dire un record dans le nombre de permis de construire et le nombre de logements sociaux qui sont réalisés...
A. Hausser.- Vous arrivez à vous faire entendre quand vous dites tout cela ? "On" ! Pourquoi "on" ?
B. Accoyer.- Mais pourquoi ne veut-on pas écouter cela, et que l'on s'arrête à des questions de pure fonne qui de surcroît, sont au coeur de toute polémique parce que la politique c'est très souvent de la polémique politicienne. Cela n'est pas intéressant, les Français sont in intéressés par cela. Ce qui les intéresse, c'est leur emploi, leur pouvoir d'achat, leur sécurité.
A. Hausser.- Ce n'est pas tout à fait ce que l'on nous rapporte et ce que nous rapportent vos collègues quand ils rentrent de leurs circonscriptions. Ils nous disent que les Français sont agacés par l'affaire Cleartsream, qu'ils aimeraient une clarification politique. Et d'ailleurs, je crois que même les amis du Premier ministre souhaiteraient obtenir une clarification politique puisqu' hier, un des proches du Premier ministre, qui est G. Tron, député UMP, a suggéré l'instauration d'un vote de confiance, comme cela on y verrait plus clair.
B. Accoyer.- Vous avez tout à fait raison, cet emballement médiatique, cet emballement autour de rumeurs, autour de pièces tronquées publiées dans la presse alors qu'elles sont couvertes par le secret de l'instruction, dans un dossier où personne ne comprend rien parce que je vous mets vous-même au défi comme moi d'ailleurs de comprendre quelque chose à ce qui se passe, c'est le travail de la justice de démêler cet écheveau d'une complexité absolue. Et, à partir de là, on s'excite, on considère que ce serait l'essentiel. Et nos électeurs et les Français ont raison et vous avez vous-même raison de dire qu'il est tout à fait déplorable qu'au lieu de parler de l'essentiel, on s'arrête à cela. A titre personnel, je trouve que c'est tout à fait inadmissible que l'on reste sur ces questions. Pour répondre à la question plus précise qui est celle d'une éventuelle question de confiance. D'abord, permettez moi de vous dire que cela ne relève que du chef de l'Etat et que se mettre à sa place en prétendant qu'il en faudrait une ou qu'il n'en faudrait pas une me paraît tout à fait sans aucun fondement et que cela n'est pas nécessaire. Il n'a jamais manqué de voix pour aucun texte du Gouvernement pour qu'il soit adopté. S'il s'était passé sur un texte, quel qu'il soit, ce qui s'est passé avant-hier à l'UDF, c'est-à-dire qu'un tiers du groupe ait voté avec le président du mouvement et les deux tiers aient voté différemment du président du mouvement, que seriez vous en train de me dire ? Et vous auriez raison. Mais on est en train de bâtir complètement une polémique artificielle. Je vous le dis, tout ne va pas bien sur le plan affectif, sur le plan des débats internes parce qu'il y en a et c'est normal à l'UMP. Mais pour ce qui est du travail politique et des résultats et de l'efficacité politique, c'est-à-dire que tout le monde, y compris les ministres qui seraient censés être les uns et les autres en position plus ou moins d'opposition personnelle, ils travaillent ensemble, ils ont des résultats. Et pour ce qui est de la majorité parlementaire, elle n'est jamais défaillante, elle est toujours là lorsqu'il s'agit de voter les textes et c'est bien là l'essentiel.
A. Hausser.- Donc les débats se passent à l'extérieur de l'hémicycle et quand il s'agit de voter tout le monde vote et tout le monde est d'accord ?
B. Accoyer.- Mais oui, c'est comme ça la vie politique : il y a un certain nombre qui ont envie de s'exprimer et qui vont dire ceci ou cela et, naturellement, il y a cet effet de loupe médiatique qui fait que lorsque sur 364 députés, 5, 10, 15, et même une vingtaine vont dire des choses, une cinquantaine si vous voulez, ça fait à peine 10 %, vont dire des choses qui paraissent décalées par rapport à l'immense majorité qui est au travail, eh bien on ne s'occupe que d'eux. Mais occupons-nous, comme nous les députés nous devons nous occuper de cette France qui travaille, qui s'active et qui fait l'essentiel du pays, occupons-nous de ceux qui eux aussi travaillent et ne sont pas dans les petites phrases.
A. Hausser.- Vous parliez du président de l'UDF, c'est-à-dire de F. Bayrou qui a voté la censure, il a été suivi par dix députés de son mouvement et vous avez parlé de représailles à leur encontre, c'est dire qu'ils vont trouver des candidats UMP sur leur chemin, il y aura des représailles contre tous les députés UDF ou simplement contre ceux qui on voté la censure ?
B. Accoyer.- Ce qui ne paraît pas très important, c'est ce qui se passera au moment des prochaines élections parce qu'il y aura beaucoup de choses qui seront intervenues entre temps, notamment la présidentielle. Ce qui me paraît important, c'est ce qui se passe aujourd'hui. C'est-à-dire, lorsque vous êtes élu, vous êtes élu sur un contrat, vous êtes élu avec des alliés, vous êtes élu sur une position : vous êtes à droite, vous êtes à gauche mais les électeurs sont en droit de savoir où vous êtes. Vous n'avez pas la possibilité de changer en cours de mandat ou alors il faut repasser préalablement devant les électeurs. Et ce qui s'est passé à l'UDF est surtout grave dans le fait que l'UDF a éclaté. Vous avez onze parlementaires sur trente qui ont voté de façon tout à fait opposée aux autres et on en fait l'essentiel de l'activité politique. Je pense qu'il faut ramener les choses à leur juste niveau. Regardons encore les problèmes concrets qui concernent les Français et pas les petites manoeuvres politiciennes et existentielles pour un certain nombre d'entre elles.
A. Hausser.- On est réélu sur un bilan ?
B. Accoyer.- Un bilan ça compte. Et ce qui compte encore plus, c'est l'avenir, c'est le projet. Mais vous conviendrez que d'avoir réformé les retraites, d'avoir réformé l'assurance maladie, d'avoir restauré le fonctionnement de la justice et d'avoir maîtrisé la délinquance, ce sont quand même des éléments importants, d'avoir agi en faveur de la délinquance, des handicapés et des personnes âgées et je pourrais continuer la liste longtemps, c'est quand même important.
A. Hausser.- On aura le temps de l'égrener, êtes-vous favorable à la proposition de loi sur la reconnaissance du génocide arménien ?
B. Accoyer.- Puisque vous me posez la question, vous allez me permettre de revenir quelques semaines ou quelques mois en arrière. Il y a eu, il y a quelques mois, à propos de l'article 4 de la loi de février 2005, une grande polémique dans le pays pour savoir s'il fallait ou non légiférer sur les faits historiques, quelle que soit d'ailleurs leur gravité et leur dimension absolument dramatique et affreuse. Il y a eu un consensus politique, à ce moment-là, pour dire que la France ne pouvait pas être le seul pays du monde qui écrirait 1 'histoire par la loi, parce que ça c'est ce qui se passe dans les pays totalitaires. Donc sur le principe de légiférer sur 1 'histoire, nous au groupe UMP, nous ne pensons pas qu'il faille le faire. Sur le texte, bien entendu, il y a une liberté de vote.Source http://www.ump.assemblee-nationale.fr, le 19 mai 2006