Texte intégral
Monsieur le Président de la CCIP (Pierre SIMON),
Monsieur le Directeur de Grégoire Ferrandi (Gérard de MARCILLAC),
Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Ami(e)s,
Je tiens en premier lieu à remercier très chaleureusement le directeur de l'école Grégoire-Ferrandi, qui nous accueille aujourd'hui malgré l'organisation de nombreux examens dans son établissement.
Etablissement dont la notoriété s'accroît chaque année comme en témoignent les nombreuses demandes d'inscription que vous devez refuser en cuisine, en pâtisserie ou pour le service en salle.
Ce succès s'explique aisément : vos élèves, quel que soit leur niveau, obtiennent d'excellents résultats dans leurs cursus et les professions artisanales que vous défendez disposent ici d'une vitrine particulièrement attractive.
Alors que nous sommes entrés, depuis la crise du CPE, dans une vaste et nécessaire réflexion sur le lien à établir entre l'Université et le monde professionnel, l'afflux d'adultes en quête de reconversion ou d'étudiants post-bac dans vos filières est le signe d'une profonde et salutaire évolution des esprits.
Mes remerciements vont également et naturellement à Pierre SIMON, Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, Nicolas JACQUET, Directeur général de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris et à toute l'équipe du Centre d'Observation Economique, son président Eric HAYAT, son directeur Jean-Luc BIACABE ainsi que son directeur scientifique Christian de BOISSIEU.
Le séminaire qui nous a réuni ce matin a permis de brosser un portrait rapide mais assez complet, je crois, des perspectives d'évolution du tourisme à l'échelle de Paris et de sa proche périphérie.
Après une visite de Disneyland Resort Paris en octobre 2005, ce séminaire monté en collaboration avec le COE et la CCIP est la 2ème étape d'une sorte de « tournée de l'emploi touristique » que j'ai engagée dans le cadre de la bataille pour l'emploi.
Le choix de Paris et de sa Chambre de Commerce et d'Industrie s'est imposé : 1ère CCI de France et d'Europe, elle représente 310 000 entreprises et « pèse » 20% du PIB national.
Paris est la capitale de la première destination touristique mondiale et, après une année 2005 particulièrement performante en terme de fréquentation, elle a accueilli 26 millions de visiteurs.
Le tourisme est, enfin, la première activité et le premier employeur de la capitale avec 140 000 emplois directs et autant d'emplois indirects.
La CCIP est particulièrement sensibilisée aux problématiques concernant le tourisme d'affaires puisqu'elle gère les 3 principaux parcs d'exposition du Bourget, de la Porte de Versailles et de Villepinte, pour lequel un ambitieux projet d'extension est prévu sur la commune du TREMBLAY.
Mais la table ronde organisée ce matin ont permis aussi de mieux appréhender d'autres facettes du tourisme francilien qui ont déjà ou auront prochainement des répercussions importantes sur les emplois touristiques.
La montée en puissance du commerce électronique, par exemple, ne modifie pas simplement le mode de commercialisation des produits touristiques.
Elle influe très directement sur la nature même des emplois touristiques : la compagnie anglaise British Airways a récemment annoncé la suppression de
4 000 postes de commerciaux rendus inutiles par la progression très rapide de ses ventes sur internet.
De la même manière, la décision du groupe ACCOR de renoncer à sa participation dans le réseau de distribution Carlson Wagon-lits Travel (CWT) montre que le groupe hôtelier souhaite privilégier internet pour vendre ses chambres d'hôtel, sans renoncer pour autant à un partenariat avec les agences de voyages.
En revanche, les métiers de la relation client à distance bénéficient d'une reconnaissance et même, depuis peu de temps, d'une certification par le Ministère de l'emploi.
Dans le même temps, la segmentation des ventes induite par l'entrée en vigueur de la commission zéro oblige les agents de voyage à se muer en conseillers hautement qualifiés pour justifier les frais de service perçus sur la vente de prestations toujours plus complexes.
Et dans ce contexte de mutation rapide des métiers de l'accueil et du voyage, mon Ministère s'est fixé plusieurs priorités :
1. développer le potentiel d'emplois en qualifiant l'offre et en dynamisant la demande touristique ;
2. Mettre à disposition des acteurs touristiques de nouveaux outils dans le cadre de la « bataille pour l'emploi » ;
3. Améliorer la visibilité des emplois et des formations pour offrir une meilleure reconnaissance aux métiers du tourisme ;
Premier point : optimiser le potentiel d'emplois. On recense en France 760 000 emplois salariés liés au tourisme. 84% de ces emplois se trouvent dans l'hôtellerie et dans la restauration.
Ce secteur est le 3ème employeur en volume derrière la construction et les services aux entreprises. Et malgré les difficultés de recrutement qu'il rencontre, c'est un secteur fortement créateur d'emplois puisque pour l'ensemble de l'année 2005, 15 700 nouveaux emplois ont vu le jour.
Il est donc primordial de maintenir et de renforcer un niveau de fréquentation touristique susceptible d'entretenir cette dynamique.
C'est ce que nous avons fait en modernisant notre stratégie de promotion avec un nouveau plan marketing qui cible prioritairement les marchés les plus rémunérateurs. Maison de la France vise un objectif de 40 milliards de recettes internationales d'ici 2010, contre 32 en 2004.
Volet complémentaire de cette stratégie : la qualification de notre offre grâce au Plan Qualité Tourisme, une démarche nationale qui regroupe désormais 14 réseaux et fédérations professionnelles dans les secteurs de l'hébergement, de la restauration et de l'accueil. A terme, 15 000 entreprises devraient être labellisées « Qualité Tourisme ».
Deuxième point : mettre à disposition des professionnels de nouveaux instruments dans le cadre de la bataille pour l'emploi.
Le Contrat Nouvelle Embauche, conçu pour faciliter l'emploi dans les PME, s'est révélé parfaitement adapté aux emplois du tourisme puisque les PME et les TPE sont très majoritaires dans nos professions.
355 000 intentions d'embauche ont été dénombrées par l'ACOSS/URSSAF depuis septembre 2005, soit 11,4% des embauches totales et 13,2% dans le secteur HCR, ce qui montre l'intérêt de nos professionnels pour ce type de contrat.
Ces résultats sont encourageants car selon les études de Fiducial, 1/3 de ces embauches n'auraient pas vu le jour sous une autre forme. Le CNE a donc véritablement permis de lever le verrou à l'embauche dans les entreprises de petite taille, comme nous le souhaitions.
Autre axe majeur : le soutien au secteur HCR, pour lequel nous poursuivons à Bruxelles la difficile quête de la TVA à 5,5%.
En attendant, le contrat de croissance l'hôtellerie-restauration, que je viens de signer avec mon collègue des PME Renaud DUTREIL, permettra aux professionnels d'accompagner la création d'emplois grâce notamment à un nouveau dispositif d'allègement de charges.
Un volet tourisme a été inclus qui dote Maison de la France d'un budget supplémentaire de 20 millions d'euros sur 3 ans pour valoriser l'offre du secteur HCR sur les marchés étrangers, tandis que le Plan Qualité Tourisme bénéficiera d'une accélération.
Troisième axe : Améliorer la visibilité de nos métiers et de nos formations pour une plus grande reconnaissance des métiers du tourisme.
Au total, les emplois directs du tourisme sont évalués à environ 1 million, auxquels il convient d'ajouter 1 million d'emplois indirects et induits.
Mais au-delà de la simple comptabilité, mieux conna??tre les contours précis de notre économie touristique est un préalable indispensable pour valoriser des emplois et des formations.
C'est pourquoi j'ai demandé, parmi les nombreuses mesures du 1er CIT, qu'une étude exhaustive soit menée sur les emplois, les formations et les qualifications du secteur touristique.
Cette étude, menée par le CEREQ, sera bientôt disponible et permettra aux décideurs publics de mieux prendre en compte les enjeux du développement touristique pour leurs territoires.
Le ministère délégué au Tourisme participe également, aux côtés de l'UMIH, de la FAFIH et du Ministère en charge des PME à la campagne « des métiers, un avenir » afin de communiquer sur l'attractivité réelle du secteur HCR qui offre des métiers nobles, où le contact humain est primordial, l'ascenseur social encore efficace et l'ouverture sur le monde une donnée quotidienne.
L'enjeu, enfin, primordial de la formation et de la recherche fait l'objet d'une attention particulière au sein de mes services depuis 4 ans.
J'ai constitué un groupe de travail qui se réunit tous les mois avec les formations universitaires touristiques.
Il est prévu, dans le cadre de la loi sur la recherche, d'affecter des postes d'ingénieurs de recherche pour le réseau national. Une réflexion est également en cours pour la création de pôles d'excellences en enseignement supérieur et recherche.
Enfin, une Université d'été, dédiée à l'état et aux perspectives des recherches et formations du tourisme, va se tenir à Gréoux les Bains le 6 et 7 juillet prochains, en présence de François GOULARD, ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la recherche.
Il s'agit de montrer que le tourisme peut non seulement jouer un rôle d'intégration sociale pour les personnes les moins qualifiées en leur offrant de vraies perspectives d'avenir, mais aussi qu'il conduit à des carrières prestigieuses à partir de diplômes de 3ème cycle très qualifiants.
Les travaux de cette matinée nous auront donc permis, Mesdames et Messieurs, de faire un large tour d'horizon des potentialités de notre fréquentation touristique en terme d'emplois.
Il est essentiel que cette dimension soit parfaitement intégrée par nos concitoyens car le tourisme ne se résume pas à une combinaison linéaire de prestations assemblées par des professionnels.
Chaque maillon de la chaîne participe à la réussite de l'ensemble et c'est la qualité générale de l'accueil qui lui est réservé que le touriste retiendra finalement.
Cette interrelation entre les acteurs a également une profonde incidence pour le tourisme d'affaires.
C'est pourquoi le Premier ministre nous a confié, avec ma collègue Christine LAGARDE, ministre déléguée au Commerce extérieur, une mission à l'occasion du séminaire gouvernemental sur l'attractivité du 22 mai dernier afin de formuler des propositions pour restaurer la compétitivité des Foires, Salons et expositions.
Une concertation avec l'ensemble des familles professionnelles a débuté. La CCIP y prend naturellement toute sa place afin de faire émerger un ensemble de propositions concrètes à l'automne.
Nous aurons donc de nouvelles occasions de rencontres, ce dont je me réjouis au regard de la qualité de nos contacts et de la convivialité constructive de ces travaux.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 21 juin 2006
Monsieur le Directeur de Grégoire Ferrandi (Gérard de MARCILLAC),
Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Ami(e)s,
Je tiens en premier lieu à remercier très chaleureusement le directeur de l'école Grégoire-Ferrandi, qui nous accueille aujourd'hui malgré l'organisation de nombreux examens dans son établissement.
Etablissement dont la notoriété s'accroît chaque année comme en témoignent les nombreuses demandes d'inscription que vous devez refuser en cuisine, en pâtisserie ou pour le service en salle.
Ce succès s'explique aisément : vos élèves, quel que soit leur niveau, obtiennent d'excellents résultats dans leurs cursus et les professions artisanales que vous défendez disposent ici d'une vitrine particulièrement attractive.
Alors que nous sommes entrés, depuis la crise du CPE, dans une vaste et nécessaire réflexion sur le lien à établir entre l'Université et le monde professionnel, l'afflux d'adultes en quête de reconversion ou d'étudiants post-bac dans vos filières est le signe d'une profonde et salutaire évolution des esprits.
Mes remerciements vont également et naturellement à Pierre SIMON, Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, Nicolas JACQUET, Directeur général de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris et à toute l'équipe du Centre d'Observation Economique, son président Eric HAYAT, son directeur Jean-Luc BIACABE ainsi que son directeur scientifique Christian de BOISSIEU.
Le séminaire qui nous a réuni ce matin a permis de brosser un portrait rapide mais assez complet, je crois, des perspectives d'évolution du tourisme à l'échelle de Paris et de sa proche périphérie.
Après une visite de Disneyland Resort Paris en octobre 2005, ce séminaire monté en collaboration avec le COE et la CCIP est la 2ème étape d'une sorte de « tournée de l'emploi touristique » que j'ai engagée dans le cadre de la bataille pour l'emploi.
Le choix de Paris et de sa Chambre de Commerce et d'Industrie s'est imposé : 1ère CCI de France et d'Europe, elle représente 310 000 entreprises et « pèse » 20% du PIB national.
Paris est la capitale de la première destination touristique mondiale et, après une année 2005 particulièrement performante en terme de fréquentation, elle a accueilli 26 millions de visiteurs.
Le tourisme est, enfin, la première activité et le premier employeur de la capitale avec 140 000 emplois directs et autant d'emplois indirects.
La CCIP est particulièrement sensibilisée aux problématiques concernant le tourisme d'affaires puisqu'elle gère les 3 principaux parcs d'exposition du Bourget, de la Porte de Versailles et de Villepinte, pour lequel un ambitieux projet d'extension est prévu sur la commune du TREMBLAY.
Mais la table ronde organisée ce matin ont permis aussi de mieux appréhender d'autres facettes du tourisme francilien qui ont déjà ou auront prochainement des répercussions importantes sur les emplois touristiques.
La montée en puissance du commerce électronique, par exemple, ne modifie pas simplement le mode de commercialisation des produits touristiques.
Elle influe très directement sur la nature même des emplois touristiques : la compagnie anglaise British Airways a récemment annoncé la suppression de
4 000 postes de commerciaux rendus inutiles par la progression très rapide de ses ventes sur internet.
De la même manière, la décision du groupe ACCOR de renoncer à sa participation dans le réseau de distribution Carlson Wagon-lits Travel (CWT) montre que le groupe hôtelier souhaite privilégier internet pour vendre ses chambres d'hôtel, sans renoncer pour autant à un partenariat avec les agences de voyages.
En revanche, les métiers de la relation client à distance bénéficient d'une reconnaissance et même, depuis peu de temps, d'une certification par le Ministère de l'emploi.
Dans le même temps, la segmentation des ventes induite par l'entrée en vigueur de la commission zéro oblige les agents de voyage à se muer en conseillers hautement qualifiés pour justifier les frais de service perçus sur la vente de prestations toujours plus complexes.
Et dans ce contexte de mutation rapide des métiers de l'accueil et du voyage, mon Ministère s'est fixé plusieurs priorités :
1. développer le potentiel d'emplois en qualifiant l'offre et en dynamisant la demande touristique ;
2. Mettre à disposition des acteurs touristiques de nouveaux outils dans le cadre de la « bataille pour l'emploi » ;
3. Améliorer la visibilité des emplois et des formations pour offrir une meilleure reconnaissance aux métiers du tourisme ;
Premier point : optimiser le potentiel d'emplois. On recense en France 760 000 emplois salariés liés au tourisme. 84% de ces emplois se trouvent dans l'hôtellerie et dans la restauration.
Ce secteur est le 3ème employeur en volume derrière la construction et les services aux entreprises. Et malgré les difficultés de recrutement qu'il rencontre, c'est un secteur fortement créateur d'emplois puisque pour l'ensemble de l'année 2005, 15 700 nouveaux emplois ont vu le jour.
Il est donc primordial de maintenir et de renforcer un niveau de fréquentation touristique susceptible d'entretenir cette dynamique.
C'est ce que nous avons fait en modernisant notre stratégie de promotion avec un nouveau plan marketing qui cible prioritairement les marchés les plus rémunérateurs. Maison de la France vise un objectif de 40 milliards de recettes internationales d'ici 2010, contre 32 en 2004.
Volet complémentaire de cette stratégie : la qualification de notre offre grâce au Plan Qualité Tourisme, une démarche nationale qui regroupe désormais 14 réseaux et fédérations professionnelles dans les secteurs de l'hébergement, de la restauration et de l'accueil. A terme, 15 000 entreprises devraient être labellisées « Qualité Tourisme ».
Deuxième point : mettre à disposition des professionnels de nouveaux instruments dans le cadre de la bataille pour l'emploi.
Le Contrat Nouvelle Embauche, conçu pour faciliter l'emploi dans les PME, s'est révélé parfaitement adapté aux emplois du tourisme puisque les PME et les TPE sont très majoritaires dans nos professions.
355 000 intentions d'embauche ont été dénombrées par l'ACOSS/URSSAF depuis septembre 2005, soit 11,4% des embauches totales et 13,2% dans le secteur HCR, ce qui montre l'intérêt de nos professionnels pour ce type de contrat.
Ces résultats sont encourageants car selon les études de Fiducial, 1/3 de ces embauches n'auraient pas vu le jour sous une autre forme. Le CNE a donc véritablement permis de lever le verrou à l'embauche dans les entreprises de petite taille, comme nous le souhaitions.
Autre axe majeur : le soutien au secteur HCR, pour lequel nous poursuivons à Bruxelles la difficile quête de la TVA à 5,5%.
En attendant, le contrat de croissance l'hôtellerie-restauration, que je viens de signer avec mon collègue des PME Renaud DUTREIL, permettra aux professionnels d'accompagner la création d'emplois grâce notamment à un nouveau dispositif d'allègement de charges.
Un volet tourisme a été inclus qui dote Maison de la France d'un budget supplémentaire de 20 millions d'euros sur 3 ans pour valoriser l'offre du secteur HCR sur les marchés étrangers, tandis que le Plan Qualité Tourisme bénéficiera d'une accélération.
Troisième axe : Améliorer la visibilité de nos métiers et de nos formations pour une plus grande reconnaissance des métiers du tourisme.
Au total, les emplois directs du tourisme sont évalués à environ 1 million, auxquels il convient d'ajouter 1 million d'emplois indirects et induits.
Mais au-delà de la simple comptabilité, mieux conna??tre les contours précis de notre économie touristique est un préalable indispensable pour valoriser des emplois et des formations.
C'est pourquoi j'ai demandé, parmi les nombreuses mesures du 1er CIT, qu'une étude exhaustive soit menée sur les emplois, les formations et les qualifications du secteur touristique.
Cette étude, menée par le CEREQ, sera bientôt disponible et permettra aux décideurs publics de mieux prendre en compte les enjeux du développement touristique pour leurs territoires.
Le ministère délégué au Tourisme participe également, aux côtés de l'UMIH, de la FAFIH et du Ministère en charge des PME à la campagne « des métiers, un avenir » afin de communiquer sur l'attractivité réelle du secteur HCR qui offre des métiers nobles, où le contact humain est primordial, l'ascenseur social encore efficace et l'ouverture sur le monde une donnée quotidienne.
L'enjeu, enfin, primordial de la formation et de la recherche fait l'objet d'une attention particulière au sein de mes services depuis 4 ans.
J'ai constitué un groupe de travail qui se réunit tous les mois avec les formations universitaires touristiques.
Il est prévu, dans le cadre de la loi sur la recherche, d'affecter des postes d'ingénieurs de recherche pour le réseau national. Une réflexion est également en cours pour la création de pôles d'excellences en enseignement supérieur et recherche.
Enfin, une Université d'été, dédiée à l'état et aux perspectives des recherches et formations du tourisme, va se tenir à Gréoux les Bains le 6 et 7 juillet prochains, en présence de François GOULARD, ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la recherche.
Il s'agit de montrer que le tourisme peut non seulement jouer un rôle d'intégration sociale pour les personnes les moins qualifiées en leur offrant de vraies perspectives d'avenir, mais aussi qu'il conduit à des carrières prestigieuses à partir de diplômes de 3ème cycle très qualifiants.
Les travaux de cette matinée nous auront donc permis, Mesdames et Messieurs, de faire un large tour d'horizon des potentialités de notre fréquentation touristique en terme d'emplois.
Il est essentiel que cette dimension soit parfaitement intégrée par nos concitoyens car le tourisme ne se résume pas à une combinaison linéaire de prestations assemblées par des professionnels.
Chaque maillon de la chaîne participe à la réussite de l'ensemble et c'est la qualité générale de l'accueil qui lui est réservé que le touriste retiendra finalement.
Cette interrelation entre les acteurs a également une profonde incidence pour le tourisme d'affaires.
C'est pourquoi le Premier ministre nous a confié, avec ma collègue Christine LAGARDE, ministre déléguée au Commerce extérieur, une mission à l'occasion du séminaire gouvernemental sur l'attractivité du 22 mai dernier afin de formuler des propositions pour restaurer la compétitivité des Foires, Salons et expositions.
Une concertation avec l'ensemble des familles professionnelles a débuté. La CCIP y prend naturellement toute sa place afin de faire émerger un ensemble de propositions concrètes à l'automne.
Nous aurons donc de nouvelles occasions de rencontres, ce dont je me réjouis au regard de la qualité de nos contacts et de la convivialité constructive de ces travaux.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 21 juin 2006