Texte intégral
Monsieur le Ministre
Mesdames, Messieurs,
C'est la cinquième fois que nous nous retrouvons pour présenter le Budget du Tourisme dans le cadre, plus global, des crédits du Ministère des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer.
Comme les années précédentes, il s'inscrit, en 2007, dans un contexte général de maîtrise des dépenses publiques et de recherche d'une plus grande efficacité de l'Etat.
Pour autant, le secteur touristique bénéficie, et je m'en réjouis, d'une attention toute particulière de la part du Gouvernement.
Ainsi pour 2007, le budget du ministère délégué au Tourisme s'établit à 86,2 Meuros en autorisations d'engagement et à 83,7 Meuros en crédits de paiement, soit une augmentation respectivement de 8 % et de 7 % par rapport au budget initial de 2006.
Les moyens supplémentaires ainsi dégagés ont, pour l'essentiel, deux objets :
- poursuivre et renforcer nos actions en matière de promotion de la destination France à l'étranger ;
- contribuer au développement du Plan Qualité Tourisme pour favoriser la croissance des activités touristiques.
Ce budget permettra également de mettre en oeuvre le volet Tourisme du contrat de croissance dans le secteur de l'hôtellerie, des cafés et des restaurants et la poursuite des interventions territoriales de mon département ministériel.
Première priorité : la Promotion de l'image de la France
Si la France reste la première destination touristique mondiale avec 76 millions de visiteurs en 2005 (un chiffre supérieur à nos prévisions), elle doit faire face à une vive concurrence et défendre constamment ses atouts, qui sont considérables, sur un marché très volatil.
Le Groupement d'intérêt économique Maison de la France, chargé du développement des actions de promotion, verra donc sa dotation augmenter de 17 % atteignant ainsi un montant de 33,8 Meuros.
Il est à noter qu'en 5 ans, la contribution de l'Etat à Maison de la France aura crû de 23,5 %.
Deuxième priorité : Le développement du Plan Qualité Tourisme
Je rappelle que ce Plan doit permettre d'améliorer la qualité des prestations offertes sur l'ensemble du territoire français en modernisant les structures d'accueil, l'hébergement aussi bien que les activités de loisirs et en favorisant la professionalisation des acteurs.
Notre objectif est d'accroître la lisibilité de l'offre grâce à l'attribution de la marque Qualité Tourisme. Créée en 2005, celle-ci est identifiée par un logo-type, symbole de qualité établi selon des critères nationaux.
Cette marque de qualité a déjà été attribuée à plus d'un millier d'établissements dans le secteur de l'hôtellerie et à plus de 700 établissements dans le secteur des hébergements de plein air.
En 2007, près d'1Meuros seront consacrés à cette politique qui doit nous permettre de répondre à l'exigence d'un meilleur rapport qualité/prix, qui oriente de plus en plus le choix des consommateurs.
Troisième priorité : Le contrat de croissance dans le secteur de l'hôtellerie, des cafés et des restaurants.
Comme vous le savez, les organisations patronales de ce secteur et l'Etat ont signé un contrat de croissance en faveur de l'emploi et de la modernisation au printemps dernier.
Avec mon collègue Renaud Dutreil, le ministre des PME, du Commerce de l'Artisanat et des Professions Libérales, nous avons élaboré ce contrat qui vise notamment à favoriser l'emploi et l'attractivité du secteur touristique.
Dans ce cadre, le GIE Maison de la France développera des actions de promotion ciblées.
Quatrième priorité : Un développement touristique durable sur l'ensemble du territoire.
Un aménagement équilibré de la France nécessite une répartition plus homogène des touristes sur l'ensemble du territoire national, et particulièrement dans les zones rurales.
C'est en effet le rôle de l'Etat d'accompagner et de favoriser les investissements et le développement touristique dans ces zones. C'est pourquoi mon département ministériel consacrera en 2007, 2,5 Meuros aux pôles d'excellence rurale.
Il favorisera également, grâce à une dotation de 3,3 Meuros, des mesures en faveur d'un développement touristique durable.
A titre d'exemple, il participera à la création des vélo-routes et voies vertes particulièrement prisées de nos concitoyens.
Plus généralement, il favorisera un tourisme durable compatible avec la préservation de l'environnement.
En 2007, je souhaite encourager, au plan local, le développement de la responsabilité environnementale des acteurs économiques, notamment par une meilleure information des consommateurs, des professionnels et des collectivités territoriales.
La modernisation de l'Etat est également une des mes grandes préoccupations.
Depuis mon arrivée en 2002 à ce poste, j'ai particulièrement veillé à rationaliser l'organisation et le fonctionnement de mon administration pour une plus grande satisfaction de nos interlocuteurs.
C'est ainsi que j'ai créé le Groupement d'intérêt public ODIT France chargé de développer l'offre de produits touristiques.
De même, j'ai renouvelé le Conseil national du Tourisme, véritable Parlement du secteur touristique, pour lui donner plus d'efficacité et de réactivité.
Enfin, j'ai regroupé la plus grande partie des services et organismes dans la Maison du Tourisme pour développer les synergies et favoriser les échanges.
En 2007, j'achèverai cette modernisation par la mise en place du pôle social résultant de la fusion, d'ici la fin de l'année, de l'Agence nationale pour les chèques vacances avec le Groupement d'intérêt public Bourse solidarité vacances.
L'ANCV deviendra ainsi l'instrument privilégié de l'action sociale de mon département ministériel tant pour l'aide au départ des plus démunis que pour la rénovation des équipements de tourisme social.
Mesdames et Messieurs,
Le Tourisme représente 6,4 % du Produit intérieur brut français. Il est même redevenu en 2005 le premier poste excédentaire de la balance des paiements, avec un solde positif de 8,9 milliards d'euros.
Mais les marges de progression, compte tenu de l'évolution de notre société et de l'émergence de nouveaux marchés, sont considérables.
Il nous faut agir car il y a là une source majeure de créations d'emplois dont nous ne pouvons nous priver.
Croyez bien que nous y travaillons activement.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 28 septembre 2006
Mesdames, Messieurs,
C'est la cinquième fois que nous nous retrouvons pour présenter le Budget du Tourisme dans le cadre, plus global, des crédits du Ministère des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer.
Comme les années précédentes, il s'inscrit, en 2007, dans un contexte général de maîtrise des dépenses publiques et de recherche d'une plus grande efficacité de l'Etat.
Pour autant, le secteur touristique bénéficie, et je m'en réjouis, d'une attention toute particulière de la part du Gouvernement.
Ainsi pour 2007, le budget du ministère délégué au Tourisme s'établit à 86,2 Meuros en autorisations d'engagement et à 83,7 Meuros en crédits de paiement, soit une augmentation respectivement de 8 % et de 7 % par rapport au budget initial de 2006.
Les moyens supplémentaires ainsi dégagés ont, pour l'essentiel, deux objets :
- poursuivre et renforcer nos actions en matière de promotion de la destination France à l'étranger ;
- contribuer au développement du Plan Qualité Tourisme pour favoriser la croissance des activités touristiques.
Ce budget permettra également de mettre en oeuvre le volet Tourisme du contrat de croissance dans le secteur de l'hôtellerie, des cafés et des restaurants et la poursuite des interventions territoriales de mon département ministériel.
Première priorité : la Promotion de l'image de la France
Si la France reste la première destination touristique mondiale avec 76 millions de visiteurs en 2005 (un chiffre supérieur à nos prévisions), elle doit faire face à une vive concurrence et défendre constamment ses atouts, qui sont considérables, sur un marché très volatil.
Le Groupement d'intérêt économique Maison de la France, chargé du développement des actions de promotion, verra donc sa dotation augmenter de 17 % atteignant ainsi un montant de 33,8 Meuros.
Il est à noter qu'en 5 ans, la contribution de l'Etat à Maison de la France aura crû de 23,5 %.
Deuxième priorité : Le développement du Plan Qualité Tourisme
Je rappelle que ce Plan doit permettre d'améliorer la qualité des prestations offertes sur l'ensemble du territoire français en modernisant les structures d'accueil, l'hébergement aussi bien que les activités de loisirs et en favorisant la professionalisation des acteurs.
Notre objectif est d'accroître la lisibilité de l'offre grâce à l'attribution de la marque Qualité Tourisme. Créée en 2005, celle-ci est identifiée par un logo-type, symbole de qualité établi selon des critères nationaux.
Cette marque de qualité a déjà été attribuée à plus d'un millier d'établissements dans le secteur de l'hôtellerie et à plus de 700 établissements dans le secteur des hébergements de plein air.
En 2007, près d'1Meuros seront consacrés à cette politique qui doit nous permettre de répondre à l'exigence d'un meilleur rapport qualité/prix, qui oriente de plus en plus le choix des consommateurs.
Troisième priorité : Le contrat de croissance dans le secteur de l'hôtellerie, des cafés et des restaurants.
Comme vous le savez, les organisations patronales de ce secteur et l'Etat ont signé un contrat de croissance en faveur de l'emploi et de la modernisation au printemps dernier.
Avec mon collègue Renaud Dutreil, le ministre des PME, du Commerce de l'Artisanat et des Professions Libérales, nous avons élaboré ce contrat qui vise notamment à favoriser l'emploi et l'attractivité du secteur touristique.
Dans ce cadre, le GIE Maison de la France développera des actions de promotion ciblées.
Quatrième priorité : Un développement touristique durable sur l'ensemble du territoire.
Un aménagement équilibré de la France nécessite une répartition plus homogène des touristes sur l'ensemble du territoire national, et particulièrement dans les zones rurales.
C'est en effet le rôle de l'Etat d'accompagner et de favoriser les investissements et le développement touristique dans ces zones. C'est pourquoi mon département ministériel consacrera en 2007, 2,5 Meuros aux pôles d'excellence rurale.
Il favorisera également, grâce à une dotation de 3,3 Meuros, des mesures en faveur d'un développement touristique durable.
A titre d'exemple, il participera à la création des vélo-routes et voies vertes particulièrement prisées de nos concitoyens.
Plus généralement, il favorisera un tourisme durable compatible avec la préservation de l'environnement.
En 2007, je souhaite encourager, au plan local, le développement de la responsabilité environnementale des acteurs économiques, notamment par une meilleure information des consommateurs, des professionnels et des collectivités territoriales.
La modernisation de l'Etat est également une des mes grandes préoccupations.
Depuis mon arrivée en 2002 à ce poste, j'ai particulièrement veillé à rationaliser l'organisation et le fonctionnement de mon administration pour une plus grande satisfaction de nos interlocuteurs.
C'est ainsi que j'ai créé le Groupement d'intérêt public ODIT France chargé de développer l'offre de produits touristiques.
De même, j'ai renouvelé le Conseil national du Tourisme, véritable Parlement du secteur touristique, pour lui donner plus d'efficacité et de réactivité.
Enfin, j'ai regroupé la plus grande partie des services et organismes dans la Maison du Tourisme pour développer les synergies et favoriser les échanges.
En 2007, j'achèverai cette modernisation par la mise en place du pôle social résultant de la fusion, d'ici la fin de l'année, de l'Agence nationale pour les chèques vacances avec le Groupement d'intérêt public Bourse solidarité vacances.
L'ANCV deviendra ainsi l'instrument privilégié de l'action sociale de mon département ministériel tant pour l'aide au départ des plus démunis que pour la rénovation des équipements de tourisme social.
Mesdames et Messieurs,
Le Tourisme représente 6,4 % du Produit intérieur brut français. Il est même redevenu en 2005 le premier poste excédentaire de la balance des paiements, avec un solde positif de 8,9 milliards d'euros.
Mais les marges de progression, compte tenu de l'évolution de notre société et de l'émergence de nouveaux marchés, sont considérables.
Il nous faut agir car il y a là une source majeure de créations d'emplois dont nous ne pouvons nous priver.
Croyez bien que nous y travaillons activement.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 28 septembre 2006