Texte intégral
Monsieur le Ministre, cher François BAROIN,
Monsieur le Président de l'Association des Maires de France, cher Jacques PÉLISSARD,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les maires et élus d'Outre-Mer,
Chers Amis,
Permettez-moi de vous dire combien je suis heureux de vous accueillir à la présidence du Sénat, à l'occasion du 89ème Congrès des Maires et des Présidents de communautés de France.
Je souhaite à chacune et à chacun d'entre vous la plus cordiale bienvenue au Sénat de la République, la maison des collectivités territoriales de métropole et d'outre-mer, votre Maison.
D'emblée, je veux remercier très chaleureusement François BAROIN, ministre de l'outre-mer, qui, une nouvelle fois, nous fait l'honneur de sa présence.
Homme de dialogue et d'écoute, François BAROIN est un ministre talentueux, efficace, sympathique et apprécié de tous. Il bénéficie -il le sait- de toute mon estime et de toute mon amitié.
Mes chers amis, cette réception amicale et fraternelle, constitue pour moi une nouvelle occasion de saluer le courage, l'abnégation et le dévouement de celles et de ceux qui font vivre la démocratie locale.
Vous l'avez compris, je veux rendre hommage à tous les maires et élus locaux qui consacrent toute leur énergie et beaucoup de leur temps au service de nos concitoyens, sans que leur engagement soit reconnu à sa juste valeur.
En tant que Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière investie par la Constitution de la noble mission de représenter les collectivités territoriales de la République, je veux aussi saisir l'occasion de cette sympathique manifestation pour marquer, une fois encore, mon profond attachement, et celui du Sénat tout entier, à l'outre-mer.
L'outre-mer constitue une véritable chance pour la République, un extraordinaire atout pour la France et une immense fierté pour chacun d'entre nous.
Je vous rassure, l'heure étant à la convivialité, je ne serai pas long. Je veux juste vous dire quelques mots sur l'évolution institutionnelle et statutaire de l'outre-mer.
Comme vous le savez, le Sénat s'est battu et a obtenu l'incorporation dans le marbre de notre Constitution de principes forts et protecteurs de l'autonomie locale, qui garantissent la libre administration des collectivités territoriales de métropole et d'Outre-Mer.
La reconnaissance pour l'outre-mer du droit à la différence statutaire, librement consentie, comme la faculté de recourir à l'expérimentation constituent une étape fondamentale.
Une étape qui consacre la diversité de nos territoires sans rompre le caractère unitaire de la République.
L'unité dans la diversité, c'est, en effet, une certaine conception de la décentralisation fondée sur le refus de l'uniformité, l'application de la subsidiarité et l'adaptation aux spécificités locales. Il s'agit de jeter les bases d'une décentralisation sur mesure.
C'est tout le sens des projets de loi organique et ordinaire portant « dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l'outre-mer », que le Sénat a récemment adoptés, qui donnent corps à la faculté offerte aux départements et régions d'Outre-Mer d'adapter localement les lois et règlements, conformément à l'article 73 de notre Constitution, et transforment les communes de Saint-Barthélémy et Saint-Martin en collectivités d'Outre-Mer régies par l'article 74 de la Constitution.
Mes chers amis, au terme de ce bref tour d'horizon, vous l'aurez compris, j'ai plus que jamais foi en l'avenir de l'outre-mer.
De Papeete à Nouméa, de Wallis-et-Futuna à Saint-Pierre-et-Miquelon, des Antilles à la Réunion en passant par la Guyane et Mayotte, il appartient à chacun d'entre vous de faire battre le coeur de l'outre-mer, au sein de la République.
Ensemble, défendons cette conception de l'unité dans la diversité, comme une certaine idée de la République fondée sur l'attachement à un socle de valeurs communes et l'appartenance à la communauté française.
Je vous remercie de votre attention et vous souhaite un excellent séjour à Paris.Source http://www.senat.gouv.fr, le 24 novembre 2006
Monsieur le Président de l'Association des Maires de France, cher Jacques PÉLISSARD,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les maires et élus d'Outre-Mer,
Chers Amis,
Permettez-moi de vous dire combien je suis heureux de vous accueillir à la présidence du Sénat, à l'occasion du 89ème Congrès des Maires et des Présidents de communautés de France.
Je souhaite à chacune et à chacun d'entre vous la plus cordiale bienvenue au Sénat de la République, la maison des collectivités territoriales de métropole et d'outre-mer, votre Maison.
D'emblée, je veux remercier très chaleureusement François BAROIN, ministre de l'outre-mer, qui, une nouvelle fois, nous fait l'honneur de sa présence.
Homme de dialogue et d'écoute, François BAROIN est un ministre talentueux, efficace, sympathique et apprécié de tous. Il bénéficie -il le sait- de toute mon estime et de toute mon amitié.
Mes chers amis, cette réception amicale et fraternelle, constitue pour moi une nouvelle occasion de saluer le courage, l'abnégation et le dévouement de celles et de ceux qui font vivre la démocratie locale.
Vous l'avez compris, je veux rendre hommage à tous les maires et élus locaux qui consacrent toute leur énergie et beaucoup de leur temps au service de nos concitoyens, sans que leur engagement soit reconnu à sa juste valeur.
En tant que Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière investie par la Constitution de la noble mission de représenter les collectivités territoriales de la République, je veux aussi saisir l'occasion de cette sympathique manifestation pour marquer, une fois encore, mon profond attachement, et celui du Sénat tout entier, à l'outre-mer.
L'outre-mer constitue une véritable chance pour la République, un extraordinaire atout pour la France et une immense fierté pour chacun d'entre nous.
Je vous rassure, l'heure étant à la convivialité, je ne serai pas long. Je veux juste vous dire quelques mots sur l'évolution institutionnelle et statutaire de l'outre-mer.
Comme vous le savez, le Sénat s'est battu et a obtenu l'incorporation dans le marbre de notre Constitution de principes forts et protecteurs de l'autonomie locale, qui garantissent la libre administration des collectivités territoriales de métropole et d'Outre-Mer.
La reconnaissance pour l'outre-mer du droit à la différence statutaire, librement consentie, comme la faculté de recourir à l'expérimentation constituent une étape fondamentale.
Une étape qui consacre la diversité de nos territoires sans rompre le caractère unitaire de la République.
L'unité dans la diversité, c'est, en effet, une certaine conception de la décentralisation fondée sur le refus de l'uniformité, l'application de la subsidiarité et l'adaptation aux spécificités locales. Il s'agit de jeter les bases d'une décentralisation sur mesure.
C'est tout le sens des projets de loi organique et ordinaire portant « dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l'outre-mer », que le Sénat a récemment adoptés, qui donnent corps à la faculté offerte aux départements et régions d'Outre-Mer d'adapter localement les lois et règlements, conformément à l'article 73 de notre Constitution, et transforment les communes de Saint-Barthélémy et Saint-Martin en collectivités d'Outre-Mer régies par l'article 74 de la Constitution.
Mes chers amis, au terme de ce bref tour d'horizon, vous l'aurez compris, j'ai plus que jamais foi en l'avenir de l'outre-mer.
De Papeete à Nouméa, de Wallis-et-Futuna à Saint-Pierre-et-Miquelon, des Antilles à la Réunion en passant par la Guyane et Mayotte, il appartient à chacun d'entre vous de faire battre le coeur de l'outre-mer, au sein de la République.
Ensemble, défendons cette conception de l'unité dans la diversité, comme une certaine idée de la République fondée sur l'attachement à un socle de valeurs communes et l'appartenance à la communauté française.
Je vous remercie de votre attention et vous souhaite un excellent séjour à Paris.Source http://www.senat.gouv.fr, le 24 novembre 2006