Texte intégral
Messieurs les Présidents,
Messieurs, Mesdames les Parlementaires, monsieur le maire,
Monsieur le Président de la région Midi-Pyrénées,
Mesdames les Directrices et Messieurs les Directeurs Généraux,
Mesdames, Messieurs les élus, régionaux, départementaux et locaux
Mesdames, Messieurs,
Oui je connais bien Monsieur Bernard Marquier. J'ai même vu qu'il voulait prendre ma place. Et pourtant nous sommes des amis de 30 ans !
C'est avec grand plaisir que je suis aujourd'hui parmi vous pour engager la mise en oeuvre du volet ferroviaire du contrat de plan en région Midi-Pyrénées. C'est une des rares occasion disait le Président Martinand. Et le Président Gallois parlait de rupture.
Comme vous le savez, le Gouvernement soutient résolument le développement du transport ferroviaire avec une multiplication par 10 des engagements de l'Etat consacrés aux infrastructures ferroviaires dans le cadre des contrats de plan.
Au plan national : -> RFF : 120 milliards de francs en 10 ans et
-> SNCF : 600 locomotives.
Au plan européen : -> R E FF
la complémentarité : -> changer la donne
Cette volonté s'illustre tout particulièrement en région Midi-Pyrénées où, comme vient de le rappeler le président MALVY, pour la première fois des opérations ferroviaires sont prévues au contrat de plan.
Dans ce contexte la convention d'application du volet ferroviaire du contrat de plan que j'ai aujourd'hui le plaisir de signer revêt à mes yeux une grande importance. Elle scelle un partenariat constructif, nécessaire au bon déroulement des différentes opérations.
Parmi ces opérations, un accent particulier a été mis sur le développement des liaisons périurbaines de l'agglomération toulousaine. Je me félicite personnellement de ce choix qui s'inscrit tout à fait dans le cadre de la politique de développement des transports collectifs que le Gouvernement a cherché à promouvoir notamment au travers de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain qui vient d'être votée et validée pour l'essentiel par le Conseil Constitutionnel.
Le projet de ligne C permettra une nouvelle attractivité des transports en commun par une meilleure adaptation des dessertes et des fréquences au besoin des usagers. C'est une véritable complémentarité avec la route qui est ici proposée : et qui permettra un report performant de la route vers le rail en milieu périurbain Une connexion de qualité, entre ce projet et le réseau de transport urbain existant, contribuera à la réduction du nombre des véhicules particuliers en centre ville.
Mais c'est aussi l'ensemble des lignes régionales qu'il est prévu de moderniser en cohérence avec l'augmentation de la capacité en gare de Toulouse Matabiau.
Ces projets s'inscrivent donc bien dans une perspective de développement durable, soucieuse d'utiliser au mieux les atouts du mode de transport ferroviaire à une période où nos concitoyens aspirent plus que jamais à la réduction des atteintes à l'environnement. Ils montrent que le réseau ferroviaire permet de répondre à ces attentes et que des stratégies de développement des transports collectifs peuvent s'appuyer, en premier lieu sur le potentiel du réseau existant avant d'envisager des investissements nouveaux.
La politique de transport doit également permettre de renforcer la cohésion entre les territoires et l'amélioration des liaisons interrégionales de transport ferroviaire s'inscrit pleinement dans ce cadre.
La réduction des temps de parcours entre Paris et Toulouse va devenir prochainement une réalité et renforcera ainsi une offre de transport complémentaire au mode aérien. Cette amélioration passe par 3 itinéraires :
l'aménagement de l'axe Paris-Bordeaux, n ligne à grande vitesse, et environ 30 minutes de gagnées avec la réalisation du tronçon entre Angoulême-Bordeaux, pour lequel les études d'APS sont lancées ;
la modernisation de l'axe transversal Bordeaux-Toulouse-Narbonne. Je me félicite que le contrat de plan prévoit un volet d'étude conséquent qui permettra notamment de préciser l'intérêt d'utiliser la technique pendulaire sur cet axe ;
la modernisation de l'axe Paris-Orléans-Limoges-Toulouse avec une amélioration d'une demi-heure grâce .là aussi au recours à la technique pendulaire.
Enfin, la question du transport de marchandise doit être intégrée aux perspectives de développement du transport ferroviaire.
Les propositions faites au niveau européen pour la création d'un réseau trans-européen de fret ferroviaire deviendront prochainement une réalité. Ce réseau, auquel auront accès toutes les entreprises ferroviaires européennes doit être le fer de lance de la reconquête des parts de marché par le fer.
A ce titre, je crois qu'il est également nécessaire de citer ce que pourra apporter la ligne Paris/Clermont-Ferrand/Béziers modernisée qui irrigue le territoire de votre région et qui est inscrite au réseau trans-européen de fret ferroviaire.
Le territoire de la région Midi-Pyrénées est pour sa part concerné par ce réseau trans-européen de fret ferroviaire au travers des trois axes majeurs, que j'ai évoqués précédemment.
L'objectif de doublement des trafics de fret ferroviaire à moyen terme appelle, pour être atteint, l'effort conjugué de tous les partenaires publics et ferroviaires.
L'ensemble des partenaires à l'échelle régionale doivent donc se placer dans la perspective de développement du fret ferroviaire.
Les opérations de capacité prévues au contrat de plan visent aussi à créer les conditions d'un réel développement du trafic, en s'attachant à supprimer les goulets d'étranglement au besoin avec l'aide de financements européens.
Mais en ce qui concerne le fret ferroviaire, la région Midi-pyrénées est aussi concernée par les échanges avec la péninsule ibérique et donc les traversées transpyrénéennes. Certes, nous pouvons d'ores et déjà tenir compte de la réalisation à moyen terme de la liaison mixte fret-voyageurs entre Perpignan et Figueras. Cela étant, compte tenu des prévisions de croissance du trafic fret transpyrénéen, il est de la responsabilité du gouvernement d'examiner les conditions dans lesquelles cette réalisation pourrait être complétée. C'est l'objet de la mission que j'ai confié à l'Ingénieur Général de l'Équipement Monsieur BECKER, et de l'observatoire franco-espagnol qui en est issu. Avec mon collègue espagnol, nous attendons un rapport pour la fin de l'année. Si le besoin de traversée nouvelle devait se confirmer, pourquoi pas, conformément aux priorités gouvernementales de rééquilibrage au bénéfice du rail, retenir la solution d'une traversée ferroviaire apte au ferroutage. Dans l'attente, la réouverture de la ligne du Somport examinée dans le cadre du contrat de plan État/Région Aquitaine peut apporter un soulagement des itinéraires actuels.
En définitive, il existe désormais un consensus sur la nécessité de développer, partout, le transport ferroviaire. Cet objectif trouve en Midi-Pyrénées une traduction concrète avec des projets qui révèlent la volonté d'utiliser au mieux les ressources offertes par le réseau ferroviaire existant.
Je suis heureux de partager avec vous cette première étape que constitue le lancement du volet ferroviaire du contrat de plan. Je suis convaincu que l'effort des différents partenaires vont maintenant se poursuivre et traduire en actes les aspirations de nos concitoyens à des transports collectifs plus performants.
Monsieur le Président, messieurs les Présidents signataires, permettez-moi encore une fois de saluer la prise de conscience qui est la vôtre en faveur d'une politique nouvelle, en faveur du transport combiné et ferroviaire.
(source http://www.equipement.gouv.fr, le 13 décembre 2000)
Messieurs, Mesdames les Parlementaires, monsieur le maire,
Monsieur le Président de la région Midi-Pyrénées,
Mesdames les Directrices et Messieurs les Directeurs Généraux,
Mesdames, Messieurs les élus, régionaux, départementaux et locaux
Mesdames, Messieurs,
Oui je connais bien Monsieur Bernard Marquier. J'ai même vu qu'il voulait prendre ma place. Et pourtant nous sommes des amis de 30 ans !
C'est avec grand plaisir que je suis aujourd'hui parmi vous pour engager la mise en oeuvre du volet ferroviaire du contrat de plan en région Midi-Pyrénées. C'est une des rares occasion disait le Président Martinand. Et le Président Gallois parlait de rupture.
Comme vous le savez, le Gouvernement soutient résolument le développement du transport ferroviaire avec une multiplication par 10 des engagements de l'Etat consacrés aux infrastructures ferroviaires dans le cadre des contrats de plan.
Au plan national : -> RFF : 120 milliards de francs en 10 ans et
-> SNCF : 600 locomotives.
Au plan européen : -> R E FF
la complémentarité : -> changer la donne
Cette volonté s'illustre tout particulièrement en région Midi-Pyrénées où, comme vient de le rappeler le président MALVY, pour la première fois des opérations ferroviaires sont prévues au contrat de plan.
Dans ce contexte la convention d'application du volet ferroviaire du contrat de plan que j'ai aujourd'hui le plaisir de signer revêt à mes yeux une grande importance. Elle scelle un partenariat constructif, nécessaire au bon déroulement des différentes opérations.
Parmi ces opérations, un accent particulier a été mis sur le développement des liaisons périurbaines de l'agglomération toulousaine. Je me félicite personnellement de ce choix qui s'inscrit tout à fait dans le cadre de la politique de développement des transports collectifs que le Gouvernement a cherché à promouvoir notamment au travers de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain qui vient d'être votée et validée pour l'essentiel par le Conseil Constitutionnel.
Le projet de ligne C permettra une nouvelle attractivité des transports en commun par une meilleure adaptation des dessertes et des fréquences au besoin des usagers. C'est une véritable complémentarité avec la route qui est ici proposée : et qui permettra un report performant de la route vers le rail en milieu périurbain Une connexion de qualité, entre ce projet et le réseau de transport urbain existant, contribuera à la réduction du nombre des véhicules particuliers en centre ville.
Mais c'est aussi l'ensemble des lignes régionales qu'il est prévu de moderniser en cohérence avec l'augmentation de la capacité en gare de Toulouse Matabiau.
Ces projets s'inscrivent donc bien dans une perspective de développement durable, soucieuse d'utiliser au mieux les atouts du mode de transport ferroviaire à une période où nos concitoyens aspirent plus que jamais à la réduction des atteintes à l'environnement. Ils montrent que le réseau ferroviaire permet de répondre à ces attentes et que des stratégies de développement des transports collectifs peuvent s'appuyer, en premier lieu sur le potentiel du réseau existant avant d'envisager des investissements nouveaux.
La politique de transport doit également permettre de renforcer la cohésion entre les territoires et l'amélioration des liaisons interrégionales de transport ferroviaire s'inscrit pleinement dans ce cadre.
La réduction des temps de parcours entre Paris et Toulouse va devenir prochainement une réalité et renforcera ainsi une offre de transport complémentaire au mode aérien. Cette amélioration passe par 3 itinéraires :
l'aménagement de l'axe Paris-Bordeaux, n ligne à grande vitesse, et environ 30 minutes de gagnées avec la réalisation du tronçon entre Angoulême-Bordeaux, pour lequel les études d'APS sont lancées ;
la modernisation de l'axe transversal Bordeaux-Toulouse-Narbonne. Je me félicite que le contrat de plan prévoit un volet d'étude conséquent qui permettra notamment de préciser l'intérêt d'utiliser la technique pendulaire sur cet axe ;
la modernisation de l'axe Paris-Orléans-Limoges-Toulouse avec une amélioration d'une demi-heure grâce .là aussi au recours à la technique pendulaire.
Enfin, la question du transport de marchandise doit être intégrée aux perspectives de développement du transport ferroviaire.
Les propositions faites au niveau européen pour la création d'un réseau trans-européen de fret ferroviaire deviendront prochainement une réalité. Ce réseau, auquel auront accès toutes les entreprises ferroviaires européennes doit être le fer de lance de la reconquête des parts de marché par le fer.
A ce titre, je crois qu'il est également nécessaire de citer ce que pourra apporter la ligne Paris/Clermont-Ferrand/Béziers modernisée qui irrigue le territoire de votre région et qui est inscrite au réseau trans-européen de fret ferroviaire.
Le territoire de la région Midi-Pyrénées est pour sa part concerné par ce réseau trans-européen de fret ferroviaire au travers des trois axes majeurs, que j'ai évoqués précédemment.
L'objectif de doublement des trafics de fret ferroviaire à moyen terme appelle, pour être atteint, l'effort conjugué de tous les partenaires publics et ferroviaires.
L'ensemble des partenaires à l'échelle régionale doivent donc se placer dans la perspective de développement du fret ferroviaire.
Les opérations de capacité prévues au contrat de plan visent aussi à créer les conditions d'un réel développement du trafic, en s'attachant à supprimer les goulets d'étranglement au besoin avec l'aide de financements européens.
Mais en ce qui concerne le fret ferroviaire, la région Midi-pyrénées est aussi concernée par les échanges avec la péninsule ibérique et donc les traversées transpyrénéennes. Certes, nous pouvons d'ores et déjà tenir compte de la réalisation à moyen terme de la liaison mixte fret-voyageurs entre Perpignan et Figueras. Cela étant, compte tenu des prévisions de croissance du trafic fret transpyrénéen, il est de la responsabilité du gouvernement d'examiner les conditions dans lesquelles cette réalisation pourrait être complétée. C'est l'objet de la mission que j'ai confié à l'Ingénieur Général de l'Équipement Monsieur BECKER, et de l'observatoire franco-espagnol qui en est issu. Avec mon collègue espagnol, nous attendons un rapport pour la fin de l'année. Si le besoin de traversée nouvelle devait se confirmer, pourquoi pas, conformément aux priorités gouvernementales de rééquilibrage au bénéfice du rail, retenir la solution d'une traversée ferroviaire apte au ferroutage. Dans l'attente, la réouverture de la ligne du Somport examinée dans le cadre du contrat de plan État/Région Aquitaine peut apporter un soulagement des itinéraires actuels.
En définitive, il existe désormais un consensus sur la nécessité de développer, partout, le transport ferroviaire. Cet objectif trouve en Midi-Pyrénées une traduction concrète avec des projets qui révèlent la volonté d'utiliser au mieux les ressources offertes par le réseau ferroviaire existant.
Je suis heureux de partager avec vous cette première étape que constitue le lancement du volet ferroviaire du contrat de plan. Je suis convaincu que l'effort des différents partenaires vont maintenant se poursuivre et traduire en actes les aspirations de nos concitoyens à des transports collectifs plus performants.
Monsieur le Président, messieurs les Présidents signataires, permettez-moi encore une fois de saluer la prise de conscience qui est la vôtre en faveur d'une politique nouvelle, en faveur du transport combiné et ferroviaire.
(source http://www.equipement.gouv.fr, le 13 décembre 2000)