Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Depuis une vingtaine d'années, les besoins sociaux en matière de loisirs n'ont cessé de se développer. Les centres de vacances et de loisirs ont su évoluer et s'adapter aux changements dans la société. En effet, les besoins des familles, des enfants et des jeunes se sont transformés, le choix des activités s'est démultiplié, et les formes de vacances se sont diversifiées. Les organisateurs de centres de vacances et de loisirs cherchent à proposer aujourd'hui des séjours qui prennent en compte l'évolution de la demande sociale, tout en gardant leur spécificité éducative.
Il est donc normal que l'Etat, et plus particulièrement le ministère de la Jeunesse et des Sports, en concertation avec ses interlocuteurs associatifs et les Comités d'entreprises, impulse un nouvel élan à ces centres en leur permettant de développer leurs missions éducatives.
C'est la raison pour laquelle je mène, depuis mon arrivée à la tête de ce ministère, une politique de réhabilitation, de rénovation et de promotion des centres de vacances et de loisirs. Cette politique se manifeste également, au quotidien, en matière de formation des encadrants, de rénovation du patrimoine mais aussi de contrôles et de suivi, dont je souhaite qu'ils prennent de plus en plus en compte les contenus pédagogiques des projets.
A côté de cette intervention traditionnelle, j'ai voulu cette année engager une action de communication destinée à promouvoir l'image des centres de vacances. Sans chercher à vendre des vacances de rêve, simplement en décrivant ce que sont ces centres, ce qu'y font les enfants et comment ils peuvent y trouver des sources d'enrichissement et de développement personnels. Les messages qui seront diffusés régulièrement à partir du 18 mai sur France Inter visent à revaloriser ces centres auprès des parents, des enfants et des jeunes. D'autant que des incidents ou accidents ont pu inquiéter les familles.
A plus long terme, j'ai engagé un travail de refonte de la réglementation des centres de vacances et de loisirs. Cette réglementation est efficace, mais elle n'est plus totalement adaptée aux pratiques et aux besoins actuels et de demain. Il nous faut donc travailler, en partenariat avec les associations et les collectivités locales, à définir ce que doit être un centre de vacances et de loisirs au 21ème siècle, et examiner ce que pourrait être une politique de vacances pour les enfants et les jeunes de tous horizons et de toutes conditions dans les années à venir (1/3 des enfants ne partent pas en vacances). A partir de ce socle, des finalités et des objectifs que les partenaires se seront fixés, il s'agira d'élaborer une réglementation adaptée à l'évolution des loisirs.
Les CVL ont accueilli en 1999 plus de 5,5 millions d'enfants dont plus d'1,5 million dans des séjours de vacances avec hébergement hors de leur commune, de leur quartier, de leur environnement quotidien : à la mer, à la montagne ou à la campagne, en France ou à l'étranger.
Pour ce faire, plus de 46 000 séjours hébergés ont été organisés par plus de 10 000 organismes.
Le centre de vacances et de loisirs est une formule qui vise à répondre aux attentes des enfants et des jeunes : se faire de nouveaux copains, faire l'apprentissage de la vie collective, faire des expériences, entre activité collective et activité individuelle.
Les organisateurs et l'encadrement
Chaque année, plus de 550 000 animateurs et plus de 103 000 directeurs sont employés durant les périodes de congés scolaires. A ceux-ci s'ajoutent les personnels spécialisés pour l'encadrement notamment de disciplines sportives.
Ces animateurs, ces directeurs, sont formés dans le cadre de stages préparant aux diplômes non professionnels que sont le Brevet d'Aptitude à la Fonction d'Animateur (BAFA) et le Brevet d'Aptitude à la Fonction de Directeur (BAFD). Ces formations font également l'objet d'un travail de refonte de leurs modalités comme de leur contenu, en concertation avec les associations que le ministère de la Jeunesse et des Sports habilite au plan national pour les conduire. IL s'agit dans un premier temps d'assurer un meilleur suivi du stagiaire tout au long de son cursus, de lui donner les moyens de trouver plus facilement un terrain de stage pratique, d'assurer une maîtrise des coûts de formation. Des aménagements en ce sens sont déjà intervenus au cours de l'année 2000.
Désormais, nous nous attachons à mieux préciser les contenus de formation et les critères d'habilitation. Des réformes importantes interviendront avant la fin de l'année. Elles manifesteront, là encore, le souci de l'Etat et de tous les partenaires de ce secteur d'adapter cette activité à un contexte et à un environnement très évolutifs.
Par ailleurs, il faut rappeler que les associations nationales agréées par le ministère de la jeunesse et des sports, les comités d'entreprises, les collectivités, les structures locales de quartier, qui sont les principaux organisateurs de CVL sont à l'écoute et à la disposition des parents.
La garantie des pouvoirs publics
Le rôle du ministère de la jeunesse et des sports est de définir la réglementation et de veiller à sa mise en uvre. En effet, la législation française lui confère une mission de protection des mineurs lorsqu'ils sont hors du domicile familial et au sein d'une structure organisée.
Pour ce faire, chaque organisateur est dans l'obligation de déclarer les séjours qu'il organise auprès des services des directions départementales de la jeunesse et des sports, dès lors que le séjour dépasse 5 nuits et concerne plus de 12 mineurs.
Cependant, tous les organisateurs, quels que soient la durée du séjour et le nombre d'enfants, sont dans l'obligation de respecter la réglementation.
Cette réglementation porte sur la conformité des locaux aux normes de sécurité et d'hygiène ; elle concerne également les normes d'encadrement et la qualification des différents types de personnels.
L'organisateur et l'équipe d'encadrement doivent également être porteurs d'un projet pédagogique au service des enfants accueillis. Ce projet fait référence à l'organisation de la vie quotidienne, aux activités proposées aux enfants. Il prend en compte les rythmes de vie, l'apprentissage de la vie collective dans le respect de la diversité. Un véritable projet de séjour doit également intégrer les activités dans l'environnement local.
Les services du ministère de la Jeunesse et des Sports ont pour mission d'apporter des conseils en matière d'organisation de séjours, et d'en contrôler le bon déroulement, de valider les formations et les diplômes des personnels d'encadrement. Il s'agit de veiller tant au contenu du séjour dans le cadre du projet pédagogique proposé aux enfants et aux jeunes, qu'aux conditions dans lesquelles il se déroule.
En 1999, plus de 11 000 contrôles et visites ont été effectués en centres de vacances et de loisirs, 9 centres ont été fermés pour des raisons d'hygiène et de sécurité. Que se passe-t-il lorsque les normes sont respectées alors qu'il y a danger moral pour les enfants. Il faut pouvoir agir dans ces cas, d'autant qu'il y a des milliers de centres où tout se passe bien.
La France est le pays d'Europe qui a la réglementation la plus élaborée en ce qui concerne l'organisation des centres de vacances et de loisirs, avec un rôle fort des pouvoirs publics en terme de contrôle.
En 2000, comme les années précédentes, j'accorderai une attention particulière à la qualité et au nombre de ces contrôles. Notre attention doit être constante quelle que soit la nature de l'organisateur : association laïque, comité d'entreprise, mouvements scouts ou se réclamant abusivement du scoutisme. Je salue ici les efforts faits par de nombreux mouvements dans ce sens. Je leur réitère mon soutien dans cette démarche et je leur rappelle ma volonté de ne tolérer aucune dérive qui mettrait en danger la santé morale ou physique des enfants et des jeunes.
J'irai jusqu'au bout des affaires en cours et je tirerai, le cas échéant, toutes les conséquences des expertises et des conclusions qui me seront rendues.
Pour accompagner le développement des centres de vacances et de loisirs, le ministère de la jeunesse et des sports, depuis plusieurs années, apporte une aide financière pour les travaux de mise aux normes d'hygiène et de sécurité des centres. En 2000, cette aide représente 26,2 MF, en progression constante depuis 1997, même si je pense que nous devons encore accentuer cet effort en 2001. Par ailleurs, depuis 1999, des bourses sont délivrées aux animateurs et directeurs pour financer leur formation, aides auxquelles s'ajoutent, dans la plupart des départements, des aides des caisses d'allocations familiales et des conseils généraux. Nous y avons consacré 20 MF en 1999 et
23 MF en 2000. Cette aide est maintenant largement connue, ce qui n'est pas sans nous poser quelques problèmes de crédits dans certains départements.
Enfin, nous avons entrepris un travail de fond avec les associations spécialisées, dans le domaine de l'accueil d'enfants et de jeunes handicapés dans des séjours qui ne leur sont pas spécifiquement consacrés.
Nous devons convaincre, mais beaucoup d'organisateurs le sont heureusement déjà, que la présence d'un enfant ou d'un jeune handicapé dans un centre de vacance ou de loisirs au milieu d'autres enfants, d'autres jeunes qui eux sont valides, constitue une chance pour tous, une véritable occasion d'enrichissement mutuel. Une charte de déontologie existe dans ce domaine ; nous veillerons à sa promotion et à son application.
Comme vous le voyez, de nombreux chantiers sont ouverts dans le secteur des C.V.L.. J'ai la conviction que ces centres correspondent à la demande profonde des familles, aux besoins réels des enfants et des jeunes.
Ces centres sont des lieux d'éducation informelle, qui offrent aux enfants, aux jeunes des formes d'apprentissage et d'échange, de découverte et de pratiques originales et particulièrement profitables.
C'est sur ce temps de vacances et de loisirs, de détente et de liberté que les enfants sont le plus disponibles pour compléter, approfondir des notions qu'ils auront abordées d'une autre manière à l'école ou dans leur famille.
C'est également dans ce contexte qu'ils pourront s'initier à la vie collective et mieux comprendre le sens des concepts de respect des autres, de tolérance, d'ouverture à d'autres cultures, à d'autres modes de vie.
Pour tous ces enfants, pour tous ces jeunes, les centres de vacances et de loisirs sont, et doivent être encore plus à l'avenir, une formidable école de la vie.
(source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 29 mai 2000)
Depuis une vingtaine d'années, les besoins sociaux en matière de loisirs n'ont cessé de se développer. Les centres de vacances et de loisirs ont su évoluer et s'adapter aux changements dans la société. En effet, les besoins des familles, des enfants et des jeunes se sont transformés, le choix des activités s'est démultiplié, et les formes de vacances se sont diversifiées. Les organisateurs de centres de vacances et de loisirs cherchent à proposer aujourd'hui des séjours qui prennent en compte l'évolution de la demande sociale, tout en gardant leur spécificité éducative.
Il est donc normal que l'Etat, et plus particulièrement le ministère de la Jeunesse et des Sports, en concertation avec ses interlocuteurs associatifs et les Comités d'entreprises, impulse un nouvel élan à ces centres en leur permettant de développer leurs missions éducatives.
C'est la raison pour laquelle je mène, depuis mon arrivée à la tête de ce ministère, une politique de réhabilitation, de rénovation et de promotion des centres de vacances et de loisirs. Cette politique se manifeste également, au quotidien, en matière de formation des encadrants, de rénovation du patrimoine mais aussi de contrôles et de suivi, dont je souhaite qu'ils prennent de plus en plus en compte les contenus pédagogiques des projets.
A côté de cette intervention traditionnelle, j'ai voulu cette année engager une action de communication destinée à promouvoir l'image des centres de vacances. Sans chercher à vendre des vacances de rêve, simplement en décrivant ce que sont ces centres, ce qu'y font les enfants et comment ils peuvent y trouver des sources d'enrichissement et de développement personnels. Les messages qui seront diffusés régulièrement à partir du 18 mai sur France Inter visent à revaloriser ces centres auprès des parents, des enfants et des jeunes. D'autant que des incidents ou accidents ont pu inquiéter les familles.
A plus long terme, j'ai engagé un travail de refonte de la réglementation des centres de vacances et de loisirs. Cette réglementation est efficace, mais elle n'est plus totalement adaptée aux pratiques et aux besoins actuels et de demain. Il nous faut donc travailler, en partenariat avec les associations et les collectivités locales, à définir ce que doit être un centre de vacances et de loisirs au 21ème siècle, et examiner ce que pourrait être une politique de vacances pour les enfants et les jeunes de tous horizons et de toutes conditions dans les années à venir (1/3 des enfants ne partent pas en vacances). A partir de ce socle, des finalités et des objectifs que les partenaires se seront fixés, il s'agira d'élaborer une réglementation adaptée à l'évolution des loisirs.
Les CVL ont accueilli en 1999 plus de 5,5 millions d'enfants dont plus d'1,5 million dans des séjours de vacances avec hébergement hors de leur commune, de leur quartier, de leur environnement quotidien : à la mer, à la montagne ou à la campagne, en France ou à l'étranger.
Pour ce faire, plus de 46 000 séjours hébergés ont été organisés par plus de 10 000 organismes.
Le centre de vacances et de loisirs est une formule qui vise à répondre aux attentes des enfants et des jeunes : se faire de nouveaux copains, faire l'apprentissage de la vie collective, faire des expériences, entre activité collective et activité individuelle.
Les organisateurs et l'encadrement
Chaque année, plus de 550 000 animateurs et plus de 103 000 directeurs sont employés durant les périodes de congés scolaires. A ceux-ci s'ajoutent les personnels spécialisés pour l'encadrement notamment de disciplines sportives.
Ces animateurs, ces directeurs, sont formés dans le cadre de stages préparant aux diplômes non professionnels que sont le Brevet d'Aptitude à la Fonction d'Animateur (BAFA) et le Brevet d'Aptitude à la Fonction de Directeur (BAFD). Ces formations font également l'objet d'un travail de refonte de leurs modalités comme de leur contenu, en concertation avec les associations que le ministère de la Jeunesse et des Sports habilite au plan national pour les conduire. IL s'agit dans un premier temps d'assurer un meilleur suivi du stagiaire tout au long de son cursus, de lui donner les moyens de trouver plus facilement un terrain de stage pratique, d'assurer une maîtrise des coûts de formation. Des aménagements en ce sens sont déjà intervenus au cours de l'année 2000.
Désormais, nous nous attachons à mieux préciser les contenus de formation et les critères d'habilitation. Des réformes importantes interviendront avant la fin de l'année. Elles manifesteront, là encore, le souci de l'Etat et de tous les partenaires de ce secteur d'adapter cette activité à un contexte et à un environnement très évolutifs.
Par ailleurs, il faut rappeler que les associations nationales agréées par le ministère de la jeunesse et des sports, les comités d'entreprises, les collectivités, les structures locales de quartier, qui sont les principaux organisateurs de CVL sont à l'écoute et à la disposition des parents.
La garantie des pouvoirs publics
Le rôle du ministère de la jeunesse et des sports est de définir la réglementation et de veiller à sa mise en uvre. En effet, la législation française lui confère une mission de protection des mineurs lorsqu'ils sont hors du domicile familial et au sein d'une structure organisée.
Pour ce faire, chaque organisateur est dans l'obligation de déclarer les séjours qu'il organise auprès des services des directions départementales de la jeunesse et des sports, dès lors que le séjour dépasse 5 nuits et concerne plus de 12 mineurs.
Cependant, tous les organisateurs, quels que soient la durée du séjour et le nombre d'enfants, sont dans l'obligation de respecter la réglementation.
Cette réglementation porte sur la conformité des locaux aux normes de sécurité et d'hygiène ; elle concerne également les normes d'encadrement et la qualification des différents types de personnels.
L'organisateur et l'équipe d'encadrement doivent également être porteurs d'un projet pédagogique au service des enfants accueillis. Ce projet fait référence à l'organisation de la vie quotidienne, aux activités proposées aux enfants. Il prend en compte les rythmes de vie, l'apprentissage de la vie collective dans le respect de la diversité. Un véritable projet de séjour doit également intégrer les activités dans l'environnement local.
Les services du ministère de la Jeunesse et des Sports ont pour mission d'apporter des conseils en matière d'organisation de séjours, et d'en contrôler le bon déroulement, de valider les formations et les diplômes des personnels d'encadrement. Il s'agit de veiller tant au contenu du séjour dans le cadre du projet pédagogique proposé aux enfants et aux jeunes, qu'aux conditions dans lesquelles il se déroule.
En 1999, plus de 11 000 contrôles et visites ont été effectués en centres de vacances et de loisirs, 9 centres ont été fermés pour des raisons d'hygiène et de sécurité. Que se passe-t-il lorsque les normes sont respectées alors qu'il y a danger moral pour les enfants. Il faut pouvoir agir dans ces cas, d'autant qu'il y a des milliers de centres où tout se passe bien.
La France est le pays d'Europe qui a la réglementation la plus élaborée en ce qui concerne l'organisation des centres de vacances et de loisirs, avec un rôle fort des pouvoirs publics en terme de contrôle.
En 2000, comme les années précédentes, j'accorderai une attention particulière à la qualité et au nombre de ces contrôles. Notre attention doit être constante quelle que soit la nature de l'organisateur : association laïque, comité d'entreprise, mouvements scouts ou se réclamant abusivement du scoutisme. Je salue ici les efforts faits par de nombreux mouvements dans ce sens. Je leur réitère mon soutien dans cette démarche et je leur rappelle ma volonté de ne tolérer aucune dérive qui mettrait en danger la santé morale ou physique des enfants et des jeunes.
J'irai jusqu'au bout des affaires en cours et je tirerai, le cas échéant, toutes les conséquences des expertises et des conclusions qui me seront rendues.
Pour accompagner le développement des centres de vacances et de loisirs, le ministère de la jeunesse et des sports, depuis plusieurs années, apporte une aide financière pour les travaux de mise aux normes d'hygiène et de sécurité des centres. En 2000, cette aide représente 26,2 MF, en progression constante depuis 1997, même si je pense que nous devons encore accentuer cet effort en 2001. Par ailleurs, depuis 1999, des bourses sont délivrées aux animateurs et directeurs pour financer leur formation, aides auxquelles s'ajoutent, dans la plupart des départements, des aides des caisses d'allocations familiales et des conseils généraux. Nous y avons consacré 20 MF en 1999 et
23 MF en 2000. Cette aide est maintenant largement connue, ce qui n'est pas sans nous poser quelques problèmes de crédits dans certains départements.
Enfin, nous avons entrepris un travail de fond avec les associations spécialisées, dans le domaine de l'accueil d'enfants et de jeunes handicapés dans des séjours qui ne leur sont pas spécifiquement consacrés.
Nous devons convaincre, mais beaucoup d'organisateurs le sont heureusement déjà, que la présence d'un enfant ou d'un jeune handicapé dans un centre de vacance ou de loisirs au milieu d'autres enfants, d'autres jeunes qui eux sont valides, constitue une chance pour tous, une véritable occasion d'enrichissement mutuel. Une charte de déontologie existe dans ce domaine ; nous veillerons à sa promotion et à son application.
Comme vous le voyez, de nombreux chantiers sont ouverts dans le secteur des C.V.L.. J'ai la conviction que ces centres correspondent à la demande profonde des familles, aux besoins réels des enfants et des jeunes.
Ces centres sont des lieux d'éducation informelle, qui offrent aux enfants, aux jeunes des formes d'apprentissage et d'échange, de découverte et de pratiques originales et particulièrement profitables.
C'est sur ce temps de vacances et de loisirs, de détente et de liberté que les enfants sont le plus disponibles pour compléter, approfondir des notions qu'ils auront abordées d'une autre manière à l'école ou dans leur famille.
C'est également dans ce contexte qu'ils pourront s'initier à la vie collective et mieux comprendre le sens des concepts de respect des autres, de tolérance, d'ouverture à d'autres cultures, à d'autres modes de vie.
Pour tous ces enfants, pour tous ces jeunes, les centres de vacances et de loisirs sont, et doivent être encore plus à l'avenir, une formidable école de la vie.
(source http://www.jeunesse-sports.gouv.fr, le 29 mai 2000)