Texte intégral
Messieurs les Ministres,
Mes chers collègues,
Cher Fabrice Hyber,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
L'an dernier, j'avais, avec le Bureau du Sénat, choisi d'honorer l'Outre-Mer en accueillant dans le jardin du Luxembourg une magnifique installation de l'artiste guadeloupéenne Léa de Saint-Julien, la Forêt des Mânes, qui évoquait la diversité des origines des habitants de l'outre mer français.
Le Président de la République avait choisi, le 10 mai 2006, ce cadre exceptionnel pour célébrer la première commémoration en métropole de l'esclavage, de la traite négrière et de leurs abolitions. Il avait, à cette occasion, annoncé l'édification d'un monument qui demeurerait le signe pérenne de cette volonté nationale de remémoration.
Le Sénat est aujourd'hui heureux et fier de l'inauguration de cette sculpture qui, de manière inédite et forte, a rassemblé dans l'enceinte du Sénat le Président de la République dans le dernier acte de son mandat, et le Président nouvellement élu pour la première célébration nationale à laquelle il participe avant la passation des pouvoirs.
Cette cérémonie émouvante à laquelle nous venons d'assister a d'autant plus de sens à nos yeux qu'elle souligne le rôle éminent du Sénat, assemblée de Victor Schoelcher, dans le vote de tous les textes qui ont supprimé cette infamie.
La chanson du chevalier de Piis, en 1794, saluait l'abolition réalisée par -je cite- notre « Sénat respectable ». Fabrice Hyber, aujourd'hui, en intitulant son oeuvre, « le cri, l'écrit » a voulu montrer qu'au cri des opprimés, répondait l'écrit des lois libératrices.
Je voudrais bien sûr, en concluant, féliciter chaleureusement Fabrice Hyber, l'un des artistes contemporains les plus marquants de notre scène artistique, qui a remporté le concours avec une oeuvre forte qui devient la première oeuvre d'art contemporain du jardin du Luxembourg. C'est un fait notable pour le Sénat, particulièrement apprécié par son Président qui, depuis le début de son mandat, a souhaité que notre assemblée soit engagée avec éclat et aussi pleinement que possible dans la vie artistique de notre pays.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.senat.fr, le 14 mai 2007
Mes chers collègues,
Cher Fabrice Hyber,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
L'an dernier, j'avais, avec le Bureau du Sénat, choisi d'honorer l'Outre-Mer en accueillant dans le jardin du Luxembourg une magnifique installation de l'artiste guadeloupéenne Léa de Saint-Julien, la Forêt des Mânes, qui évoquait la diversité des origines des habitants de l'outre mer français.
Le Président de la République avait choisi, le 10 mai 2006, ce cadre exceptionnel pour célébrer la première commémoration en métropole de l'esclavage, de la traite négrière et de leurs abolitions. Il avait, à cette occasion, annoncé l'édification d'un monument qui demeurerait le signe pérenne de cette volonté nationale de remémoration.
Le Sénat est aujourd'hui heureux et fier de l'inauguration de cette sculpture qui, de manière inédite et forte, a rassemblé dans l'enceinte du Sénat le Président de la République dans le dernier acte de son mandat, et le Président nouvellement élu pour la première célébration nationale à laquelle il participe avant la passation des pouvoirs.
Cette cérémonie émouvante à laquelle nous venons d'assister a d'autant plus de sens à nos yeux qu'elle souligne le rôle éminent du Sénat, assemblée de Victor Schoelcher, dans le vote de tous les textes qui ont supprimé cette infamie.
La chanson du chevalier de Piis, en 1794, saluait l'abolition réalisée par -je cite- notre « Sénat respectable ». Fabrice Hyber, aujourd'hui, en intitulant son oeuvre, « le cri, l'écrit » a voulu montrer qu'au cri des opprimés, répondait l'écrit des lois libératrices.
Je voudrais bien sûr, en concluant, féliciter chaleureusement Fabrice Hyber, l'un des artistes contemporains les plus marquants de notre scène artistique, qui a remporté le concours avec une oeuvre forte qui devient la première oeuvre d'art contemporain du jardin du Luxembourg. C'est un fait notable pour le Sénat, particulièrement apprécié par son Président qui, depuis le début de son mandat, a souhaité que notre assemblée soit engagée avec éclat et aussi pleinement que possible dans la vie artistique de notre pays.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.senat.fr, le 14 mai 2007