Texte intégral
J'ai été très heureux de recevoir le Premier ministre québécois et de constater, une fois de plus, que nos projets avancent. Ils sont, comme toujours, très novateurs. Il y a de nombreux domaines de coopération : le 400e anniversaire de la ville de Québec, également la Francophonie. Des groupes de travail s'articuleront sur ces projets précis comme celui du Développement durable où nous avons, avec nos amis québécois, une vraie spécialité, des idées et du dynamisme. Il y a beaucoup de choses à faire ensemble et un grand projet : nous allons instaurer une transparence transatlantique pour l'émigration. Je laisse la parole à M. Charest pour en parler plus précisément.
Q - Cette idée de libre échange entre le Canada et l'Union européenne, la France est-elle disposée à la promouvoir au niveau européen ?
R - Sûrement, mais vous comprenez, la situation n'est pas la même. Vous êtes un pays qui a besoin des émigrés, qui cherche à les retenir. Vous passez des contrats et vous les intégrez. Vous avez un système social formidable pour les accueillir. Nous sommes dans la situation un peu inverse.
Si nous y parvenons, cette libre circulation et cette transparence seront vraiment les bienvenues. Mais nous ne sommes pas dans la même situation. A l'intérieur de l'Europe, il n'y a pas de politique d'immigration. Nous y travaillons et c'est parce que nous avons réussi ce traité simplifié que nous espérons pouvoir faire, dans une année ou deux, une politique commune d'immigration.
Q - Ma question portait aussi sur cette idée de libre échange entre le Canada et l'Union européenne ?
R - C'est autre chose. Nous allons y travailler avec nos partenaires européens. Il n'y a pas de raison que cela ne se fasse pas. C'est un vaste et ambitieux projet.
Q - La France préside l'Union européenne l'an prochain. Peut-on espérer quelque chose ?
R - En effet, en 2008, mais pour le moment, il faut en parler aux Portugais puis aux Slovènes.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 juillet 2007
Q - Cette idée de libre échange entre le Canada et l'Union européenne, la France est-elle disposée à la promouvoir au niveau européen ?
R - Sûrement, mais vous comprenez, la situation n'est pas la même. Vous êtes un pays qui a besoin des émigrés, qui cherche à les retenir. Vous passez des contrats et vous les intégrez. Vous avez un système social formidable pour les accueillir. Nous sommes dans la situation un peu inverse.
Si nous y parvenons, cette libre circulation et cette transparence seront vraiment les bienvenues. Mais nous ne sommes pas dans la même situation. A l'intérieur de l'Europe, il n'y a pas de politique d'immigration. Nous y travaillons et c'est parce que nous avons réussi ce traité simplifié que nous espérons pouvoir faire, dans une année ou deux, une politique commune d'immigration.
Q - Ma question portait aussi sur cette idée de libre échange entre le Canada et l'Union européenne ?
R - C'est autre chose. Nous allons y travailler avec nos partenaires européens. Il n'y a pas de raison que cela ne se fasse pas. C'est un vaste et ambitieux projet.
Q - La France préside l'Union européenne l'an prochain. Peut-on espérer quelque chose ?
R - En effet, en 2008, mais pour le moment, il faut en parler aux Portugais puis aux Slovènes.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 juillet 2007