Texte intégral
R. Sicard Vous aviez dit plusieurs fois que les ministres et le Premier ministre ne faisaient pas grand-chose, que N. Sarkozy faisait tout. Eh bien, là, ce n'est plus le cas. Par exemple, hier, B. Hortefeux a convoqué les préfets pour leur demander de respecter les objectifs en matière de reconduite à la frontière. Y a-t-il un changement, d'après vous, dans le fonctionnement du Gouvernement ?
R.- Non, puisque, lorsque le Premier ministre s'est exprimé sur les régimes spéciaux de retraites, immédiatement, l'Elysée - et même le président de la République - lui a fait comprendre que ce n'était pas la bonne méthode. Parce que la bonne méthode c'est N. Sarkozy lui-même. Ce n'est pas de laisser le Premier ministre ou tel ou tel ministre ouvrir une discussion, une négociation, ce qui d'ailleurs n'était pas le cas. C'était que ce soit N. Sarkozy qui décide et qui prépare, et qui exécute, les trois à la fois...
Q.- Donc, pour vous, c'est...
R.-...Donc ce que je veux dire c'est que, tout cela est secondaire par rapport au contenu même de la politique. Mais quand même, de voir un Premier ministre tancé par le président de la République parce qu'il a osé dire qu'il voulait lui-même ouvrir, d'ailleurs maladroitement, le dossier des régimes spéciaux, en dit long sur le fonctionnement de l'Etat. Mais ce qui compte pour les Français, ce n'est pas de savoir qui décide, c'est de savoir ce qui est décidé et de savoir si cela va dans le bon sens ou dans le mauvais.
Q.- Alors, sur le fond, sur les régimes spéciaux de retraites, faut-il les faire, faut-il faire la réforme ou pas ?
R.- Les réformes de retraites sont nécessaires, puisque aujourd'hui il y a un déficit du régime général des retraites, et donc il va falloir- le rendez-vous est pris normalement pour 2008 - réexaminer l'ensemble des conditions de financement des retraites. C'est un sujet d'avenir...
Q.- Et sur les régimes spéciaux ?
R.- Sur les régimes spéciaux, bien sûr qu'il faut les traiter, mais dans le cadre de cette réforme globale. Il ne faut pas les stigmatiser, il faut regarder si les conditions de pénibilité justifient ou ne justifient pas telle ou telle disposition dérogatoire. Donc, oui à une révision des retraites, parce qu'il faut les faire. Si on ne les fait pas. Oui, il faut que les régimes spéciaux y trouvent leur part, mais dans des conditions qui soient justement connues de tous et acceptées. C'est-à-dire, la première condition, c'est la négociation. On ne peut pas, dans des régimes qui sont, entreprise par entreprise, imaginer un décret ou une loi, cela n'a pas de sens, puisque ce sont des régimes qui obéissent à des logiques d'entreprises. Donc, voilà pourquoi nous, nous sommes attentifs à ce que la réforme, si elle est décidée maintenant, alors qu'elle était prévue en 2008, que la réforme prenne en compte l'ensemble du dossier des retraites. Voyez l'attitude du Parti socialiste, c'est une attitude de responsabilité mais aussi de vigilance. Il y a des principes à respecter, le premier principe c'est la négociation, le paramètre indispensable c'est la pénibilité. Et puis, je vais vous en donner un troisième, c'est qu'il y ait du travail jusqu'à 60 ans pour tous. Parce que, qu'est-ce que cela veut dire de parler des réformes de régimes de retraites, lorsque 35 % seulement des salariés entre 54 ans et 64 ans sont au travail ! La première condition, c'est d'avoir une politique de croissance. Et là, je dois dire...
Q.- Alors, la croissance justement, est en baisse. Pour vous, est-ce un tournant ?
R.- Oui, c'est une grave menace, puisque le Gouvernement ne dit pas la vérité aux Français. La croissance ne sera pas de 2,25 % comme Mme Lagarde et le Premier ministre l'ont prétendu.
Q.- L'OCDE dit : 1,8.
R.- Oui, cela change déjà beaucoup, un demi point de croissance, donc cela a des conséquences sur le financement, justement de la Sécurité sociale et de l'Etat, et sur l'emploi. Donc, la première demande que je fais devant vous, c'est que le Gouvernement nous dise enfin la vérité. Et si la croissance ralentit, alors il faut la soutenir, la relancer.
Q.- Or c'est ce que dit, et le problème du Gouvernement, avec le paquet fiscal.
R.- Or, le problème, et vous avez raison de l'évoquer, c'est que les marges de manoeuvre ont été perdues dans l'été. On a fait voter un paquet fiscal qui a accordé des avantages importants aux plus favorisés...
Q.- Le Gouvernement dit l'inverse, il dit que cela facilite la croissance.
R.- La preuve, c'est qu'on a fait voter le paquet fiscal qui devait créer un choc de confiance, et on a le fléchissement de la croissance. Donc, aujourd'hui, ma préoccupation, c'est que les marges de manoeuvre ont été utilisées et qu'effectivement, un plan de rigueur se prépare, sans qu'il soit avoué, sauf par maladresse, nous dit-on, de la ministre de l'Economie et des Finances, et ce sont les Français, tous les Français qui vont payer les cadeaux fiscaux qui ont été accordés, à mon avis, en dehors de toute logique, durant l'été.
Q.- Et ce plan de rigueur, vous le voyez quand ?
R.- Alors, normalement, les mesures devraient être présentées lors de la discussion du budget pour 2008. Mais comme il y a des élections municipales au mois de mars, on nous dit - certes, il y a des franchises médicales, elles vont être créées mais pas au niveau qui sera celui hélas, qui sera fixé au lendemain des élections municipales ; il y a la fameuse TVA sociale que nous avons réussi un moment à étouffer.
Q.- Cela a l'air abandonné...
R.- Non, ça a l'air reporté. Toujours dans l'attente des élections municipales. Et donc, là aussi, je veux que la discussion budgétaire, la discussion sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale - on parlait des retraites, de la protection sociale -soit un exercice de vérité. Je demande qu'il y ait une vérité des comptes publics et que l'on puisse avoir une discussion sur les mesures que prépare le Gouvernement.
Q.- Il y a une proposition que fait la Cour des comptes et P. Séguin, qui consisterait à taxer les stock-options qu'empochent les patrons. Cela, vous paraît-il une bonne solution pour financer la protection sociale ?
R.- Oui, c'est une des solutions, ce n'est pas "la" solution. Ce ne serait pas responsable de ma part de dire : eh bien voilà, il suffit de mettre des cotisations sociales sur les stock-options pour avoir les recettes suffisantes pour la Sécurité sociale. Mais c'est une des pistes, bien sûr, ce n'est pas la seule.
Q.- Cela vous paraît une bonne piste ?
R.- Mais bien sûr. Mais il y a un paradoxe, c'est que la Cour des comptes dit : il faut taxer, il faut faire cotiser les stock-options et les rémunérations excessives des dirigeants d'entreprise, au moment même - vous parliez du paquet fiscal - où on a supprimé les cotisations sociales, voire la CSG sur des rémunérations supplémentaires d'un certain nombre de salariés et de dirigeants d'entreprises.
Q.- Sur un sujet très différent : D. de Villepin est entendu aujourd'hui dans le cadre de l'affaire Clearstream, et il a l'air de mettre en cause N. Sarkozy, en disant que N. Sarkozy, ferait pression sur les juges. Quel est votre sentiment là-dessus ?
R.- Je ne veux pas du tout interférer dans l'affaire elle-même qui a l'air d'être, disons, complexe, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais quand même, D. de Villepin met l'accent ou le doigt sur un principe, qui est l'indépendance de la justice. Or, N. Sarkozy est partie prenante, partie civile contre D. de Villepin en définitive. Et qu'il est à la fois président de la République, qu'il a des relations avec le garde des Sceaux, ce qui est bien légitime, et qu'il est président du Conseil supérieur de la magistrature. D. de Villepin laisse entendre, et je crois que cela mérite effectivement qu'il y ait une réflexion au sommet de l'Etat, qu'il y ait une forme de justice ( ?).
Q.- Vous êtes d'accord avec D. de Villepin ?
R.- Non, je ne connais rien de son affaire, et je laisse les deux protagonistes, D. de Villepin et N. Sarkozy, régler leur différend politique comme ils le veulent. Mais ce que je dis c'est que, le fait que le président de la République soit partie civile d'une affaire qui concerne l'ancien Premier ministre - rendez-vous compte de quoi on parle ! - pose un problème effectivement de fonctionnement de l'Etat.
Q.- Sur le plan politique, F. Bayrou va rencontrer N. Sarkozy. Vous, vous voulez passer des alliances électorales pour les municipales avec les centristes de F. Bayrou ?
R.- Je l'ai dit, la position du Parti socialiste est toute simple : c'est le rassemblement de la gauche, toute la gauche, pour les élections municipales.
Q.- Mais cela va jusqu'où ?
R.- Mais nous sommes aussi pour un rassemblement qui pourrait aller au-delà, à trois conditions : que ces éventuelles personnalités ou familles politiques acceptent le rassemblement de la gauche, se situent dans le cadre de notre projet, et puis soient clairement...
Q.- Vous, vous êtes prêt à discuter avec F. Bayrou ?
R.- Non, non... soient clairement dans l'opposition à N. Sarkozy. Sur ces bases-là, accepter le rassemblement de la gauche, avoir une attitude claire par rapport à N. Sarkozy et à la politique actuelle, et travailler à un projet dans chaque ville de France...
Q.- Avec F. Bayrou ?
R.- Non, F. Bayrou fera ce qu'il voudra. Pour l'instant, la question doit lui être posée, pas à nous. Vous avez vu, j'ai fixé les règles, les principes. Ce sont des règles et des principes sains. J'ai l'impression que la stratégie de F. Bayrou est un peu plus compliquée.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 13 septembre 2007
R.- Non, puisque, lorsque le Premier ministre s'est exprimé sur les régimes spéciaux de retraites, immédiatement, l'Elysée - et même le président de la République - lui a fait comprendre que ce n'était pas la bonne méthode. Parce que la bonne méthode c'est N. Sarkozy lui-même. Ce n'est pas de laisser le Premier ministre ou tel ou tel ministre ouvrir une discussion, une négociation, ce qui d'ailleurs n'était pas le cas. C'était que ce soit N. Sarkozy qui décide et qui prépare, et qui exécute, les trois à la fois...
Q.- Donc, pour vous, c'est...
R.-...Donc ce que je veux dire c'est que, tout cela est secondaire par rapport au contenu même de la politique. Mais quand même, de voir un Premier ministre tancé par le président de la République parce qu'il a osé dire qu'il voulait lui-même ouvrir, d'ailleurs maladroitement, le dossier des régimes spéciaux, en dit long sur le fonctionnement de l'Etat. Mais ce qui compte pour les Français, ce n'est pas de savoir qui décide, c'est de savoir ce qui est décidé et de savoir si cela va dans le bon sens ou dans le mauvais.
Q.- Alors, sur le fond, sur les régimes spéciaux de retraites, faut-il les faire, faut-il faire la réforme ou pas ?
R.- Les réformes de retraites sont nécessaires, puisque aujourd'hui il y a un déficit du régime général des retraites, et donc il va falloir- le rendez-vous est pris normalement pour 2008 - réexaminer l'ensemble des conditions de financement des retraites. C'est un sujet d'avenir...
Q.- Et sur les régimes spéciaux ?
R.- Sur les régimes spéciaux, bien sûr qu'il faut les traiter, mais dans le cadre de cette réforme globale. Il ne faut pas les stigmatiser, il faut regarder si les conditions de pénibilité justifient ou ne justifient pas telle ou telle disposition dérogatoire. Donc, oui à une révision des retraites, parce qu'il faut les faire. Si on ne les fait pas. Oui, il faut que les régimes spéciaux y trouvent leur part, mais dans des conditions qui soient justement connues de tous et acceptées. C'est-à-dire, la première condition, c'est la négociation. On ne peut pas, dans des régimes qui sont, entreprise par entreprise, imaginer un décret ou une loi, cela n'a pas de sens, puisque ce sont des régimes qui obéissent à des logiques d'entreprises. Donc, voilà pourquoi nous, nous sommes attentifs à ce que la réforme, si elle est décidée maintenant, alors qu'elle était prévue en 2008, que la réforme prenne en compte l'ensemble du dossier des retraites. Voyez l'attitude du Parti socialiste, c'est une attitude de responsabilité mais aussi de vigilance. Il y a des principes à respecter, le premier principe c'est la négociation, le paramètre indispensable c'est la pénibilité. Et puis, je vais vous en donner un troisième, c'est qu'il y ait du travail jusqu'à 60 ans pour tous. Parce que, qu'est-ce que cela veut dire de parler des réformes de régimes de retraites, lorsque 35 % seulement des salariés entre 54 ans et 64 ans sont au travail ! La première condition, c'est d'avoir une politique de croissance. Et là, je dois dire...
Q.- Alors, la croissance justement, est en baisse. Pour vous, est-ce un tournant ?
R.- Oui, c'est une grave menace, puisque le Gouvernement ne dit pas la vérité aux Français. La croissance ne sera pas de 2,25 % comme Mme Lagarde et le Premier ministre l'ont prétendu.
Q.- L'OCDE dit : 1,8.
R.- Oui, cela change déjà beaucoup, un demi point de croissance, donc cela a des conséquences sur le financement, justement de la Sécurité sociale et de l'Etat, et sur l'emploi. Donc, la première demande que je fais devant vous, c'est que le Gouvernement nous dise enfin la vérité. Et si la croissance ralentit, alors il faut la soutenir, la relancer.
Q.- Or c'est ce que dit, et le problème du Gouvernement, avec le paquet fiscal.
R.- Or, le problème, et vous avez raison de l'évoquer, c'est que les marges de manoeuvre ont été perdues dans l'été. On a fait voter un paquet fiscal qui a accordé des avantages importants aux plus favorisés...
Q.- Le Gouvernement dit l'inverse, il dit que cela facilite la croissance.
R.- La preuve, c'est qu'on a fait voter le paquet fiscal qui devait créer un choc de confiance, et on a le fléchissement de la croissance. Donc, aujourd'hui, ma préoccupation, c'est que les marges de manoeuvre ont été utilisées et qu'effectivement, un plan de rigueur se prépare, sans qu'il soit avoué, sauf par maladresse, nous dit-on, de la ministre de l'Economie et des Finances, et ce sont les Français, tous les Français qui vont payer les cadeaux fiscaux qui ont été accordés, à mon avis, en dehors de toute logique, durant l'été.
Q.- Et ce plan de rigueur, vous le voyez quand ?
R.- Alors, normalement, les mesures devraient être présentées lors de la discussion du budget pour 2008. Mais comme il y a des élections municipales au mois de mars, on nous dit - certes, il y a des franchises médicales, elles vont être créées mais pas au niveau qui sera celui hélas, qui sera fixé au lendemain des élections municipales ; il y a la fameuse TVA sociale que nous avons réussi un moment à étouffer.
Q.- Cela a l'air abandonné...
R.- Non, ça a l'air reporté. Toujours dans l'attente des élections municipales. Et donc, là aussi, je veux que la discussion budgétaire, la discussion sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale - on parlait des retraites, de la protection sociale -soit un exercice de vérité. Je demande qu'il y ait une vérité des comptes publics et que l'on puisse avoir une discussion sur les mesures que prépare le Gouvernement.
Q.- Il y a une proposition que fait la Cour des comptes et P. Séguin, qui consisterait à taxer les stock-options qu'empochent les patrons. Cela, vous paraît-il une bonne solution pour financer la protection sociale ?
R.- Oui, c'est une des solutions, ce n'est pas "la" solution. Ce ne serait pas responsable de ma part de dire : eh bien voilà, il suffit de mettre des cotisations sociales sur les stock-options pour avoir les recettes suffisantes pour la Sécurité sociale. Mais c'est une des pistes, bien sûr, ce n'est pas la seule.
Q.- Cela vous paraît une bonne piste ?
R.- Mais bien sûr. Mais il y a un paradoxe, c'est que la Cour des comptes dit : il faut taxer, il faut faire cotiser les stock-options et les rémunérations excessives des dirigeants d'entreprise, au moment même - vous parliez du paquet fiscal - où on a supprimé les cotisations sociales, voire la CSG sur des rémunérations supplémentaires d'un certain nombre de salariés et de dirigeants d'entreprises.
Q.- Sur un sujet très différent : D. de Villepin est entendu aujourd'hui dans le cadre de l'affaire Clearstream, et il a l'air de mettre en cause N. Sarkozy, en disant que N. Sarkozy, ferait pression sur les juges. Quel est votre sentiment là-dessus ?
R.- Je ne veux pas du tout interférer dans l'affaire elle-même qui a l'air d'être, disons, complexe, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais quand même, D. de Villepin met l'accent ou le doigt sur un principe, qui est l'indépendance de la justice. Or, N. Sarkozy est partie prenante, partie civile contre D. de Villepin en définitive. Et qu'il est à la fois président de la République, qu'il a des relations avec le garde des Sceaux, ce qui est bien légitime, et qu'il est président du Conseil supérieur de la magistrature. D. de Villepin laisse entendre, et je crois que cela mérite effectivement qu'il y ait une réflexion au sommet de l'Etat, qu'il y ait une forme de justice ( ?).
Q.- Vous êtes d'accord avec D. de Villepin ?
R.- Non, je ne connais rien de son affaire, et je laisse les deux protagonistes, D. de Villepin et N. Sarkozy, régler leur différend politique comme ils le veulent. Mais ce que je dis c'est que, le fait que le président de la République soit partie civile d'une affaire qui concerne l'ancien Premier ministre - rendez-vous compte de quoi on parle ! - pose un problème effectivement de fonctionnement de l'Etat.
Q.- Sur le plan politique, F. Bayrou va rencontrer N. Sarkozy. Vous, vous voulez passer des alliances électorales pour les municipales avec les centristes de F. Bayrou ?
R.- Je l'ai dit, la position du Parti socialiste est toute simple : c'est le rassemblement de la gauche, toute la gauche, pour les élections municipales.
Q.- Mais cela va jusqu'où ?
R.- Mais nous sommes aussi pour un rassemblement qui pourrait aller au-delà, à trois conditions : que ces éventuelles personnalités ou familles politiques acceptent le rassemblement de la gauche, se situent dans le cadre de notre projet, et puis soient clairement...
Q.- Vous, vous êtes prêt à discuter avec F. Bayrou ?
R.- Non, non... soient clairement dans l'opposition à N. Sarkozy. Sur ces bases-là, accepter le rassemblement de la gauche, avoir une attitude claire par rapport à N. Sarkozy et à la politique actuelle, et travailler à un projet dans chaque ville de France...
Q.- Avec F. Bayrou ?
R.- Non, F. Bayrou fera ce qu'il voudra. Pour l'instant, la question doit lui être posée, pas à nous. Vous avez vu, j'ai fixé les règles, les principes. Ce sont des règles et des principes sains. J'ai l'impression que la stratégie de F. Bayrou est un peu plus compliquée.
Source : Premier ministre, Service d'information du Gouvernement, le 13 septembre 2007