Texte intégral
Le haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté a présenté une communication relative au « Grenelle de l'insertion ».
Le volet « insertion » du revenu minimum d'insertion, créé il y a presque vingt ans, a été trop souvent négligé. Des dispositifs se sont multipliés, sans réelle cohérence, le nombre de bénéficiaires de l'insertion n'a cessé de croître et l'implication des entreprises est demeurée insuffisante.
Le « Grenelle de l'insertion » entend poursuivre trois objectifs complémentaires.
1.- Replacer l'insertion au coeur des débats de société Le « Grenelle de l'insertion » sera l'occasion de donner la parole aux acteurs de l'insertion : professionnels, associations et bénéficiaires. Il permettra également de solliciter d'autres acteurs pour les amener à prendre position sur les questions liées à l'insertion, en particulier les collectivités territoriales, les entreprises et les partenaires sociaux. Il permettra de sortir des débats de spécialistes et des idées reçues sur l'insertion, en cessant d'opposer insertion professionnelle et accompagnement social.
2.- Rebattre les cartes de l'insertion entre les acteurs
Le « Grenelle de l'insertion » permettra d'organiser la discussion entre l'ensemble des acteurs qui contribuent à l'insertion, en les plaçant face à leurs responsabilités pour améliorer la performance globale des politiques d'insertion. Les objectifs de ces politiques, leurs outils et l'articulation du pilotage entre niveaux national et local feront l'objet de débats, de contributions et de confrontations.
3.- Engager les réformes qui s'imposent
Le « Grenelle de l'insertion » devra également permettre d'engager les réformes de fond qui s'imposent, qu'il s'agisse de la réforme des contrats aidés, de l'évolution du financement de l'insertion par l'activité économique et de l'accès à la formation professionnelle pour les personnes éloignées de l'emploi. Une réflexion globale sur la cohérence des parcours et la capacité à prendre globalement en compte la situation de chacun sera menée.
Les travaux du « Grenelle de l'insertion » seront lancés les 23 et 24 novembre prochains à Grenoble pour une durée de 6 mois.
Trois groupes de travail seront installés au mois de décembre : l'un sur les objectifs de la politique d'insertion et sa gouvernance ; un deuxième sur les trajectoires et parcours d'insertion ; un troisième sur le rôle des employeurs et leur implication dans les politiques d'insertion.
Sur le modèle du « Grenelle de l'environnement », les groupes de travail seront constitués de plusieurs collèges représentant les différents acteurs et les usagers.
Le « Grenelle de l'insertion » comprendra également des forums thématiques locaux et s'articulera étroitement avec les actions engagées par le haut-commissaire dans le cadre de la réforme des minima sociaux et de l'expérimentation du revenu de solidarité active. Il se nourrira des programmes expérimentaux résultant de l'appel à projets dans le champ de l'expérimentation sociale lancé il y a quelques semaines.
Le volet « insertion » du revenu minimum d'insertion, créé il y a presque vingt ans, a été trop souvent négligé. Des dispositifs se sont multipliés, sans réelle cohérence, le nombre de bénéficiaires de l'insertion n'a cessé de croître et l'implication des entreprises est demeurée insuffisante.
Le « Grenelle de l'insertion » entend poursuivre trois objectifs complémentaires.
1.- Replacer l'insertion au coeur des débats de société Le « Grenelle de l'insertion » sera l'occasion de donner la parole aux acteurs de l'insertion : professionnels, associations et bénéficiaires. Il permettra également de solliciter d'autres acteurs pour les amener à prendre position sur les questions liées à l'insertion, en particulier les collectivités territoriales, les entreprises et les partenaires sociaux. Il permettra de sortir des débats de spécialistes et des idées reçues sur l'insertion, en cessant d'opposer insertion professionnelle et accompagnement social.
2.- Rebattre les cartes de l'insertion entre les acteurs
Le « Grenelle de l'insertion » permettra d'organiser la discussion entre l'ensemble des acteurs qui contribuent à l'insertion, en les plaçant face à leurs responsabilités pour améliorer la performance globale des politiques d'insertion. Les objectifs de ces politiques, leurs outils et l'articulation du pilotage entre niveaux national et local feront l'objet de débats, de contributions et de confrontations.
3.- Engager les réformes qui s'imposent
Le « Grenelle de l'insertion » devra également permettre d'engager les réformes de fond qui s'imposent, qu'il s'agisse de la réforme des contrats aidés, de l'évolution du financement de l'insertion par l'activité économique et de l'accès à la formation professionnelle pour les personnes éloignées de l'emploi. Une réflexion globale sur la cohérence des parcours et la capacité à prendre globalement en compte la situation de chacun sera menée.
Les travaux du « Grenelle de l'insertion » seront lancés les 23 et 24 novembre prochains à Grenoble pour une durée de 6 mois.
Trois groupes de travail seront installés au mois de décembre : l'un sur les objectifs de la politique d'insertion et sa gouvernance ; un deuxième sur les trajectoires et parcours d'insertion ; un troisième sur le rôle des employeurs et leur implication dans les politiques d'insertion.
Sur le modèle du « Grenelle de l'environnement », les groupes de travail seront constitués de plusieurs collèges représentant les différents acteurs et les usagers.
Le « Grenelle de l'insertion » comprendra également des forums thématiques locaux et s'articulera étroitement avec les actions engagées par le haut-commissaire dans le cadre de la réforme des minima sociaux et de l'expérimentation du revenu de solidarité active. Il se nourrira des programmes expérimentaux résultant de l'appel à projets dans le champ de l'expérimentation sociale lancé il y a quelques semaines.