Texte intégral
J.-M. Aphatie.- Bonjour, L. Chatel. La loi l'exige : il faut redécouper les circonscriptions avant les prochaines élections législatives de 2012. Est-ce que ce redécoupage sera honnête ?
Ce redécoupage sera transparent. Rien ne se fera en catimini. Une commission va être nommée à cet effet. Elle sera présidée par Y. Guéna, ancien président du Conseil constitutionnel. Elle sera composée de magistrats et donc, elle étudiera ; elle émettra un avis sur les recommandations, les propositions du Gouvernement.
Et ce sera honnête ?
Et j'observe depuis plusieurs mois que de nombreuses concertations ont eu lieu. A. Marleix a reçu les principaux dirigeants des partis politiques. Il a reçu les parlementaires qui peuvent être concernés. L'objectif, c'est quoi ? C'est d'avoir des élections qui soient équitables entre les départements, c'est-à-dire qu'en gros, on envoie à l'Assemblée nationale un député pour - en gros - représenter le même nombre de Français. Aujourd'hui, il y a en moyenne un écart de un à sept entre les députés qui sont à l'Assemblée nationale. Certains représentent 35.000 Français ; d'autres 240.000 Français.
Donc, on va mettre de l'ordre, et on suivra tout ça dans les jours qui viennent ?
Absolument.
Jeudi dernier, à l'Assemblée nationale, vingt-et-un députés, parmi lesquels dix-neuf de Gauche, se sont opposés au projet de loi sanctionnant le téléchargement illégal sur Internet ; et comme il n'y avait que quinze députés de la Majorité en séance au moment du vote, le texte a été rejeté. Commentaire du Président de la République, vendredi matin, selon les journaux - vous le confirmerez ou pas - : "Ce n'est pas professionnel, c'est lamentable, c'est de l'amateurisme". Convenez-vous que dans cette affaire certains membres du gouvernement et de la Majorité ont manqué de professionnalisme ?
Ah c'est sûr, pour la majorité, ce n'est pas le succès de l'année...
Ce n'est pas ma question !
Mais on va s'en remettre.
Mais ce n'était pas ma question...
Mais je vous réponds encore une fois : ce n'est pas la victoire de l'année pour la majorité. C'était un texte important auquel nous tenons qui fait partie du programme présidentiel ; d'ailleurs, j'observe que la majorité a été mobilisée, a été solidaire pendant l'ensemble des votes à l'Assemblée nationale sur ce texte et au Sénat parce que je rappelle qu'il avait été approuvé au Sénat sans d'ailleurs la polémique à laquelle nous avons assisté à l'Assemblée nationale. Maintenant, il y a eu un incident dans le cadre de la dernière ligne droite. Nous allons revenir très vite, c'est-à-dire que B. Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, réunira la conférence des présidents demain ; et l'objectif, c'est qu'on examine à nouveau à l'Assemblée nationale ce texte très vite après la reprise parlementaire le 28 avril.
Il y a des responsables de cet incident ?
Non, vous savez je crois que le sujet ce n'est pas tellement de désigner un tel ou un tel comme responsable...
On nous dit souvent "irresponsable", voilà par exemple quand il se passe quelque chose dans la police, il y a un responsable. Là, il n'y en a pas.
Je crois que la responsabilité est collective. Il faut aussi ne pas sous-estimer la manoeuvre et le guet-apens de l'Opposition, si vous voulez. Cacher dix députés derrière un rideau... Vous savez, J.-M. Aphatie, vous êtes un observateur avisé de la vie politique, vous savez comment fonctionne l'Assemblée nationale, ce que les auditeurs d'RTL ne connaissent pas forcément. C'est-à-dire qu'on est toujours dans des majorités courtes. Sont en séance les parlementaires qui sont directement concernés par le sujet. Là ce qui s'est passé, c'est qu'il y a dix députés qui ont surgi au dernier moment et qui ont permis de faire basculer la majorité. C'est une manoeuvre, une manoeuvre assez petite, je dois dire, qui ne fait surtout que masquer l'absence de fond du Parti socialiste sur ce sujet. On les entend beaucoup sur la forme et on les entend moins sur le fond qui est : qu'est-ce qu'on fait avec le téléchargement ?
Il n'y a pas de responsable dans la majorité ?
Non, mais encore une fois ce que je crois, c'est qu'il faut vite rebondir, regarder comment on peut améliorer les choses pour éviter que ça se reproduise, mais vite repasser au fond, c'est-à-dire adopter ce texte définitivement.
Alors, il y avait dix députés de l'Opposition cachés derrière un rideau, vous l'avez dit. Seulement il n'y avait que quinze députés en séance présents au moment du vote sur 317. Quinze sur 317, c'est-à-dire que 4,70% des députés de l'UMP étaient là.
Oui mais si vous présentez les choses comme ça, évidemment vos auditeurs vont hurler en disant : mais qu'est-ce qu'ils faisaient pendant ce temps-là ? Moi, quand je faisais visiter à l'Assemblée nationale à mes électeurs, je leur expliquais comment fonctionne l'assemblée, c'est-à-dire qu'au même moment, à la même heure, des dizaines de députés sont dans des commissions, dans des groupes de travail, sont ici ou là mobilisés là où ils sont le plus utiles. Sont en séance les spécialistes de la question en la matière. Alors maintenant, c'est vrai qu'il faut toujours être vigilant à rester majoritaire quand on est la majorité. Il y a eu une erreur ; nous ne pouvons que le déplorer. Ce qu'il faut, c'est vite rebondir et faire adopter définitivement ce texte.
Je ne suis pas le seul à présenter les choses comme ça, comme vous dites. R. Karoutchi, secrétaire d'Etat au Parlement, hier, dans Le Monde : "Il y a trop peu de députés, de sénateurs en séance. Il n'est pas normal (c'est R. Karoutchi qui parle) que certains viennent trois fois l'an en demi-journée à l'Assemblée nationale".
Oui, mais il faut sans doute revoir ; et je crois qu'il y a d'ailleurs une discussion qui est en cours au sein du groupe UMP à l'Assemblée nationale pour voir comment la majorité peut être exercée à tout moment. Vous savez, en même temps les députés, ils sont mobilisés à la fois dans d'autres...
Il n'y a pas un problème d'absentéisme quand même. Il ne faut pas en convenir, ce matin ?
Il y a un problème que... J.-M. Aphatie, venez à l'Assemblée nationale, et vous verrez qu'à la même heure, vous avez quinze réunions au même moment, et chaque député va là où sont ses centres d'intérêt. Maintenant, s'il faut améliorer les choses pour que les textes soient adoptés par la Majorité, la réponse est oui.
"N'être que député, c'est un bonheur ! Vous avez le temps de réfléchir, de faire votre travail. Cela fait vingt ans que je suis dans la vie politique, mais j'ai été dix ans ministre, et avant, dix ans député-maire. Or, le métier de maire bouffe toute l'activité. Je réalise à présent les effets du cumul. J'évite de trop le dire parce que c'est assez gonflé !" Savez-vous qui a dit ça ?
Ah non ! Ca, vous me posez une colle !
D. Perben. C'est visible sur le site libération.fr et c'était à l'automne dernier. On ne fait pas de publicité autour de ces propos. Mais c'est D. Perben, aujourd'hui député de l'UMP, hier ministre de la Justice, qui l'a dit.
Voilà. Je réalise à présent les effets du cumul. J'évite de trop le dire car c'est assez gonflé.
Mais c'est une affirmation ou une question ? Non, je vous citais cette citation parce qu'elle n'est pas très connue. Voilà.
Oui mais encore une fois... D'abord, j'observe qu'aujourd'hui il y a complémentarité entre les mandats exécutifs et les mandats de parlementaires. Je pense que c'est une vraie complémentarité qui existe et qui permet aux parlementaires à la fois de travailler sur le fond et en même temps de garder une réelle proximité avec leurs électeurs. Et j'observe...
Donc, rien ne va changer ? Cet épisode-là ne va pas changer grand chose !
Non je ne dis pas que rien ne va changer. C'est un vrai sujet qui revient régulièrement. La question du cumul ou non, je ne suis pas certain, en l'occurrence, que ce soit le cumul qui soit la source de ce qui s'est passé la semaine dernière à l'Assemblée Nationale.
Si je vous dis : PAC, L. Chatel, vous répondez quoi ?
Je réponds : "week-end de Pâques."
Ah pas du tout, pas du tout. Vous répondez "Politique agricole commune" !
Oui très bien.
On dit que vous allez aller au ministère de l'Agriculture ? Quand Michel Barnier...
Ecoutez, je n'ai pas cette information...
... C'est vrai ?
Non, je ne suis pas au courant.
Vous êtes candidat ?
Non, parce que je suis pleinement mobilisé sur la mission que le Président de la République et le Premier ministre m'ont confiée, à savoir m'occuper des questions industrielles et de consommation qui sont au coeur de la crise. Et je pense qu'aujourd'hui, ce qu'attendent les Français de notre part, c'est que nous soyons totalement mobilisés sur la sortie de crise et sur la politique que mène le Gouvernement.
Donc, vous allez rester à l'Industrie ? C'est ça ?
Ecoutez, moi en tout cas, je suis très heureux dans ce que je fais. J'essaie de répondre au mieux à la mission que m'a confiée le Président de la République et j'ai du pain sur la planche, surtout vue la conjoncture actuelle.
Parce que ce matin, dans Le Figaro, il y a des ministres qui offrent de service. N. Morano, par exemple, qui dit : "voilà, moi j'irais bien ailleurs. Je suis comme le Président. Il a toujours dit ce qu'il voulait".
Ecoutez, chacun sa conception. Moi je suis très heureux là où je suis ; et surtout, je suis très mobilisé pour la mission qui est la mienne.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 20 avril 2009
Ce redécoupage sera transparent. Rien ne se fera en catimini. Une commission va être nommée à cet effet. Elle sera présidée par Y. Guéna, ancien président du Conseil constitutionnel. Elle sera composée de magistrats et donc, elle étudiera ; elle émettra un avis sur les recommandations, les propositions du Gouvernement.
Et ce sera honnête ?
Et j'observe depuis plusieurs mois que de nombreuses concertations ont eu lieu. A. Marleix a reçu les principaux dirigeants des partis politiques. Il a reçu les parlementaires qui peuvent être concernés. L'objectif, c'est quoi ? C'est d'avoir des élections qui soient équitables entre les départements, c'est-à-dire qu'en gros, on envoie à l'Assemblée nationale un député pour - en gros - représenter le même nombre de Français. Aujourd'hui, il y a en moyenne un écart de un à sept entre les députés qui sont à l'Assemblée nationale. Certains représentent 35.000 Français ; d'autres 240.000 Français.
Donc, on va mettre de l'ordre, et on suivra tout ça dans les jours qui viennent ?
Absolument.
Jeudi dernier, à l'Assemblée nationale, vingt-et-un députés, parmi lesquels dix-neuf de Gauche, se sont opposés au projet de loi sanctionnant le téléchargement illégal sur Internet ; et comme il n'y avait que quinze députés de la Majorité en séance au moment du vote, le texte a été rejeté. Commentaire du Président de la République, vendredi matin, selon les journaux - vous le confirmerez ou pas - : "Ce n'est pas professionnel, c'est lamentable, c'est de l'amateurisme". Convenez-vous que dans cette affaire certains membres du gouvernement et de la Majorité ont manqué de professionnalisme ?
Ah c'est sûr, pour la majorité, ce n'est pas le succès de l'année...
Ce n'est pas ma question !
Mais on va s'en remettre.
Mais ce n'était pas ma question...
Mais je vous réponds encore une fois : ce n'est pas la victoire de l'année pour la majorité. C'était un texte important auquel nous tenons qui fait partie du programme présidentiel ; d'ailleurs, j'observe que la majorité a été mobilisée, a été solidaire pendant l'ensemble des votes à l'Assemblée nationale sur ce texte et au Sénat parce que je rappelle qu'il avait été approuvé au Sénat sans d'ailleurs la polémique à laquelle nous avons assisté à l'Assemblée nationale. Maintenant, il y a eu un incident dans le cadre de la dernière ligne droite. Nous allons revenir très vite, c'est-à-dire que B. Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, réunira la conférence des présidents demain ; et l'objectif, c'est qu'on examine à nouveau à l'Assemblée nationale ce texte très vite après la reprise parlementaire le 28 avril.
Il y a des responsables de cet incident ?
Non, vous savez je crois que le sujet ce n'est pas tellement de désigner un tel ou un tel comme responsable...
On nous dit souvent "irresponsable", voilà par exemple quand il se passe quelque chose dans la police, il y a un responsable. Là, il n'y en a pas.
Je crois que la responsabilité est collective. Il faut aussi ne pas sous-estimer la manoeuvre et le guet-apens de l'Opposition, si vous voulez. Cacher dix députés derrière un rideau... Vous savez, J.-M. Aphatie, vous êtes un observateur avisé de la vie politique, vous savez comment fonctionne l'Assemblée nationale, ce que les auditeurs d'RTL ne connaissent pas forcément. C'est-à-dire qu'on est toujours dans des majorités courtes. Sont en séance les parlementaires qui sont directement concernés par le sujet. Là ce qui s'est passé, c'est qu'il y a dix députés qui ont surgi au dernier moment et qui ont permis de faire basculer la majorité. C'est une manoeuvre, une manoeuvre assez petite, je dois dire, qui ne fait surtout que masquer l'absence de fond du Parti socialiste sur ce sujet. On les entend beaucoup sur la forme et on les entend moins sur le fond qui est : qu'est-ce qu'on fait avec le téléchargement ?
Il n'y a pas de responsable dans la majorité ?
Non, mais encore une fois ce que je crois, c'est qu'il faut vite rebondir, regarder comment on peut améliorer les choses pour éviter que ça se reproduise, mais vite repasser au fond, c'est-à-dire adopter ce texte définitivement.
Alors, il y avait dix députés de l'Opposition cachés derrière un rideau, vous l'avez dit. Seulement il n'y avait que quinze députés en séance présents au moment du vote sur 317. Quinze sur 317, c'est-à-dire que 4,70% des députés de l'UMP étaient là.
Oui mais si vous présentez les choses comme ça, évidemment vos auditeurs vont hurler en disant : mais qu'est-ce qu'ils faisaient pendant ce temps-là ? Moi, quand je faisais visiter à l'Assemblée nationale à mes électeurs, je leur expliquais comment fonctionne l'assemblée, c'est-à-dire qu'au même moment, à la même heure, des dizaines de députés sont dans des commissions, dans des groupes de travail, sont ici ou là mobilisés là où ils sont le plus utiles. Sont en séance les spécialistes de la question en la matière. Alors maintenant, c'est vrai qu'il faut toujours être vigilant à rester majoritaire quand on est la majorité. Il y a eu une erreur ; nous ne pouvons que le déplorer. Ce qu'il faut, c'est vite rebondir et faire adopter définitivement ce texte.
Je ne suis pas le seul à présenter les choses comme ça, comme vous dites. R. Karoutchi, secrétaire d'Etat au Parlement, hier, dans Le Monde : "Il y a trop peu de députés, de sénateurs en séance. Il n'est pas normal (c'est R. Karoutchi qui parle) que certains viennent trois fois l'an en demi-journée à l'Assemblée nationale".
Oui, mais il faut sans doute revoir ; et je crois qu'il y a d'ailleurs une discussion qui est en cours au sein du groupe UMP à l'Assemblée nationale pour voir comment la majorité peut être exercée à tout moment. Vous savez, en même temps les députés, ils sont mobilisés à la fois dans d'autres...
Il n'y a pas un problème d'absentéisme quand même. Il ne faut pas en convenir, ce matin ?
Il y a un problème que... J.-M. Aphatie, venez à l'Assemblée nationale, et vous verrez qu'à la même heure, vous avez quinze réunions au même moment, et chaque député va là où sont ses centres d'intérêt. Maintenant, s'il faut améliorer les choses pour que les textes soient adoptés par la Majorité, la réponse est oui.
"N'être que député, c'est un bonheur ! Vous avez le temps de réfléchir, de faire votre travail. Cela fait vingt ans que je suis dans la vie politique, mais j'ai été dix ans ministre, et avant, dix ans député-maire. Or, le métier de maire bouffe toute l'activité. Je réalise à présent les effets du cumul. J'évite de trop le dire parce que c'est assez gonflé !" Savez-vous qui a dit ça ?
Ah non ! Ca, vous me posez une colle !
D. Perben. C'est visible sur le site libération.fr et c'était à l'automne dernier. On ne fait pas de publicité autour de ces propos. Mais c'est D. Perben, aujourd'hui député de l'UMP, hier ministre de la Justice, qui l'a dit.
Voilà. Je réalise à présent les effets du cumul. J'évite de trop le dire car c'est assez gonflé.
Mais c'est une affirmation ou une question ? Non, je vous citais cette citation parce qu'elle n'est pas très connue. Voilà.
Oui mais encore une fois... D'abord, j'observe qu'aujourd'hui il y a complémentarité entre les mandats exécutifs et les mandats de parlementaires. Je pense que c'est une vraie complémentarité qui existe et qui permet aux parlementaires à la fois de travailler sur le fond et en même temps de garder une réelle proximité avec leurs électeurs. Et j'observe...
Donc, rien ne va changer ? Cet épisode-là ne va pas changer grand chose !
Non je ne dis pas que rien ne va changer. C'est un vrai sujet qui revient régulièrement. La question du cumul ou non, je ne suis pas certain, en l'occurrence, que ce soit le cumul qui soit la source de ce qui s'est passé la semaine dernière à l'Assemblée Nationale.
Si je vous dis : PAC, L. Chatel, vous répondez quoi ?
Je réponds : "week-end de Pâques."
Ah pas du tout, pas du tout. Vous répondez "Politique agricole commune" !
Oui très bien.
On dit que vous allez aller au ministère de l'Agriculture ? Quand Michel Barnier...
Ecoutez, je n'ai pas cette information...
... C'est vrai ?
Non, je ne suis pas au courant.
Vous êtes candidat ?
Non, parce que je suis pleinement mobilisé sur la mission que le Président de la République et le Premier ministre m'ont confiée, à savoir m'occuper des questions industrielles et de consommation qui sont au coeur de la crise. Et je pense qu'aujourd'hui, ce qu'attendent les Français de notre part, c'est que nous soyons totalement mobilisés sur la sortie de crise et sur la politique que mène le Gouvernement.
Donc, vous allez rester à l'Industrie ? C'est ça ?
Ecoutez, moi en tout cas, je suis très heureux dans ce que je fais. J'essaie de répondre au mieux à la mission que m'a confiée le Président de la République et j'ai du pain sur la planche, surtout vue la conjoncture actuelle.
Parce que ce matin, dans Le Figaro, il y a des ministres qui offrent de service. N. Morano, par exemple, qui dit : "voilà, moi j'irais bien ailleurs. Je suis comme le Président. Il a toujours dit ce qu'il voulait".
Ecoutez, chacun sa conception. Moi je suis très heureux là où je suis ; et surtout, je suis très mobilisé pour la mission qui est la mienne.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 20 avril 2009