Conseil des ministres du 13 juillet 2009. La mise en oeuvre du plan "Tempête Klaus".

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Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat général du Gouvernement

Texte intégral

Le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche a présenté une communication relative à la mise en oeuvre du plan « tempête Klaus ».
A la suite de la très violente tempête qui a ravagé le 24 janvier dernier le massif de pins maritimes des Landes de Gascogne, mettant à terre l'équivalent de cinq années de récolte, un plan d'aide gouvernemental à la filière forêt-bois régionale de plus d'un milliard d'euros a été présenté le 2 février, sous la forme de prêts bonifiés garantis par l'Etat et de subventions. Ce plan a été validé par la Commission européenne le 3 juin dernier.
La première action a consisté à déblayer les dessertes forestières et les pistes de défense des forêts contre les incendies. A ce jour, 70 % du réseau de piste est dégagé. Mais seul l'extérieur des parcelles étant facilement accessible, la mobilisation de canadairs pour lutter contre les feux reste primordiale.
Par ailleurs, avec les professionnels forestiers et les banques a été élaboré un dispositif de soutien pour la sortie des bois, leur stockage et leur transport. Ce dispositif, aujourd'hui pleinement opérationnel, a d'ores et déjà mobilisé près de 200 Meuros de subventions et de prêts.
La mise en place des aides va se poursuivre à un rythme soutenu dans les prochaines semaines au fur et à mesure de la transmission des demandes et projets, afin de permettre aux opérateurs de doubler, en 2009 et 2010, leur capacité annuelle d'exploitation du bois.
Fin juillet, l'équivalent d'une année de récolte aura ainsi été dégagé.
Le plan d'aide vise également à la reconstitution des forêts, principalement par plantation après nettoyage, selon des méthodes adaptées au contexte du changement climatique. 415 millions d'euros seront ainsi mobilisés entre les années 2009 à 2016.Par ailleurs, la France a obtenu que les dégâts de la tempête Klaus soient reconnus au plan communautaire. Elle a porté une demande de remboursement d'une partie de ce plan devant le Fonds de solidarité de l'Union Européenne, qui a été acceptée à hauteur de 109 millions d'euros.