Texte intégral
Monsieur le Directeur Général,
Monsieur le Commissaire,
Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs
Je suis très heureux de participer aux côtés de M. Thévenin à l'inauguration aujourd'hui du salon de l'Immobilier à Paris. Cet événement est une occasion unique de réunir l'ensemble des professionnels.
L'année dernière, le salon était marqué par la conjoncture défavorable. Aujourd'hui, comme l'a rappelé M. Thévenin, on peut considérer que le pire est passé.
Tout n'est pas parfait, mais l'Etat a tenu ses engagements dans un secteur qui a une double particularité.
Le Logement, c'est un toit, c'est une réponse à un besoin vital de nos concitoyens. L'engagement de l'Etat n'a jamais été aussi fort pour soutenir cette demande. Mais le Logement, c'est aussi un emploi, c'est un moteur essentiel à l'activité de notre pays.
Face à une situation qui se révélait très difficile, le plan de relance décidé par le Président de la République, et mis en oeuvre par le Gouvernement de François Fillon a inversé la tendance.
L'opération des 30 000 VEFA est un vrai succès, plus de 29 000 logements ont été acquis. Cette réussite, nous la devons au véritable partenariat entre secteur public et secteur privé qui a été créé à cette occasion.
Le doublement du Prêt à Taux Zéro a, par ailleurs, permis de maintenir à un haut niveau la primo - accession sociale.
Le dispositif Scellier fonctionne bien. La moitié des logements neufs sont achetés par des investisseurs qui profitent de cette mesure fiscale.
N'oublions pas que plus de 30 000 éco prêts à taux zéro ont été signés et la montée en puissance devrait se poursuivre dans les prochains mois.
Ces premiers chiffres sont très positifs. Avec Jean-Louis Borloo nous sommes très optimistes sur la capacité à atteindre les objectifs du Grenelle Environnement, c'est à dire 200.000 d'ici fin 2010.
Ces chiffres montrent que les mesures décidées par la puissance publique peuvent être efficaces pour influer le marché, même si la conjoncture reste difficile à cerner.
Nous manquons en effet cruellement, dans le domaine de l'immobilier, d'indicateurs fiables, suffisamment fins et actualisés, pour mieux connaître l'évolution du marché, au plan national comme au niveau local.
Or, la connaissance et la transparence sont gages de régulation des marchés.
Cette question des indicateurs est une de mes priorités. Avec Christine Lagarde et Jean-Louis Borloo, nous avons demandé au Conseil National d'Information et de Statistiques une expertise sur la question qui me sera remise à la fin de l'année.
Mon ambition, c'est de posséder des outils statistiques et conjoncturels partagés entre les pouvoirs publics, les professionnels et la société civile. Nous avons besoin de savoir où on en est, parce le pilotage des politiques publiques le requiert. On ne peut plus réagir efficacement à des indicateurs qui reflètent une situation dépassée. Mais c'est aussi un enjeu pour les professionnels et les particuliers. C'est l'assurance d'un choix transparent pour les investisseurs.
Le Salon Immobilier de Paris est un salon d'envergure nationale, et même internationale, dont le rayonnement de la région capitale témoigne amplement.
Mais je souhaiterais évoquer particulièrement le contexte régional.
Le problème du logement en France, c'est une multitude de situations locales, de marchés à comprendre et de solutions singulières à trouver. Pour le logement, le territoire qui concentre le plus de difficultés, c'est la région parisienne.
A cela, l'Etat entend trouver des solutions. La vision que nous défendons, c'est de placer Paris à l'heure et à l'échelle du grand Paris, ce qui nécessite la mobilisation de l'ensemble des acteurs.
Les pouvoirs publics s'apprêtent à investir en Ile-de-France comme jamais ils ne l'ont fait :
- dans les réseaux de transport, pour relier plus efficacement les centres d'activité.
- dans l'aménagement, avec le retour de l'Etat sur les territoires prioritaires, par la présence d'opérations d'intérêt national.
Le Grand Paris ouvre les voies, non de l'aventure, mais de l'avenir.
Notre ambition, c'est de faire de Paris et de la région parisienne l'un des centres économiques les plus dynamiques de la planète.
Pour que cet objectif soit un succès, pour que les moyens mis en oeuvre soient efficaces, il faut rendre le grand Paris attractif au niveau du cadre de vie et du logement. Tout autour de ces zones où l'on va construire, ces centres que l'on va relier, il faudra construire plus de logements et construire mieux.
Construire plus, c'est :
- rapidement parvenir à un rythme de 70 000 logements par an ; en comparaison, 40 000 aujourd'hui sont nécessaires à l'échelle du grand Paris
Construire mieux, c'est pour moi une priorité, et j'attends beaucoup des professionnels dans ce domaine
- C'est la qualité de la forme urbaine, une vision cohérente avec les objectifs de développement durable. Je salue au passage les éco-quartiers qui naissent ici et là en Île-de-France.
- C'est la qualité du bâti, pour le bien-être de ses occupants : l'isolation, la sobriété en énergie, la qualité architecturale...
Et vous êtes les véritables maîtres d'oeuvre de ce changement.
La mobilisation de l'ensemble des acteurs privés, professionnels de l'ingénierie financière, de la promotion, de la construction, de la commercialisation et de la gestion est un facteur clé du succès de ce grand projet.
Disons le franchement, la crise immobilière a pu entamer votre engouement pour les projets d'envergure. Mais les besoins restent énormes. La tension du marché sur certains types de logement en atteste.
Je ne parle pas d'altruisme, mais d'une convergence d'intérêts :
- offrir à nos concitoyens davantage de logements,
- offrir à nos entreprises davantage d'emploi,
- offrir à nos investisseurs davantage d'opportunités dans l'immobilier.
C'est le message que je suis venu vous délivrer aujourd'hui.
Je vous remercie de votre attention.
Source http://www.logement.gouv.fr, le 29 septembre 2009
Monsieur le Commissaire,
Messieurs les Présidents,
Mesdames, Messieurs
Je suis très heureux de participer aux côtés de M. Thévenin à l'inauguration aujourd'hui du salon de l'Immobilier à Paris. Cet événement est une occasion unique de réunir l'ensemble des professionnels.
L'année dernière, le salon était marqué par la conjoncture défavorable. Aujourd'hui, comme l'a rappelé M. Thévenin, on peut considérer que le pire est passé.
Tout n'est pas parfait, mais l'Etat a tenu ses engagements dans un secteur qui a une double particularité.
Le Logement, c'est un toit, c'est une réponse à un besoin vital de nos concitoyens. L'engagement de l'Etat n'a jamais été aussi fort pour soutenir cette demande. Mais le Logement, c'est aussi un emploi, c'est un moteur essentiel à l'activité de notre pays.
Face à une situation qui se révélait très difficile, le plan de relance décidé par le Président de la République, et mis en oeuvre par le Gouvernement de François Fillon a inversé la tendance.
L'opération des 30 000 VEFA est un vrai succès, plus de 29 000 logements ont été acquis. Cette réussite, nous la devons au véritable partenariat entre secteur public et secteur privé qui a été créé à cette occasion.
Le doublement du Prêt à Taux Zéro a, par ailleurs, permis de maintenir à un haut niveau la primo - accession sociale.
Le dispositif Scellier fonctionne bien. La moitié des logements neufs sont achetés par des investisseurs qui profitent de cette mesure fiscale.
N'oublions pas que plus de 30 000 éco prêts à taux zéro ont été signés et la montée en puissance devrait se poursuivre dans les prochains mois.
Ces premiers chiffres sont très positifs. Avec Jean-Louis Borloo nous sommes très optimistes sur la capacité à atteindre les objectifs du Grenelle Environnement, c'est à dire 200.000 d'ici fin 2010.
Ces chiffres montrent que les mesures décidées par la puissance publique peuvent être efficaces pour influer le marché, même si la conjoncture reste difficile à cerner.
Nous manquons en effet cruellement, dans le domaine de l'immobilier, d'indicateurs fiables, suffisamment fins et actualisés, pour mieux connaître l'évolution du marché, au plan national comme au niveau local.
Or, la connaissance et la transparence sont gages de régulation des marchés.
Cette question des indicateurs est une de mes priorités. Avec Christine Lagarde et Jean-Louis Borloo, nous avons demandé au Conseil National d'Information et de Statistiques une expertise sur la question qui me sera remise à la fin de l'année.
Mon ambition, c'est de posséder des outils statistiques et conjoncturels partagés entre les pouvoirs publics, les professionnels et la société civile. Nous avons besoin de savoir où on en est, parce le pilotage des politiques publiques le requiert. On ne peut plus réagir efficacement à des indicateurs qui reflètent une situation dépassée. Mais c'est aussi un enjeu pour les professionnels et les particuliers. C'est l'assurance d'un choix transparent pour les investisseurs.
Le Salon Immobilier de Paris est un salon d'envergure nationale, et même internationale, dont le rayonnement de la région capitale témoigne amplement.
Mais je souhaiterais évoquer particulièrement le contexte régional.
Le problème du logement en France, c'est une multitude de situations locales, de marchés à comprendre et de solutions singulières à trouver. Pour le logement, le territoire qui concentre le plus de difficultés, c'est la région parisienne.
A cela, l'Etat entend trouver des solutions. La vision que nous défendons, c'est de placer Paris à l'heure et à l'échelle du grand Paris, ce qui nécessite la mobilisation de l'ensemble des acteurs.
Les pouvoirs publics s'apprêtent à investir en Ile-de-France comme jamais ils ne l'ont fait :
- dans les réseaux de transport, pour relier plus efficacement les centres d'activité.
- dans l'aménagement, avec le retour de l'Etat sur les territoires prioritaires, par la présence d'opérations d'intérêt national.
Le Grand Paris ouvre les voies, non de l'aventure, mais de l'avenir.
Notre ambition, c'est de faire de Paris et de la région parisienne l'un des centres économiques les plus dynamiques de la planète.
Pour que cet objectif soit un succès, pour que les moyens mis en oeuvre soient efficaces, il faut rendre le grand Paris attractif au niveau du cadre de vie et du logement. Tout autour de ces zones où l'on va construire, ces centres que l'on va relier, il faudra construire plus de logements et construire mieux.
Construire plus, c'est :
- rapidement parvenir à un rythme de 70 000 logements par an ; en comparaison, 40 000 aujourd'hui sont nécessaires à l'échelle du grand Paris
Construire mieux, c'est pour moi une priorité, et j'attends beaucoup des professionnels dans ce domaine
- C'est la qualité de la forme urbaine, une vision cohérente avec les objectifs de développement durable. Je salue au passage les éco-quartiers qui naissent ici et là en Île-de-France.
- C'est la qualité du bâti, pour le bien-être de ses occupants : l'isolation, la sobriété en énergie, la qualité architecturale...
Et vous êtes les véritables maîtres d'oeuvre de ce changement.
La mobilisation de l'ensemble des acteurs privés, professionnels de l'ingénierie financière, de la promotion, de la construction, de la commercialisation et de la gestion est un facteur clé du succès de ce grand projet.
Disons le franchement, la crise immobilière a pu entamer votre engouement pour les projets d'envergure. Mais les besoins restent énormes. La tension du marché sur certains types de logement en atteste.
Je ne parle pas d'altruisme, mais d'une convergence d'intérêts :
- offrir à nos concitoyens davantage de logements,
- offrir à nos entreprises davantage d'emploi,
- offrir à nos investisseurs davantage d'opportunités dans l'immobilier.
C'est le message que je suis venu vous délivrer aujourd'hui.
Je vous remercie de votre attention.
Source http://www.logement.gouv.fr, le 29 septembre 2009