Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Présidents et Vice présidents des Organismes paritaires collecteurs agréés,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Conseils régionaux et généraux,
Mon Général,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Ministère de l'Education nationale et du Ministère chargé de l'emploi,
Messieurs les Représentants de Pôle Emploi,
Mesdames les Représentantes de l'agence de lutte contre l'illettrisme,
Madame et Messieurs les Sous préfets à la cohésion sociale et à la jeunesse,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec beaucoup de plaisir que je vous retrouve aujourd'hui au terme de ce deuxième « Atelier Inter Dom de la formation professionnelle ». Lors du premier atelier le 9 décembre 2009, nous étions convenus de tout mettre en place pour construire et maintenir les capacités des jeunes à mieux s'insérer sur le marché du travail. Pour cela, il nous fallait définir des partenariats pour une politique d'envergure et concertée.
Dans la droite ligne de cette première rencontre, deux thèmes essentiels ont guidé vos travaux tout au long de cet après midi : la professionnalisation, au travers des questions essentielles de l'illettrisme, des savoirs de base des parcours et du tutorat, et l'insertion professionnelle des jeunes. Vous connaissez mon attachement au traitement de ces difficiles questions et mon engagement à vos côtés. Je vous l'avais confirmé le 9 décembre dernier : L'emploi des jeunes ultra marins, et notamment des plus défavorisés, est une priorité forte de mon action. Si nos territoires ultramarins ont su entretenir une démographie dynamique, nous devons tous ensemble permettre à ces jeunes de trouver toute leur place. Car ne l'oublions pas : notre jeunesse est notre richesse !
Pour beaucoup, la formation professionnelle est une sécurité dans l'accès à l'emploi et un gage de promotion sociale. Mais nous savons aussi que la formation professionnelle de nos jeunes, c'est une garantie essentielle de la compétitivité de nos entreprises. C'est donc sans hésiter que j'ai accepté de clore vos travaux.
Avec l'apport des spécialistes présents aujourd'hui, je sais que les débats ont été riches et denses, avec en ligne de mire les évolutions que nous devons mettre en place ensemble. Je tiens à vous remercier pour la qualité de vos contributions à ce 2ème atelier et je me réjouis de l'apport de nouveaux participants à cette réflexion. Permettez moi de revenir sur deux points essentiels de vos travaux de cet après midi : le développement du contrat de professionnalisation et les partenariats nécessaires.
On ne soulignera jamais assez l'importance des contrats en alternance. Oui, le contrat d'apprentissage est un formidable outil de formation et d'insertion. Mais je saisis l'occasion qui m'est donnée aujourd'hui devant vous, les représentants des partenaires sociaux et des OPCA, pour vous dire tout l'effort que j'attends de chacun d'entre vous :
avant la fin de l'année, il faut aussi que le contrat de professionnalisation se développe fortement en Outre-mer. Il s'agit d'un outil insuffisamment mobilisé alors qu'il est :
* conçu par les branches professionnelles
* adapté aux entreprises
* et permet un accès à l'emploi rapide des jeunes.
Pour cela, il faut que nous arrivions à sécuriser l'accès à l'information sur les formations professionnelles et leurs débouchés. Il est en effet essentiel que les jeunes connaissent très vite les métiers, les perspectives de développement, les savoirs qu'ils requièrent et les différentes voies de formation. Plusieurs pistes de travail s'ouvrent à nous : Dans les territoires ultra marins, nous avons notamment ciblé quatre secteurs prioritaires : le tourisme, les énergies renouvelables, l'agro nutrition et l'environnement. Mais ce travail est aussi à réaliser sur le territoire métropolitain. En effet, il existe des emplois qui ne sont pas pourvus actuellement dans de nombreux domaines. Je ne citerais pour l'exemple que les secteurs de la prévention et de la sécurité, certains métiers de la propreté ou de l'environnement. Mais il y en a d'autres : Madame FERRERE, Présidente de la confédération nationale de l'esthétique et de la parfumerie que je remercie également pour sa présence, pourrait nous parler des besoins spécifiques de sa branche. Ces demandes, j'ai pris bonne note de vos souhaits d'y répondre pour partie avec notre jeunesse ultra marine.
Ces deux actions, sur les territoires ultra marins et en métropole peuvent être efficaces, dans un cadre gagnant-gagnant, si elles sont concertées au niveau territorial. Elles nécessitent aussi un engagement national.
Il faut laisser aux acteurs de terrains que vous êtes les initiatives de monter des projets. Monsieur Da Costa, Président du fond de sécurisation des parcours professionnels, nous a assuré de l'étude de nos projets en cas de besoins particuliers. Nos conclusions ne sauraient donc être quelque chose de réalisé et imposé par l'Etat. Il nous faut construire des produits modulables, selon les territoires et le tissu local ultra marin et hexagonal. L'appui des Collectivités d'Outre mer est essentiel car les élus de terrain sont des acteurs de cohésion sociale importants. Les partenaires du privé, dont les délégations des OPCA, ou du public, les chambres consulaires, le service public de l'emploi, les associations oeuvrant dans l'insertion ou à la création d'entreprise connaissent aussi leur secteur, ses atouts et ses faiblesses. Comment créer ce lieu ou se créera cette réflexion dans le respect des compétences et capacités de chaque participant ? Comment connaître les initiatives qui existent parfois déjà et qui méritent d'être appuyées ?
Mesdames, Messieurs j'ai nommé dans les départements des Sous Préfets à la cohésion sociale et à la jeunesse. Ils sont d'ailleurs présents aujourd'hui parmi nous. Je les ai chargé d'organiser dans les délais les plus brefs et dans chaque territoire une première réunion de travail. J'attends que tous les acteurs puissent constater l'état du territoire, échanger librement des idées, raconter des expériences qui puissent servir et si cela est nécessaire évoquer les dysfonctionnements de façon à pouvoir les régler.
Mais il faut aussi fournir des outils en ordre de marche. Je dois dire que je suis très heureuse de voir aboutir un premier travail partenarial. Nous allons signer deux conventions avec deux grands réseaux d'OPCA interprofessionnels, AGEFOS et OPCALIA, et l'agence d'Outre mer pour la mobilité. Ces accords sont la traduction concrète des travaux réalisés en faveur de l'emploi de jeunes ultra marins via la mobilité. Grâce à ces deux accords, nous pourrons via le contrat de professionnalisation assurer une égalité de chances pour une insertion professionnelle et répondre à des besoins repérés. Une troisième convention permettra au Service militaire adapté de recourir à titre expérimental à la démarche d'accès aux savoirs de base d'OPCALIA qui a fait ses preuves dans le monde du travail. Nous avons confié au SMA la mission de maintenir à un haut niveau son engagement au service de la jeunesse défavorisée. Cet outil lui sera donc très utile. Nous lui avons également demandé d'offrir à un public plus large, mais également en difficulté, un espace de remobilisation. Des partenariats sont donc à monter avec notamment tous les OPCA, et je suis persuadée de l'intérêt des chefs d'entreprise pour ces jeunes issus du SMA.
Mesdames et Messieurs, tous les acteurs de la formation professionnelle doivent monter au front : les partenaires sociaux, les Collectivités, les organismes publics et privés et l'Etat. Les questions que nous posent les jeunes sont graves et centrales. Nous avons la responsabilité de les aider à trouver la place qui leur revient. Notre voie, celle que nous avons choisie est plus difficile que celle de l'isolement.
Mais c'est celle qui nous fait progresser. Comme le disait le Président de la République, nous n'avons qu'une seule ligne de conduite : trouver des solutions, innover, agir, car nous n'avons qu'un seul droit : celui de réussir.
Je vous remercie de votre mobilisation et vous convie à un nouveau rendez vous, dans six mois pour les troisièmes ateliers. Nos travaux nécessitent un suivi régulier et des échanges.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 17 juin 2010
Mesdames et Messieurs les Représentants des Conseils régionaux et généraux,
Mon Général,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Ministère de l'Education nationale et du Ministère chargé de l'emploi,
Messieurs les Représentants de Pôle Emploi,
Mesdames les Représentantes de l'agence de lutte contre l'illettrisme,
Madame et Messieurs les Sous préfets à la cohésion sociale et à la jeunesse,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec beaucoup de plaisir que je vous retrouve aujourd'hui au terme de ce deuxième « Atelier Inter Dom de la formation professionnelle ». Lors du premier atelier le 9 décembre 2009, nous étions convenus de tout mettre en place pour construire et maintenir les capacités des jeunes à mieux s'insérer sur le marché du travail. Pour cela, il nous fallait définir des partenariats pour une politique d'envergure et concertée.
Dans la droite ligne de cette première rencontre, deux thèmes essentiels ont guidé vos travaux tout au long de cet après midi : la professionnalisation, au travers des questions essentielles de l'illettrisme, des savoirs de base des parcours et du tutorat, et l'insertion professionnelle des jeunes. Vous connaissez mon attachement au traitement de ces difficiles questions et mon engagement à vos côtés. Je vous l'avais confirmé le 9 décembre dernier : L'emploi des jeunes ultra marins, et notamment des plus défavorisés, est une priorité forte de mon action. Si nos territoires ultramarins ont su entretenir une démographie dynamique, nous devons tous ensemble permettre à ces jeunes de trouver toute leur place. Car ne l'oublions pas : notre jeunesse est notre richesse !
Pour beaucoup, la formation professionnelle est une sécurité dans l'accès à l'emploi et un gage de promotion sociale. Mais nous savons aussi que la formation professionnelle de nos jeunes, c'est une garantie essentielle de la compétitivité de nos entreprises. C'est donc sans hésiter que j'ai accepté de clore vos travaux.
Avec l'apport des spécialistes présents aujourd'hui, je sais que les débats ont été riches et denses, avec en ligne de mire les évolutions que nous devons mettre en place ensemble. Je tiens à vous remercier pour la qualité de vos contributions à ce 2ème atelier et je me réjouis de l'apport de nouveaux participants à cette réflexion. Permettez moi de revenir sur deux points essentiels de vos travaux de cet après midi : le développement du contrat de professionnalisation et les partenariats nécessaires.
On ne soulignera jamais assez l'importance des contrats en alternance. Oui, le contrat d'apprentissage est un formidable outil de formation et d'insertion. Mais je saisis l'occasion qui m'est donnée aujourd'hui devant vous, les représentants des partenaires sociaux et des OPCA, pour vous dire tout l'effort que j'attends de chacun d'entre vous :
avant la fin de l'année, il faut aussi que le contrat de professionnalisation se développe fortement en Outre-mer. Il s'agit d'un outil insuffisamment mobilisé alors qu'il est :
* conçu par les branches professionnelles
* adapté aux entreprises
* et permet un accès à l'emploi rapide des jeunes.
Pour cela, il faut que nous arrivions à sécuriser l'accès à l'information sur les formations professionnelles et leurs débouchés. Il est en effet essentiel que les jeunes connaissent très vite les métiers, les perspectives de développement, les savoirs qu'ils requièrent et les différentes voies de formation. Plusieurs pistes de travail s'ouvrent à nous : Dans les territoires ultra marins, nous avons notamment ciblé quatre secteurs prioritaires : le tourisme, les énergies renouvelables, l'agro nutrition et l'environnement. Mais ce travail est aussi à réaliser sur le territoire métropolitain. En effet, il existe des emplois qui ne sont pas pourvus actuellement dans de nombreux domaines. Je ne citerais pour l'exemple que les secteurs de la prévention et de la sécurité, certains métiers de la propreté ou de l'environnement. Mais il y en a d'autres : Madame FERRERE, Présidente de la confédération nationale de l'esthétique et de la parfumerie que je remercie également pour sa présence, pourrait nous parler des besoins spécifiques de sa branche. Ces demandes, j'ai pris bonne note de vos souhaits d'y répondre pour partie avec notre jeunesse ultra marine.
Ces deux actions, sur les territoires ultra marins et en métropole peuvent être efficaces, dans un cadre gagnant-gagnant, si elles sont concertées au niveau territorial. Elles nécessitent aussi un engagement national.
Il faut laisser aux acteurs de terrains que vous êtes les initiatives de monter des projets. Monsieur Da Costa, Président du fond de sécurisation des parcours professionnels, nous a assuré de l'étude de nos projets en cas de besoins particuliers. Nos conclusions ne sauraient donc être quelque chose de réalisé et imposé par l'Etat. Il nous faut construire des produits modulables, selon les territoires et le tissu local ultra marin et hexagonal. L'appui des Collectivités d'Outre mer est essentiel car les élus de terrain sont des acteurs de cohésion sociale importants. Les partenaires du privé, dont les délégations des OPCA, ou du public, les chambres consulaires, le service public de l'emploi, les associations oeuvrant dans l'insertion ou à la création d'entreprise connaissent aussi leur secteur, ses atouts et ses faiblesses. Comment créer ce lieu ou se créera cette réflexion dans le respect des compétences et capacités de chaque participant ? Comment connaître les initiatives qui existent parfois déjà et qui méritent d'être appuyées ?
Mesdames, Messieurs j'ai nommé dans les départements des Sous Préfets à la cohésion sociale et à la jeunesse. Ils sont d'ailleurs présents aujourd'hui parmi nous. Je les ai chargé d'organiser dans les délais les plus brefs et dans chaque territoire une première réunion de travail. J'attends que tous les acteurs puissent constater l'état du territoire, échanger librement des idées, raconter des expériences qui puissent servir et si cela est nécessaire évoquer les dysfonctionnements de façon à pouvoir les régler.
Mais il faut aussi fournir des outils en ordre de marche. Je dois dire que je suis très heureuse de voir aboutir un premier travail partenarial. Nous allons signer deux conventions avec deux grands réseaux d'OPCA interprofessionnels, AGEFOS et OPCALIA, et l'agence d'Outre mer pour la mobilité. Ces accords sont la traduction concrète des travaux réalisés en faveur de l'emploi de jeunes ultra marins via la mobilité. Grâce à ces deux accords, nous pourrons via le contrat de professionnalisation assurer une égalité de chances pour une insertion professionnelle et répondre à des besoins repérés. Une troisième convention permettra au Service militaire adapté de recourir à titre expérimental à la démarche d'accès aux savoirs de base d'OPCALIA qui a fait ses preuves dans le monde du travail. Nous avons confié au SMA la mission de maintenir à un haut niveau son engagement au service de la jeunesse défavorisée. Cet outil lui sera donc très utile. Nous lui avons également demandé d'offrir à un public plus large, mais également en difficulté, un espace de remobilisation. Des partenariats sont donc à monter avec notamment tous les OPCA, et je suis persuadée de l'intérêt des chefs d'entreprise pour ces jeunes issus du SMA.
Mesdames et Messieurs, tous les acteurs de la formation professionnelle doivent monter au front : les partenaires sociaux, les Collectivités, les organismes publics et privés et l'Etat. Les questions que nous posent les jeunes sont graves et centrales. Nous avons la responsabilité de les aider à trouver la place qui leur revient. Notre voie, celle que nous avons choisie est plus difficile que celle de l'isolement.
Mais c'est celle qui nous fait progresser. Comme le disait le Président de la République, nous n'avons qu'une seule ligne de conduite : trouver des solutions, innover, agir, car nous n'avons qu'un seul droit : celui de réussir.
Je vous remercie de votre mobilisation et vous convie à un nouveau rendez vous, dans six mois pour les troisièmes ateliers. Nos travaux nécessitent un suivi régulier et des échanges.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 17 juin 2010