Texte intégral
A la suite des informations de presse faisant état de semis sur 600 hectares en France de graines de colza génétiquement modifiées mélangées à des graines classiques, Dominique Voynet demande qu'une enquête soit entreprise sans délai pour rechercher les causes de cette dissémination d'OGM non autorisée et identifier les parcelles où ces graines ont été semées afin de procéder à la destruction du colza en cause, accompagnée bien entendu de l'indemnisation des agriculteurs concernés.
Cet incident démontre la nécessité de contrôles renforcés sur les importations de semences. Il illustre surtout la nécessité d'une parfaite transparence en matière de commerce de plantes génétiquement modifiées, ce qui passe par l'étiquetage fiable et la traçabilité des produits concernés. Il confirme enfin la validité de la position défendue par la France au Conseil des Ministres Européens de l'Environnement de juin 1999 qui, dans l'attente de la mise en place d'un dispositif de traçabilité, s'oppose à l'octroi de toute nouvelle autorisation d'OGM.
(Source http://www.environnement.gouv.fr, le 6 février 2001)
Cet incident démontre la nécessité de contrôles renforcés sur les importations de semences. Il illustre surtout la nécessité d'une parfaite transparence en matière de commerce de plantes génétiquement modifiées, ce qui passe par l'étiquetage fiable et la traçabilité des produits concernés. Il confirme enfin la validité de la position défendue par la France au Conseil des Ministres Européens de l'Environnement de juin 1999 qui, dans l'attente de la mise en place d'un dispositif de traçabilité, s'oppose à l'octroi de toute nouvelle autorisation d'OGM.
(Source http://www.environnement.gouv.fr, le 6 février 2001)