Texte intégral
Madame,
En tant quunique candidate écologiste à la présidentielle, je soutiens bien évidemment les actions des associations comme la vôtre, qui se battent pour faire reconnaître les effets des ondes émises par les antennes relais et les téléphone portables.
Cest un combat difficile, car nous ne sommes quau début dune crise sanitaire qui sannonce effroyable. Près des trois quarts des études publiées concluent à un effet sanitaire, une augmentation de linconfort ou des troubles du sommeil a proximité des ondes dune antenne-relais.
Mais les mises en garde scientifiques sur la dangerosité de la technologie utilisant les ondes sont systématiquement écartées par le lobby des opérateurs de téléphonie mobile. Ces derniers jouent avec la santé des français et cest inacceptable.
Pour les écologistes, les cas de plus en plus nombreux de personnes électrohypersensibles doivent être pris au sérieux. Or la tendance actuelle est à la «psychiatrisation» de cette affection due aux radiofréquences, on cherche à faire disparaitre cette population qui souffre au plus haut point.
Les normes appliquées en France ou recommandées à linternational ne sont pas adaptées pour protéger la population. Cest pourquoi je considère quil faut appliquer les recommandations du Grenelle des ondes.
Plafonner le rayonnement des antennes-relais à 0,6 V/m permettrait de limiter les risques sanitaires dans la mesure du possible. Un seuil appliqué dans la principauté du Liechtenstein, et testé en Italie (Toscane), et en Espagne, à Valence. Des phases dexpérimentation devaient être lancés en France dans une vingtaine de collectivités volontaires, afin de simuler sur le terrain un abaissement de puissance de lexposition. Près de trois ans plus tard, il ne reste pas grand chose de ce processus constamment retardé et du volontarisme politique affiché à lépoque.
Le passage à 06 V/m entraînera la multiplication des micro et nano-antennes, moins puissantes et donc moins nocives pour les riverains, qui devront être couplées avec de la fibre optique. Le nier serait méconnaître les besoins des réseaux. Mais multiplier ces petites antennes implique automatiquement des investissements accrus des opérateurs. Cest la véritable raison pour laquelle la FFT ne veut pas en entendre parler. Sils cèdent, ce sont leurs marges qui senvolent
Je considère quil est indispensable quune information claire, impartiale et contradictoire sur létat actuel des connaissances soit donnée au citoyen. Il sagit également de soutenir les collectivités qui se battent face aux opérateurs.
Enfin, rappelons que les observations de létude interphone sur le risque de tumeur cérébrale associé à lusage du mobile sans oreillette et les conclusions officielles du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l OMS rendue en mai 2011 confirment les multiples alertes des associations et de certains scientifiques sur le risque de catastrophe sanitaire sans précédent auquel nous sont confrontés à moyen long terme. Cest pourquoi lusage du téléphone mobile par les enfants, les adolescents doit être déconseillé et interdit du besoin en deçà de quinze ans. Tout politique responsable a le devoir dagir dans lintérêt des générations futures.
Jappelle donc les élus, associations, scientifiques, opérateurs, à se réunir pour, ensemble, sortir de limpasse dans laquelle se trouve la question des ondes électromagnétiques des téléphones portables et des antennes relais.
Eva JOLY
ENGAGEMENTS
Consciente des enjeux de santé publique posés par la diffusion massive des applications utilisatrices de radiofréquences, je mengage
1. à légiférer sur cette question ? OUI
Si, oui, à introduire le principe ALARA dans la loi OUI
Si oui, à fixer une valeur limite dexposition à 0,6 V/m OUI
2. à rendre la concertation obligatoire avec les citoyens (riverains, locataires, travailleurs ) OUI
3. à rétablir, lobligation du permis de construire pour toutes les installations dantennes OUI
4. à définir un périmètre de sécurité autour des établissements sensibles (écoles, crèches ) OUI
5. à interdire lusage du portable au sein de tous les établissements scolaires OUI
6. à interdire la commercialisation de portables spécifiquement destinés aux enfants (type Babymo, Kiditel ) OUI
7. à interdire le WiFi dans les lieux publics et tout particulièrement dans ceux qui accueillent des enfants OUI
8. à lancer des campagnes dinformation sur les dangers des portables sur lintérêt des connexions filaires téléphone ou internet dans les bâtiments et lieux résidentiels OUI
9. à rendre obligatoire la réalisation dune enquête dimpact sanitaire avant le lancement de toute nouvelle application technologique OUI
10. à initier un grand débat sur la prise en charge sociale et médicale de lélectrosensibilité et la recherche de moyens pour la prévenir OUI
11. à protéger par la loi la liberté de la parole scientifique OUI
12. à mettre en place un réseau global public pour toutes les communications sans fil OUISource : http://evajoly2012.fr, le 20 avril 2012
En tant quunique candidate écologiste à la présidentielle, je soutiens bien évidemment les actions des associations comme la vôtre, qui se battent pour faire reconnaître les effets des ondes émises par les antennes relais et les téléphone portables.
Cest un combat difficile, car nous ne sommes quau début dune crise sanitaire qui sannonce effroyable. Près des trois quarts des études publiées concluent à un effet sanitaire, une augmentation de linconfort ou des troubles du sommeil a proximité des ondes dune antenne-relais.
Mais les mises en garde scientifiques sur la dangerosité de la technologie utilisant les ondes sont systématiquement écartées par le lobby des opérateurs de téléphonie mobile. Ces derniers jouent avec la santé des français et cest inacceptable.
Pour les écologistes, les cas de plus en plus nombreux de personnes électrohypersensibles doivent être pris au sérieux. Or la tendance actuelle est à la «psychiatrisation» de cette affection due aux radiofréquences, on cherche à faire disparaitre cette population qui souffre au plus haut point.
Les normes appliquées en France ou recommandées à linternational ne sont pas adaptées pour protéger la population. Cest pourquoi je considère quil faut appliquer les recommandations du Grenelle des ondes.
Plafonner le rayonnement des antennes-relais à 0,6 V/m permettrait de limiter les risques sanitaires dans la mesure du possible. Un seuil appliqué dans la principauté du Liechtenstein, et testé en Italie (Toscane), et en Espagne, à Valence. Des phases dexpérimentation devaient être lancés en France dans une vingtaine de collectivités volontaires, afin de simuler sur le terrain un abaissement de puissance de lexposition. Près de trois ans plus tard, il ne reste pas grand chose de ce processus constamment retardé et du volontarisme politique affiché à lépoque.
Le passage à 06 V/m entraînera la multiplication des micro et nano-antennes, moins puissantes et donc moins nocives pour les riverains, qui devront être couplées avec de la fibre optique. Le nier serait méconnaître les besoins des réseaux. Mais multiplier ces petites antennes implique automatiquement des investissements accrus des opérateurs. Cest la véritable raison pour laquelle la FFT ne veut pas en entendre parler. Sils cèdent, ce sont leurs marges qui senvolent
Je considère quil est indispensable quune information claire, impartiale et contradictoire sur létat actuel des connaissances soit donnée au citoyen. Il sagit également de soutenir les collectivités qui se battent face aux opérateurs.
Enfin, rappelons que les observations de létude interphone sur le risque de tumeur cérébrale associé à lusage du mobile sans oreillette et les conclusions officielles du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l OMS rendue en mai 2011 confirment les multiples alertes des associations et de certains scientifiques sur le risque de catastrophe sanitaire sans précédent auquel nous sont confrontés à moyen long terme. Cest pourquoi lusage du téléphone mobile par les enfants, les adolescents doit être déconseillé et interdit du besoin en deçà de quinze ans. Tout politique responsable a le devoir dagir dans lintérêt des générations futures.
Jappelle donc les élus, associations, scientifiques, opérateurs, à se réunir pour, ensemble, sortir de limpasse dans laquelle se trouve la question des ondes électromagnétiques des téléphones portables et des antennes relais.
Eva JOLY
ENGAGEMENTS
Consciente des enjeux de santé publique posés par la diffusion massive des applications utilisatrices de radiofréquences, je mengage
1. à légiférer sur cette question ? OUI
Si, oui, à introduire le principe ALARA dans la loi OUI
Si oui, à fixer une valeur limite dexposition à 0,6 V/m OUI
2. à rendre la concertation obligatoire avec les citoyens (riverains, locataires, travailleurs ) OUI
3. à rétablir, lobligation du permis de construire pour toutes les installations dantennes OUI
4. à définir un périmètre de sécurité autour des établissements sensibles (écoles, crèches ) OUI
5. à interdire lusage du portable au sein de tous les établissements scolaires OUI
6. à interdire la commercialisation de portables spécifiquement destinés aux enfants (type Babymo, Kiditel ) OUI
7. à interdire le WiFi dans les lieux publics et tout particulièrement dans ceux qui accueillent des enfants OUI
8. à lancer des campagnes dinformation sur les dangers des portables sur lintérêt des connexions filaires téléphone ou internet dans les bâtiments et lieux résidentiels OUI
9. à rendre obligatoire la réalisation dune enquête dimpact sanitaire avant le lancement de toute nouvelle application technologique OUI
10. à initier un grand débat sur la prise en charge sociale et médicale de lélectrosensibilité et la recherche de moyens pour la prévenir OUI
11. à protéger par la loi la liberté de la parole scientifique OUI
12. à mettre en place un réseau global public pour toutes les communications sans fil OUISource : http://evajoly2012.fr, le 20 avril 2012