Texte intégral
Monsieur le député, monsieur le président du Conseil général, monsieur le maire,
mesdames et messieurs,
Je suis très heureuse dêtre aujourdhui avec vous dans lEssonne pour visiter ces deux ÉcoQuartiers de Ris-Orangis et de Brétigny-sur-Orge.
Je tenais vraiment à être sur le terrain, pour faire le lien entre ces projets daménagement exemplaires et les engagements pris par la France au niveau international en matière de développement durable, et particulièrement en matière de protection de lenvironnement. Je tenais à le faire pour montrer à quel point ce qui se fait localement répond à des exigences plus globales.
Comme vous le savez, sur le dérèglement climatique, la France est tenue par le protocole de Kyoto, les objectifs européens du « 3 fois 20 », et le facteur 4 à lhorizon 2020. Ces engagements imposent des réductions drastiques de nos émissions de gaz à effet de serre.
En matière de protection de la biodiversité, le second enjeu majeur de la transition écologique, la France sest engagée dans un Plan biodiversité 2010-2020, avec un point détape en 2015, à la suite de la signature que notre pays a apposée sur le protocole de Nagoya.
Ces objectifs sont connus de tous. Mais, derrière les chiffres et les engagements, cest bel et bien la transition de notre modèle de développement qui en jeu, pour le rendre plus durable et plus respectueux de lenvironnement, dans un souci réaffirmé de justice sociale et déquité. La transition écologique que jappelle de mes voeux constitue est un moteur pour laction et une ligne directrice dans laquelle le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a choisi dinscrire ses ambitions.
En ouverture de la Conférence environnementale, le président de la République a annoncé vouloir faire de la France le pays de lexcellence environnementale. Le cap a été fixé : il est clair, ambitieux, mais aussi nécessaire et juste.
Dans la feuille de route donnée au gouvernement pour concrétiser les engagements de la Conférence environnementale, jai veillé à ce que le ministère de lÉgalité des territoires et du Logement soit en première ligne. En effet, je suis convaincue que notre rapport au territoire, à nos façons dhabiter, notamment en ville, sont les premiers enjeux de la transition écologique : cest par la mutation de notre habitat au sens large, cest-à-dire de notre environnement, de notre cadre de vie, du logement jusquau territoire, que nous pourrons transformer notre mode de développement.
Plusieurs étapes ont permis de poser les bases dun urbanisme et dun aménagement plus durables, pour permettre un développement urbain plus écologique. Je pense à la première du genre, la loi Voynet de 1999, ou loi dorientation pour laménagement et le développement durable du territoire, mais également à la loi SRU, aux lois Grenelle
La ville durable est par essence plurielle et diverse. Oui, il est nécessaire de suivre une démarche commune. Il est en revanche assez illusoire de figer et de fixer un modèle unique.
La loi doit être une boîte à outils opérationnelle pour les collectivités. Il ne peut en aucun cas imposer une ville générique. Il faut donc faire confiance aux territoires pour définir le modèle urbain qui leur convient le mieux et pour se saisir de cette boîte à outils.
Faire en sorte que les outils permettent des réponses opérationnelles et concrètes pour faire face à lurgence de construire des logements pour nos concitoyens tout en étant économe des ressources foncières ou énergétiques pour préparer le développement urbain durable de demain : ce sera lobjet de la grande loi sur le logement et lurbanisme que je préparerai en 2013.
Cette même intuition a été le coeur des démarches ÉcoCités et surtout ÉcoQuartiers : il faut aujourdhui capitaliser sur ces expériences où lÉtat sest proposé comme partenaire, comme accompagnateur et comme incubateur plutôt que comme législateur ou comme régulateur.
Lexpérience des ÉcoQuartiers est à ce titre particulièrement intéressante, dabord par lengouement quelle suscite, puis par les réponses que ces projets permettent dapporter au triple objectif des politiques daménagement que je souhaite porter : la construction de logements pour tous, la transition écologique et légalité des territoires.
Dabord, pour répondre à la crise du logement, nous devons construire 500 000 logements par an. Aujourdhui, les ÉcoQuartiers représentent 186 projets en phase opérationnelle, pour plus de 133 000 logements. Ce sont souvent des projets importants pour les communes qui les portent, et ils participeront donc largement à leffort de construction que je souhaite engager dans notre pays. Près de 66 000 de ces logements sont sociaux, soit 31 % du total. Vous faites la preuve par lexemple, dans ces ÉcoQuartiers, que la construction de logements sociaux nest plus du tout le repoussoir que certains élus frileux ont pu parfois décrire.
Ensuite, la transition écologique est un passage obligé pour construire la ville de demain. Grâce à des bâtiments sobres, des productions locales dénergies renouvelables et un effort de recyclage, ces quartiers limitent leur empreinte carbone et font fructifier, comme avec lexpérience des jardins mobiles que lon trouve à Brétigny-sur-Orge, une écologie urbaine bénéfique à la biodiversité.
Enfin, légalité des territoires est un impératif. Ces projets permettent de valoriser les atouts des territoires et daméliorer la qualité de vie du plus grand nombre. Ils sont dailleurs souvent portés par des villes petites ou moyennes comme des leviers de redynamisation et dattractivité territoriale.
LÉcoQuartier va dans le bon sens, celui dune économie sobre, verte, innovante et inclusive. Depuis plus de 4 ans, vous vous êtes attelés, avec les maîtres douvrage, les maîtres doeuvre, le Club ÉcoQuartier, son Conseil Scientifique, dans une large démarche de concertation, à la construction dun référentiel ÉcoQuartier. Cétait un engagement du Grenelle et, ensemble, vous lavez tenu. Je tiens à saluer votre ambition et votre ténacité, votre engagement et votre détermination pour faire de cette démarche une réussite. Cette réussite tient beaucoup, ma-t-on dit, à la qualité de lanimation de ce réseau que lon doit à Franck Faucheux et aux équipes de la DHUP. Dans cet aller-retour permanent avec les collectivités, vous avez consolidé le socle de ces ÉcoQuartiers de demain. Labellisés, ils seront incontestables dans leurs intentions comme dans leurs usages.
Je crois quest donc venu le moment de diffuser aussi largement que possible les principes daménagement et durbanisme durables à travers le lancement officiel du label national ÉcoQuartier, né de cette démarche partenariale. Ce label doit achever la phase dexpérimentation et conduire à multiplier ces démarches sur lensemble du territoire.
Je souhaite quil pousse les collectivités à sengager pleinement dans le développement des énergies renouvelables ou encore dans la limitation des projets en extension urbaine.
Ceux qui lont menée savent combien cette démarche est exigeante et en même temps porteuse davenir. Le label sera un gage dexemplarité de la démarche, pour éviter laccusation de greenwashing, ce côté vitrine qui a parfois fait du tort aux véritables opérations intégrées et réussies. Ce sera aussi une garantie de qualité.
La labellisation permettra également de consacrer la réinvention des relations entre lÉtat, les collectivités, les acteurs professionnels et les associations qui est maintenant bien engagée. Comme le développement durable remettait lhomme au centre des préoccupations il y a 30 ans, la « ville durable » remet le projet de territoire au centre de la démarche et en réactualise les processus : je veux parler de la maîtrise du foncier, dune gouvernance ouverte et participative, dune évaluation continue des politiques publiques
Je veux par ailleurs que la démarche dattribution de la labellisation soit claire et transparente. Elle a été élaborée pour respecter ce principe majeur : elle ne repose pas sur une norme, mais apporte des garanties de qualité sur un socle dexigences fondamentales, à différents stades davancement. Elle a été conçue de manière à ce quaucune collectivité ou aucun projet nen soit exclu a priori.
On y trouve trois étapes, autour des trois grands temps des projets : la décision politique, le choix des objectifs lors du montage de lopération, et enfin la vie du quartier.
La première étape consiste à encourager les collectivités à lancer des opérations dÉcoQuartiers à travers la signature dune charte qui formalise 20 engagements vers la ville durable, répartis en quatre catégories : mettre en oeuvre un urbanisme autour dun projet, améliorer le quotidien des habitants, dynamiser le territoire et répondre à lurgence climatique et environnementale.
La deuxième étape permet de pérenniser la démarche : léquipe projet intègre un réseau, bénéficie de lévaluation de ses objectifs, du suivi de sa démarche et éventuellement de conseils et daide à lingénierie. Cela permet de structurer lengagement de la collectivité à chaque temps fort du projet.
Enfin, troisième et dernière étape, la labellisation nationale en tant que telle, vient garantir que les réponses apportées aux 20 engagements, le niveau dambition et les résultats attendus sont à la hauteur des enjeux.
La labellisation valide donc une démarche politique. Ce quon labellise, cest un chemin, un processus construit et structuré, lassurance que les bonnes questions sont posées aux bons moments.
Je souhaite que soient accordés dès 2013 les premiers labels ÉcoQuartiers. Cest pourquoi une procédure simplifiée et accélérée, prise en charge par le ministère de lÉgalité des territoires et du Logement et ses partenaires, sera accessible à la cinquantaine dopérations lauréates des appels à projets 2009 et 2011. Dans le même temps, la préfiguration dune structure dédiée sera lancée, chargée danimer le réseau mais également de valoriser les savoir-faire français en matière de ville durable à linternational. À terme, cette structure a vocation à prendre la forme, pourquoi pas, dun institut de la ville durable.
À travers le soutien aux ÉcoQuartiers et la consolidation dune démarche nationale, cest un changement dépoque que je veux encourager pour lurbanisme et laménagement, pour engager définitivement ces activités en direction de la transition écologique. Ce que je souhaite voir émerger, cest une politique nationale dégalité des territoires, qui permettra à chacune et à chacun de voir sa qualité de vie saméliorer, grâce à lémergence de modèles urbains plus durables, plus écologiques et plus inclusifs.
Je vous remercie.
Source http://www.territoires.gouv.fr, le 17 décembre 2012
mesdames et messieurs,
Je suis très heureuse dêtre aujourdhui avec vous dans lEssonne pour visiter ces deux ÉcoQuartiers de Ris-Orangis et de Brétigny-sur-Orge.
Je tenais vraiment à être sur le terrain, pour faire le lien entre ces projets daménagement exemplaires et les engagements pris par la France au niveau international en matière de développement durable, et particulièrement en matière de protection de lenvironnement. Je tenais à le faire pour montrer à quel point ce qui se fait localement répond à des exigences plus globales.
Comme vous le savez, sur le dérèglement climatique, la France est tenue par le protocole de Kyoto, les objectifs européens du « 3 fois 20 », et le facteur 4 à lhorizon 2020. Ces engagements imposent des réductions drastiques de nos émissions de gaz à effet de serre.
En matière de protection de la biodiversité, le second enjeu majeur de la transition écologique, la France sest engagée dans un Plan biodiversité 2010-2020, avec un point détape en 2015, à la suite de la signature que notre pays a apposée sur le protocole de Nagoya.
Ces objectifs sont connus de tous. Mais, derrière les chiffres et les engagements, cest bel et bien la transition de notre modèle de développement qui en jeu, pour le rendre plus durable et plus respectueux de lenvironnement, dans un souci réaffirmé de justice sociale et déquité. La transition écologique que jappelle de mes voeux constitue est un moteur pour laction et une ligne directrice dans laquelle le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a choisi dinscrire ses ambitions.
En ouverture de la Conférence environnementale, le président de la République a annoncé vouloir faire de la France le pays de lexcellence environnementale. Le cap a été fixé : il est clair, ambitieux, mais aussi nécessaire et juste.
Dans la feuille de route donnée au gouvernement pour concrétiser les engagements de la Conférence environnementale, jai veillé à ce que le ministère de lÉgalité des territoires et du Logement soit en première ligne. En effet, je suis convaincue que notre rapport au territoire, à nos façons dhabiter, notamment en ville, sont les premiers enjeux de la transition écologique : cest par la mutation de notre habitat au sens large, cest-à-dire de notre environnement, de notre cadre de vie, du logement jusquau territoire, que nous pourrons transformer notre mode de développement.
Plusieurs étapes ont permis de poser les bases dun urbanisme et dun aménagement plus durables, pour permettre un développement urbain plus écologique. Je pense à la première du genre, la loi Voynet de 1999, ou loi dorientation pour laménagement et le développement durable du territoire, mais également à la loi SRU, aux lois Grenelle
La ville durable est par essence plurielle et diverse. Oui, il est nécessaire de suivre une démarche commune. Il est en revanche assez illusoire de figer et de fixer un modèle unique.
La loi doit être une boîte à outils opérationnelle pour les collectivités. Il ne peut en aucun cas imposer une ville générique. Il faut donc faire confiance aux territoires pour définir le modèle urbain qui leur convient le mieux et pour se saisir de cette boîte à outils.
Faire en sorte que les outils permettent des réponses opérationnelles et concrètes pour faire face à lurgence de construire des logements pour nos concitoyens tout en étant économe des ressources foncières ou énergétiques pour préparer le développement urbain durable de demain : ce sera lobjet de la grande loi sur le logement et lurbanisme que je préparerai en 2013.
Cette même intuition a été le coeur des démarches ÉcoCités et surtout ÉcoQuartiers : il faut aujourdhui capitaliser sur ces expériences où lÉtat sest proposé comme partenaire, comme accompagnateur et comme incubateur plutôt que comme législateur ou comme régulateur.
Lexpérience des ÉcoQuartiers est à ce titre particulièrement intéressante, dabord par lengouement quelle suscite, puis par les réponses que ces projets permettent dapporter au triple objectif des politiques daménagement que je souhaite porter : la construction de logements pour tous, la transition écologique et légalité des territoires.
Dabord, pour répondre à la crise du logement, nous devons construire 500 000 logements par an. Aujourdhui, les ÉcoQuartiers représentent 186 projets en phase opérationnelle, pour plus de 133 000 logements. Ce sont souvent des projets importants pour les communes qui les portent, et ils participeront donc largement à leffort de construction que je souhaite engager dans notre pays. Près de 66 000 de ces logements sont sociaux, soit 31 % du total. Vous faites la preuve par lexemple, dans ces ÉcoQuartiers, que la construction de logements sociaux nest plus du tout le repoussoir que certains élus frileux ont pu parfois décrire.
Ensuite, la transition écologique est un passage obligé pour construire la ville de demain. Grâce à des bâtiments sobres, des productions locales dénergies renouvelables et un effort de recyclage, ces quartiers limitent leur empreinte carbone et font fructifier, comme avec lexpérience des jardins mobiles que lon trouve à Brétigny-sur-Orge, une écologie urbaine bénéfique à la biodiversité.
Enfin, légalité des territoires est un impératif. Ces projets permettent de valoriser les atouts des territoires et daméliorer la qualité de vie du plus grand nombre. Ils sont dailleurs souvent portés par des villes petites ou moyennes comme des leviers de redynamisation et dattractivité territoriale.
LÉcoQuartier va dans le bon sens, celui dune économie sobre, verte, innovante et inclusive. Depuis plus de 4 ans, vous vous êtes attelés, avec les maîtres douvrage, les maîtres doeuvre, le Club ÉcoQuartier, son Conseil Scientifique, dans une large démarche de concertation, à la construction dun référentiel ÉcoQuartier. Cétait un engagement du Grenelle et, ensemble, vous lavez tenu. Je tiens à saluer votre ambition et votre ténacité, votre engagement et votre détermination pour faire de cette démarche une réussite. Cette réussite tient beaucoup, ma-t-on dit, à la qualité de lanimation de ce réseau que lon doit à Franck Faucheux et aux équipes de la DHUP. Dans cet aller-retour permanent avec les collectivités, vous avez consolidé le socle de ces ÉcoQuartiers de demain. Labellisés, ils seront incontestables dans leurs intentions comme dans leurs usages.
Je crois quest donc venu le moment de diffuser aussi largement que possible les principes daménagement et durbanisme durables à travers le lancement officiel du label national ÉcoQuartier, né de cette démarche partenariale. Ce label doit achever la phase dexpérimentation et conduire à multiplier ces démarches sur lensemble du territoire.
Je souhaite quil pousse les collectivités à sengager pleinement dans le développement des énergies renouvelables ou encore dans la limitation des projets en extension urbaine.
Ceux qui lont menée savent combien cette démarche est exigeante et en même temps porteuse davenir. Le label sera un gage dexemplarité de la démarche, pour éviter laccusation de greenwashing, ce côté vitrine qui a parfois fait du tort aux véritables opérations intégrées et réussies. Ce sera aussi une garantie de qualité.
La labellisation permettra également de consacrer la réinvention des relations entre lÉtat, les collectivités, les acteurs professionnels et les associations qui est maintenant bien engagée. Comme le développement durable remettait lhomme au centre des préoccupations il y a 30 ans, la « ville durable » remet le projet de territoire au centre de la démarche et en réactualise les processus : je veux parler de la maîtrise du foncier, dune gouvernance ouverte et participative, dune évaluation continue des politiques publiques
Je veux par ailleurs que la démarche dattribution de la labellisation soit claire et transparente. Elle a été élaborée pour respecter ce principe majeur : elle ne repose pas sur une norme, mais apporte des garanties de qualité sur un socle dexigences fondamentales, à différents stades davancement. Elle a été conçue de manière à ce quaucune collectivité ou aucun projet nen soit exclu a priori.
On y trouve trois étapes, autour des trois grands temps des projets : la décision politique, le choix des objectifs lors du montage de lopération, et enfin la vie du quartier.
La première étape consiste à encourager les collectivités à lancer des opérations dÉcoQuartiers à travers la signature dune charte qui formalise 20 engagements vers la ville durable, répartis en quatre catégories : mettre en oeuvre un urbanisme autour dun projet, améliorer le quotidien des habitants, dynamiser le territoire et répondre à lurgence climatique et environnementale.
La deuxième étape permet de pérenniser la démarche : léquipe projet intègre un réseau, bénéficie de lévaluation de ses objectifs, du suivi de sa démarche et éventuellement de conseils et daide à lingénierie. Cela permet de structurer lengagement de la collectivité à chaque temps fort du projet.
Enfin, troisième et dernière étape, la labellisation nationale en tant que telle, vient garantir que les réponses apportées aux 20 engagements, le niveau dambition et les résultats attendus sont à la hauteur des enjeux.
La labellisation valide donc une démarche politique. Ce quon labellise, cest un chemin, un processus construit et structuré, lassurance que les bonnes questions sont posées aux bons moments.
Je souhaite que soient accordés dès 2013 les premiers labels ÉcoQuartiers. Cest pourquoi une procédure simplifiée et accélérée, prise en charge par le ministère de lÉgalité des territoires et du Logement et ses partenaires, sera accessible à la cinquantaine dopérations lauréates des appels à projets 2009 et 2011. Dans le même temps, la préfiguration dune structure dédiée sera lancée, chargée danimer le réseau mais également de valoriser les savoir-faire français en matière de ville durable à linternational. À terme, cette structure a vocation à prendre la forme, pourquoi pas, dun institut de la ville durable.
À travers le soutien aux ÉcoQuartiers et la consolidation dune démarche nationale, cest un changement dépoque que je veux encourager pour lurbanisme et laménagement, pour engager définitivement ces activités en direction de la transition écologique. Ce que je souhaite voir émerger, cest une politique nationale dégalité des territoires, qui permettra à chacune et à chacun de voir sa qualité de vie saméliorer, grâce à lémergence de modèles urbains plus durables, plus écologiques et plus inclusifs.
Je vous remercie.
Source http://www.territoires.gouv.fr, le 17 décembre 2012