Texte intégral
Monsieur le directeur, madame la directrice, monsieur le directeur, monsieur le député, madame la secrétaire générale, mesdames, messieurs,
C'est vrai, je le disais tout à l'heure, je ne suis jamais venu ici et c'est un plaisir pour moi de pouvoir adresser mes voeux à l'ensemble des fonctionnaires qui sont là, aux services que j'ai pu visiter durant cet après-midi, aux syndicalistes que j'ai rencontré aussi avec qui on a échangé, et j'y reviendrai, sur les objectifs qu'on doit se fixer pour cette année 2013.
Mais je voulais aussi saluer le travail qui est fait dans un domaine que vous avez appelé M. le directeur, l'économie sociale, et qui est un domaine important aussi. Je pense que dans ce domaine, il y a aussi à travailler et à valoriser ce qui est fait, ce qui permet à des gens qui était à un moment ou durablement éloignés du marché du travail conventionnel, celui que l'on connaît, pour pouvoir, au contraire, assurer ces liaisons, cette transition possible parfois, mais en tout cas de garder cette dignité à des personnes qui nous en ont besoin, donc je voulais saluer ici le travail qui est le vôtre, le travail de la DDI de manière générale et celui de la place et du rôle de l'économie sociale dans notre société, dans notre pays.
C'était l'introduction, cette journée elle a été aussi pour moi en tant que ministre de l'agriculture, bien entendu sarthois, de passer une après-midi, à peu près, avec des services qui sont en partie sous la tutelle du ministère de l'agriculture. Et c'était important pour moi, d'abord parce que je suis de ce département, et il me paraissait normal de passer du temps avec les fonctionnaires du ministère et de l'ensemble des ministères qui sont regroupés dans ces directions départementales des territoires et de la protection des populations et d'essayer de mesurer aussi quels sont les éléments de vos organisations, de la manière dont vous les vivez, comment vous êtes organisé et vous donner aussi quelques éléments de contexte et d'objectifs pour vos services, services déconcentrés de l'Etat.
La présence de l'Etat elle est nécessaire à la fois parce que c'est ce qui structure à la fois dans notre histoire, en tant que pays, la France est structurée autour de l'Etat, ce n'est pas comme d'autres pays qui ont pu avoir d'autres histoires, qui se sont construits après autour de l'idée nationale, il y a une idée nationale dans notre pays, bien sûr, mais il y a eu surtout une construction autour de l'Etat qui a pris des formes différentes mais il y a toujours été présent. Et ses services sont au service à la fois du Gouvernement, des choix qui sont fait démocratiquement, mais surtout destinés aussi à répondre aux attentes, aux besoins des acteurs de notre pays qu'ils soient économiques, qu'ils soient sociaux, qu'ils soient dans l'enseignement, le ministère de l'agriculture a aussi une partie enseignement recherche auquel je suis très attaché.
L'Etat connaît et vous le savez, aujourd'hui des contraintes en terme budgétaire qui sont celles que vous évoquiez et qui correspond aussi malheureusement à une situation de crise extrêmement difficile. Et c'est parce que elle est difficile qu'il faut qu'on soit capable de penser un peu, devant l'avenir et qu'on ne reste pas uniquement sur le constat de la difficulté et quand on est responsables politiques on doit aussi emmener nos concitoyens et quand on est ministre aussi une partie des fonctionnaires vers des objectifs.
Moi, je n'accepte pas et je suis venu le dire dans une entreprise que j'ai visité uniquement de me contenter de faire les commentaires des difficultés qui existent. Et ce soir je rencontrerai malheureusement les salariés de Candia du Lude parce qu'il faut qu'on s'occupe des difficultés, mais il faut aussi qu'on soit capable de se projeter ; notre pays a des atouts, notre pays a des potentialités, la crise elle existe, mais, je l'espère elle ne durera pas, il y aura un moment où il y aura une reprise et il faut qu'on soit capable d'être présent à ce moment là, et surtout de se préparer, de se tourner vers l'avenir.
C'est pour ça que je suis venu aussi parler du plan d'investissement et d'anticipation sur l'avenir. Et je vous annonce d'ailleurs que vous allez être des relais à mes yeux de ministre des différentes mesures qui ne sont pas suffisamment connues aujourd'hui ; à la fois le crédit d'impôt compétitivité/emploi, dans la plupart des entreprises que l'on connaît, celle du genre que j'ai visité tout à l'heure, cette mesure importante qui est là pour assurer et améliorer la compétitivité de l'entreprise qui ont quelque fois des difficultés, elle est essentielle. On doit, en tant qu'Etat, en tant que ministre, se mobiliser, il faut que l'on soit capable, nous, d'apporter des réponses aux chefs d'entreprise. Je parlais de la banque publique d'investissement, on va à l'échelle de la préfecture mettre en place un dispositif pour pouvoir aussi relayer l'ensemble des projets d'investissement qui dans l'ensemble de ce département sont potentiellement latents, là; ils demandent quoi ? de pouvoir se financer, mais vous savez très bien que ce qui est souvent reproché, à juste titre, aux systèmes financiers, c'est que les niveaux de rentabilité qui sont demandés sont tels qu'on a un problème de financement de l'investissement dans les petites entreprises et les PME/PMI. La banque publique elles est là justement pour essayer de répondre à cette question. Faut-il qu'on soit nous aussi en capacité d'en parler et puis de se mobiliser pour pouvoir assurer le financement, le repérage de l'ensemble des investissements et l'aide et le soutien nécessaire que l'on doit à des chefs d'entreprise pour qu'ils investissent, parce que ces investissements, c'est demain des emplois et ça c'est très important. S'y ajoute des mesures spécifiques, les contrats d'avenir, pour les personnes qui sont le plus éloignées du marché du travail ou ceux qui sont issus d'une zone difficile. Mais va s'ajouter le contrat de génération, et ça c'est très important, là qui va être voté fin janvier. Contrat de génération qui consiste à apporter une aide aux entreprises pour qu'elles embauchent en contrat à durée indéterminée un jeune à une condition, c'est qu'elle n'ait pas licenciée dans les 6 mois qui précédent un senior et qu'elle le garde. C'est cette idée de la campagne présidentielle du contrat de génération; il se met en oeuvre, il va se mettre en oeuvre.
Donc on a des outils et il faut qu'on soit capable de se mobiliser, le ministre en premier, c'est pour ça qu'il est venu passer cet après midi et cette journée ici dans la Sarthe, il y passe suffisamment de temps dans la Sarthe puisqu'il y habite, mais là, il est venu aussi pour faire passer un message et comme je vais faire beaucoup de déplacements en ce début d'année, j'ai voulu commencer par la Sarthe. Et en même temps que je venais pour passer ce message, pour dire que comme dans d'autres formules après la crise, il y aura la reprise et qu'on doit se préparer et qu'on ne doit pas uniquement être tourné vers les difficultés et qu'on doit être capable aussi de se tourner et de proposer un peu plus d'espoir à nos concitoyens, j'ai voulu aussi rencontrer les services de l'Etat, et en particulier ceux qui sont directement concernés par l'agriculture et la tutelle qui est la mienne, la forêt, l'agroalimentaire l'agriculture, les services vétérinaires et l'environnement que l'on partage mais sur lequel le ministre de l'agriculture à quand même quelques mots à dire.
La preuve c'est que vous avez été occupé aussi par cette fameuse question des zones vulnérables, sur la question de la directive nitrates, pas de petits sujets, sur lesquels la coordination a fonctionné et le travail que nous avons mené au delà du département, de la préfecture et au niveau national pour essayer d'offrir des solutions et en même temps pour répondre aux questions qui nous sont posées par l'Europe, mais aussi pour éviter d'en rajouter sur des contraintes qui seraient trop lourdes pour les agriculteurs je pense que le travail que vous avez fait, le travail en commun que nous avons pu mener nous permettent de concilier ces deux objectifs, même si je pense et vous le dit aujourd'hui, il faudra bien un jour qu'on sorte de cette manière de faire de l'environnement aujourd'hui en agriculture, en appliquant des normes et des directives qui s'ajoutent les unes derrière les autres et qui, à mon avis, manquent d'objectifs. La cohérence qu'on doit trouver à l'échelle des territoires, à l'échelle des exploitations et ça, c'est l'enjeu que j'ai développé au travers de l'agroécologie, donc on bien là dans un sujet commun, qu'on pourra porter ensemble et qui sera un enjeu de cette année 2013 avec la négociation de la nouvelle réforme de la politique agricole commune.
Je voulais dire aussi, et je l'ai dit aux syndicats, que par rapport aux enjeux liés spécifiquement à la présence de l'Etat en particulier des services que j'évoquai tout à l'heure et que vous représentez ici dans les départements, sachez qu'après ce qui s'est passé, les efforts qui ont été les vôtres, les restructurations qui ont eu lieu, aux fusions qui existent aujourd'hui aux perspectives et aux projets - et ce beau bâtiment où serait regroupé un ensemble de services de l'Etat et on y veillera pour participer et appuyer tout ce qu'il faudra pour pouvoir à la fois accélérer et que ça se passe dans les meilleures conditions -, sachez que dans les débats qu'il y a aujourd'hui, l'inquiétude est souvent là par rapport à l'avenir des services déconcentrés en particulier au niveau départemental.
Même si les régions ont un rôle de plus en plus important, on sait très bien que les départements resteront aussi des unités territoriales où se jouent un certain nombre d'enjeux et où il faut garder une présence de l'Etat. Et je l'ai dit, il n'est pas question aujourd'hui de disparaître le niveau départemental; il est question de s'organiser un peu mieux, il est question un peu plus dans le domaine économique de responsabilités aux régions et aux grandes agglomérations. Il est question aussi de donner de la responsabilité politique aux présidents de régions, j'en parlais sur le deuxième pilier de la politique agricole commune. Mais ce n'est pas parce que le président de la région où la région a des intentions et affirme un pilotage politique comme c'est le cas avec des aides qui sont versées aujourd'hui par la région pour la modernisation du bâtiment d'élevage avicole ce n'est pas pour autant que ce n'est pas vous qui avez mis en oeuvre, qui avez mis les projets en route, il ne faut pas penser que ça sera fait différemment pour le reste on a besoin de garder cette maîtrise de la mise en oeuvre et les régions ne demandent surtout pas de devoir gérer après les personnels qui étaient liés aux lycées, de devoir gérer les mises en oeuvre, ni d'être des payeurs. Donc, elles sont là pour avoir un rôle en terme d'orientation de calendrier de mise en oeuvre dans un cadre qui sera fixé au niveau de l'Etat. Elles ne sont pas là pour ce substituer aux services de l'Etat. Donc, je voulais aussi en ce début d'année vous le dire parce que je sais que ça fait partie des inquiétudes souvent exprimées et qui l'ont été au cours de la réunion que nous avons eu ensemble avec les syndicats.
Donc c'était pour le ministre de l'agriculture et le sarthois vous dire d'abord que moi je compte beaucoup sur vous, que votre présence, vos compétences, votre capacité à vous mobiliser, ça fait partie de la capacité que l'on a globalement de se redresser. Vous dire que cette année 2013, elle doit être celle de la préparation de l'avenir. Qu'on a et que vous avez un rôle dans cette mobilisation aussi à jouer. Vous touchez suffisamment de personnes, vous avez suffisamment de contacts pour que vous aussi vous soyez des vecteurs de cette idée que l'on a les moyens, le devoir de redresser notre pays et de sortir de la situation dans laquelle on est.
Donc, c'est pour toutes ces raisons que j'ai souhaité passer cette après midi avec vous. Je suis très heureux de vous avoir rencontré; si il y en a à qui je n'a pas dit bonjour il faut qu'ils me le disent, je me rattraperai le plus rapidement possible. Mais je voulais vous dire et vous souhaiter surtout maintenant puisque c'est quand même ça à tous, à vos proches, vos amis, votre famille surtout une très très belle année 2013 et je le dis en conclusion, je compte sur vous et en même temps, ça va de soi, vous pouvez compter sur moi. Merci.
Source http://www.agriculture.gouv.fr, le 23 janvier 2013
C'est vrai, je le disais tout à l'heure, je ne suis jamais venu ici et c'est un plaisir pour moi de pouvoir adresser mes voeux à l'ensemble des fonctionnaires qui sont là, aux services que j'ai pu visiter durant cet après-midi, aux syndicalistes que j'ai rencontré aussi avec qui on a échangé, et j'y reviendrai, sur les objectifs qu'on doit se fixer pour cette année 2013.
Mais je voulais aussi saluer le travail qui est fait dans un domaine que vous avez appelé M. le directeur, l'économie sociale, et qui est un domaine important aussi. Je pense que dans ce domaine, il y a aussi à travailler et à valoriser ce qui est fait, ce qui permet à des gens qui était à un moment ou durablement éloignés du marché du travail conventionnel, celui que l'on connaît, pour pouvoir, au contraire, assurer ces liaisons, cette transition possible parfois, mais en tout cas de garder cette dignité à des personnes qui nous en ont besoin, donc je voulais saluer ici le travail qui est le vôtre, le travail de la DDI de manière générale et celui de la place et du rôle de l'économie sociale dans notre société, dans notre pays.
C'était l'introduction, cette journée elle a été aussi pour moi en tant que ministre de l'agriculture, bien entendu sarthois, de passer une après-midi, à peu près, avec des services qui sont en partie sous la tutelle du ministère de l'agriculture. Et c'était important pour moi, d'abord parce que je suis de ce département, et il me paraissait normal de passer du temps avec les fonctionnaires du ministère et de l'ensemble des ministères qui sont regroupés dans ces directions départementales des territoires et de la protection des populations et d'essayer de mesurer aussi quels sont les éléments de vos organisations, de la manière dont vous les vivez, comment vous êtes organisé et vous donner aussi quelques éléments de contexte et d'objectifs pour vos services, services déconcentrés de l'Etat.
La présence de l'Etat elle est nécessaire à la fois parce que c'est ce qui structure à la fois dans notre histoire, en tant que pays, la France est structurée autour de l'Etat, ce n'est pas comme d'autres pays qui ont pu avoir d'autres histoires, qui se sont construits après autour de l'idée nationale, il y a une idée nationale dans notre pays, bien sûr, mais il y a eu surtout une construction autour de l'Etat qui a pris des formes différentes mais il y a toujours été présent. Et ses services sont au service à la fois du Gouvernement, des choix qui sont fait démocratiquement, mais surtout destinés aussi à répondre aux attentes, aux besoins des acteurs de notre pays qu'ils soient économiques, qu'ils soient sociaux, qu'ils soient dans l'enseignement, le ministère de l'agriculture a aussi une partie enseignement recherche auquel je suis très attaché.
L'Etat connaît et vous le savez, aujourd'hui des contraintes en terme budgétaire qui sont celles que vous évoquiez et qui correspond aussi malheureusement à une situation de crise extrêmement difficile. Et c'est parce que elle est difficile qu'il faut qu'on soit capable de penser un peu, devant l'avenir et qu'on ne reste pas uniquement sur le constat de la difficulté et quand on est responsables politiques on doit aussi emmener nos concitoyens et quand on est ministre aussi une partie des fonctionnaires vers des objectifs.
Moi, je n'accepte pas et je suis venu le dire dans une entreprise que j'ai visité uniquement de me contenter de faire les commentaires des difficultés qui existent. Et ce soir je rencontrerai malheureusement les salariés de Candia du Lude parce qu'il faut qu'on s'occupe des difficultés, mais il faut aussi qu'on soit capable de se projeter ; notre pays a des atouts, notre pays a des potentialités, la crise elle existe, mais, je l'espère elle ne durera pas, il y aura un moment où il y aura une reprise et il faut qu'on soit capable d'être présent à ce moment là, et surtout de se préparer, de se tourner vers l'avenir.
C'est pour ça que je suis venu aussi parler du plan d'investissement et d'anticipation sur l'avenir. Et je vous annonce d'ailleurs que vous allez être des relais à mes yeux de ministre des différentes mesures qui ne sont pas suffisamment connues aujourd'hui ; à la fois le crédit d'impôt compétitivité/emploi, dans la plupart des entreprises que l'on connaît, celle du genre que j'ai visité tout à l'heure, cette mesure importante qui est là pour assurer et améliorer la compétitivité de l'entreprise qui ont quelque fois des difficultés, elle est essentielle. On doit, en tant qu'Etat, en tant que ministre, se mobiliser, il faut que l'on soit capable, nous, d'apporter des réponses aux chefs d'entreprise. Je parlais de la banque publique d'investissement, on va à l'échelle de la préfecture mettre en place un dispositif pour pouvoir aussi relayer l'ensemble des projets d'investissement qui dans l'ensemble de ce département sont potentiellement latents, là; ils demandent quoi ? de pouvoir se financer, mais vous savez très bien que ce qui est souvent reproché, à juste titre, aux systèmes financiers, c'est que les niveaux de rentabilité qui sont demandés sont tels qu'on a un problème de financement de l'investissement dans les petites entreprises et les PME/PMI. La banque publique elles est là justement pour essayer de répondre à cette question. Faut-il qu'on soit nous aussi en capacité d'en parler et puis de se mobiliser pour pouvoir assurer le financement, le repérage de l'ensemble des investissements et l'aide et le soutien nécessaire que l'on doit à des chefs d'entreprise pour qu'ils investissent, parce que ces investissements, c'est demain des emplois et ça c'est très important. S'y ajoute des mesures spécifiques, les contrats d'avenir, pour les personnes qui sont le plus éloignées du marché du travail ou ceux qui sont issus d'une zone difficile. Mais va s'ajouter le contrat de génération, et ça c'est très important, là qui va être voté fin janvier. Contrat de génération qui consiste à apporter une aide aux entreprises pour qu'elles embauchent en contrat à durée indéterminée un jeune à une condition, c'est qu'elle n'ait pas licenciée dans les 6 mois qui précédent un senior et qu'elle le garde. C'est cette idée de la campagne présidentielle du contrat de génération; il se met en oeuvre, il va se mettre en oeuvre.
Donc on a des outils et il faut qu'on soit capable de se mobiliser, le ministre en premier, c'est pour ça qu'il est venu passer cet après midi et cette journée ici dans la Sarthe, il y passe suffisamment de temps dans la Sarthe puisqu'il y habite, mais là, il est venu aussi pour faire passer un message et comme je vais faire beaucoup de déplacements en ce début d'année, j'ai voulu commencer par la Sarthe. Et en même temps que je venais pour passer ce message, pour dire que comme dans d'autres formules après la crise, il y aura la reprise et qu'on doit se préparer et qu'on ne doit pas uniquement être tourné vers les difficultés et qu'on doit être capable aussi de se tourner et de proposer un peu plus d'espoir à nos concitoyens, j'ai voulu aussi rencontrer les services de l'Etat, et en particulier ceux qui sont directement concernés par l'agriculture et la tutelle qui est la mienne, la forêt, l'agroalimentaire l'agriculture, les services vétérinaires et l'environnement que l'on partage mais sur lequel le ministre de l'agriculture à quand même quelques mots à dire.
La preuve c'est que vous avez été occupé aussi par cette fameuse question des zones vulnérables, sur la question de la directive nitrates, pas de petits sujets, sur lesquels la coordination a fonctionné et le travail que nous avons mené au delà du département, de la préfecture et au niveau national pour essayer d'offrir des solutions et en même temps pour répondre aux questions qui nous sont posées par l'Europe, mais aussi pour éviter d'en rajouter sur des contraintes qui seraient trop lourdes pour les agriculteurs je pense que le travail que vous avez fait, le travail en commun que nous avons pu mener nous permettent de concilier ces deux objectifs, même si je pense et vous le dit aujourd'hui, il faudra bien un jour qu'on sorte de cette manière de faire de l'environnement aujourd'hui en agriculture, en appliquant des normes et des directives qui s'ajoutent les unes derrière les autres et qui, à mon avis, manquent d'objectifs. La cohérence qu'on doit trouver à l'échelle des territoires, à l'échelle des exploitations et ça, c'est l'enjeu que j'ai développé au travers de l'agroécologie, donc on bien là dans un sujet commun, qu'on pourra porter ensemble et qui sera un enjeu de cette année 2013 avec la négociation de la nouvelle réforme de la politique agricole commune.
Je voulais dire aussi, et je l'ai dit aux syndicats, que par rapport aux enjeux liés spécifiquement à la présence de l'Etat en particulier des services que j'évoquai tout à l'heure et que vous représentez ici dans les départements, sachez qu'après ce qui s'est passé, les efforts qui ont été les vôtres, les restructurations qui ont eu lieu, aux fusions qui existent aujourd'hui aux perspectives et aux projets - et ce beau bâtiment où serait regroupé un ensemble de services de l'Etat et on y veillera pour participer et appuyer tout ce qu'il faudra pour pouvoir à la fois accélérer et que ça se passe dans les meilleures conditions -, sachez que dans les débats qu'il y a aujourd'hui, l'inquiétude est souvent là par rapport à l'avenir des services déconcentrés en particulier au niveau départemental.
Même si les régions ont un rôle de plus en plus important, on sait très bien que les départements resteront aussi des unités territoriales où se jouent un certain nombre d'enjeux et où il faut garder une présence de l'Etat. Et je l'ai dit, il n'est pas question aujourd'hui de disparaître le niveau départemental; il est question de s'organiser un peu mieux, il est question un peu plus dans le domaine économique de responsabilités aux régions et aux grandes agglomérations. Il est question aussi de donner de la responsabilité politique aux présidents de régions, j'en parlais sur le deuxième pilier de la politique agricole commune. Mais ce n'est pas parce que le président de la région où la région a des intentions et affirme un pilotage politique comme c'est le cas avec des aides qui sont versées aujourd'hui par la région pour la modernisation du bâtiment d'élevage avicole ce n'est pas pour autant que ce n'est pas vous qui avez mis en oeuvre, qui avez mis les projets en route, il ne faut pas penser que ça sera fait différemment pour le reste on a besoin de garder cette maîtrise de la mise en oeuvre et les régions ne demandent surtout pas de devoir gérer après les personnels qui étaient liés aux lycées, de devoir gérer les mises en oeuvre, ni d'être des payeurs. Donc, elles sont là pour avoir un rôle en terme d'orientation de calendrier de mise en oeuvre dans un cadre qui sera fixé au niveau de l'Etat. Elles ne sont pas là pour ce substituer aux services de l'Etat. Donc, je voulais aussi en ce début d'année vous le dire parce que je sais que ça fait partie des inquiétudes souvent exprimées et qui l'ont été au cours de la réunion que nous avons eu ensemble avec les syndicats.
Donc c'était pour le ministre de l'agriculture et le sarthois vous dire d'abord que moi je compte beaucoup sur vous, que votre présence, vos compétences, votre capacité à vous mobiliser, ça fait partie de la capacité que l'on a globalement de se redresser. Vous dire que cette année 2013, elle doit être celle de la préparation de l'avenir. Qu'on a et que vous avez un rôle dans cette mobilisation aussi à jouer. Vous touchez suffisamment de personnes, vous avez suffisamment de contacts pour que vous aussi vous soyez des vecteurs de cette idée que l'on a les moyens, le devoir de redresser notre pays et de sortir de la situation dans laquelle on est.
Donc, c'est pour toutes ces raisons que j'ai souhaité passer cette après midi avec vous. Je suis très heureux de vous avoir rencontré; si il y en a à qui je n'a pas dit bonjour il faut qu'ils me le disent, je me rattraperai le plus rapidement possible. Mais je voulais vous dire et vous souhaiter surtout maintenant puisque c'est quand même ça à tous, à vos proches, vos amis, votre famille surtout une très très belle année 2013 et je le dis en conclusion, je compte sur vous et en même temps, ça va de soi, vous pouvez compter sur moi. Merci.
Source http://www.agriculture.gouv.fr, le 23 janvier 2013