Texte intégral
BRUCE TOUSSAINT
Je le disais, c'est un peu le Jour J pour vous, puisqu'à 16h00 le Parlement se réunit, Assemblée nationale et Sénat, pour discuter, donc, d'une intervention militaire française en Syrie. Trois quarts des français, quasiment, 74 %, souhaitent que le Parlement se prononce par un vote avant une telle intervention, c'est un sondage CSA publié ce matin. Allez-vous écouter 74 % des Français qui vous demandent un vote sur cette intervention ?
ALAIN VIDALIES
C'est une décision qui appartient au président de la République, et au président de la République seul. La règle, en France, qui n'a pas été fixée par nous, c'est une réforme de 2008, réforme de la Constitution, elle est très claire, c'est l'article 35 : le président de la République prend seul la décision, puis doit informer, dans les trois jours, le Parlement, qui lui a la droit de venir voter, évidemment, obligatoirement, si ça se poursuit au-delà de quatre mois. Le texte même, pas voté par nous, hein, le texte même de la Constitution interdit le vote dans ce cadre-là.
BRUCE TOUSSAINT
Il y a le texte, il y a la Constitution et puis il y a la réalité. Est-ce que, comme le dit François BAYROU, il y a quelques minutes, comme il l'a dit il y a quelques minutes sur I TELE, vous devriez « avoir le courage de faire voter le Parlement », c'est l'expression qu'il a utilisée. Est-ce que vous ne manquez pas un peu de courage sur cette affaire ?
ALAIN VIDALIES
Vous savez, ce qui m'étonne beaucoup, c'est que le débat est en train de se concentrer sur le vote de Le premier débat, c'est : est-ce qu'il faut intervenir, ou pas ? Et que tous ceux qui ne veulent pas intervenir pour de bonnes ou parfois des raisons plus surprenantes, essaient de détourner le débat, uniquement sur la question du vote. Lorsqu'on a fait la réforme de 2008, et même monsieur MORIN, qui était un ami de monsieur BAYROU, il y a des phrases absolument extraordinaires, monsieur FILLON, se sont opposés à l'idée même que le Parlement puisse intervenir préalablement. Mais, la question est posée, et vous avez raison, nous sommes dans un contexte particulier. Mais, pour reprendre leur raisonnement, celui qui aujourd'hui a la capacité de décider, parce que l'on a une Constitution, c'est-à-dire notre règle commune c'est le président de la République. Si quelqu'un doit prendre la décision de consulter le Parlement, c'est le président de la République. J'ai dit, je le redis, le sujet n'est pas tabou, ça veut dire que le président
BRUCE TOUSSAINT
Oui, mais ça ne veut rien dire, Alain VIDALIES
ALAIN VIDALIES
Si, ça veut dire
BRUCE TOUSSAINT
« ce n'est pas tabou », est-ce que ça veut dire qu'aujourd'hui c'est une hypothèse qui est étudiée, évoquée, envisagée ?
ALAIN VIDALIES
C'est est une hypothèse qui reste possible. Quand je dis que ça n'est pas tabou, ça veut quand même dire très clairement que le président de la République n'a pas pris la décision inverse, c'est-à-dire
BRUCE TOUSSAINT
On voit bien
ALAIN VIDALIES
celle de ne pas consulter le Parlement, il l'a dit lui-même hier et c'était assez clair, que lorsqu'il aura l'ensemble des éléments, et évidemment, répondre aujourd'hui à une question qui ne se pose pas, on attend la décision, évidemment, des
BRUCE TOUSSAINT
Oui on voit bien que la France est divisée, les Français sont divisés, la classe politique est extrêmement divisée, donc justement, le rôle du Parlement n'est-il pas d'être à ce moment précis, à un moment un lieu de débat, un lieu aussi de décision ? Ce n'est pas ça le rôle du Parlement ?
ALAIN VIDALIES
Mais le lieu du débat, c'est aujourd'hui. Tous les parlementaires vont pouvoir s'exprimer, il n'y avait aucune obligation d'organiser le débat de cet après-midi, il va y avoir lieu, et l'ensemble des responsables, y compris de l'opposition, sont venus à Matignon lundi soir, on leur a montré des documents, certains ont été déclassifiés, mais d'autres sont restés classifiés. Ces responsables-là, ont vu des documents, et notamment sur la question de la preuve, que l'on ne peut pas rendre publics, chacun le comprend, pour des questions qui tiennent à la sécurité militaire, mais on a donné toutes les informations dont nous disposons aujourd'hui.
BRUCE TOUSSAINT
Encore une fois, il y a le texte et puis il y a la réalité, il y a cette crise particulière. S'il n'y a pas de vote, est-ce qu'on ne prend pas le risque d'être à la remorque des Etats-Unis et est-ce que l'on ne dépend pas entièrement de la décision du Congrès américain ?
ALAIN VIDALIES
Vous voyez bien notre discussion, on est devant une décision très grave. Donc moi je comprends que chacun la regarde avec très gravité. Lorsqu'un dictateur gaze une partie de sa population, qu'est-ce que l'on doit faire ? Fermer les yeux, rester à l'abri de questions de procédures ? Ce n'est pas Ce qui se passe là et la décision, je le dis avec beaucoup de gravité, comme le fait le président de la République, naturellement, c'est ça la question principale, et c'est vrai, moi on accepte le débat sur la question du vote de la procédure, le président l'a dit, mais l'essentiel, ce sur quoi on attend tout le monde
BRUCE TOUSSAINT
Alors, justement
ALAIN VIDALIES
Qu'est-ce qu'il faut faire ?
BRUCE TOUSSAINT
Justement, qu'est-ce qu'il faut faire ? Est-ce qu'il faut intervenir ? On va revoir une séquence qui a eu lieu, qui s'est produite hier à Denain, dans le Nord, le président de la République était en visite dans une école et il a été interpellé par un habitant de Denain, qui lui a dit : « Il ne faut pas aller en Syrie ». On regarde ces images.
INTERVENANT
Monsieur HOLLANDE ! N'envoyez pas de troupes en Syrie !
FRANÇOIS HOLLANDE
On n'enverra pas de troupes au sol, bien sûr que non.
INTERVENANT
On a rien à faire dans une guerre qui n'est pas la nôtre. Ce n'est pas à nous de gérer ça. Ce n'est pas notre problème, ça. Laissez les Syriens d'occuper de leurs problèmes.
FRANÇOIS HOLLANDE
Tout est notre problème.
BRUCE TOUSSAINT
« On a rien à faire dans cette guerre qui n'est pas la nôtre ». Alain VIDALIES, est-ce qu'au fond, cet habitant de Denain n'a pas exprimé de que pensent beaucoup de Français ?
ALAIN VIDALIES
Oui il a exprimé ce que pensent beaucoup de Français, dans tous les cas, de ce que j'entends, comme tous les responsables, quand on parle avec eux. Et c'est là que le débat est important, c'est notre ça nous concerne. Qu'est-ce qui va se passer si on ne fait rien ? Qu'est-ce qui va se passer si on ne fait rien ? La question qui est posée, c'est l'utilisation de l'arme chimique.
BRUCE TOUSSAINT
Alain VIDALIES, est-ce que là, on n'a pas besoin, et les Français n'ont pas besoin, envie aussi d'entendre le président de la République, pour leur expliquer pourquoi, effectivement, il faudrait y aller ?
ALAIN VIDALIES
Mais bien sûr
BRUCE TOUSSAINT
Que fait-il ? Pourquoi ne parle-t-il pas ?
ALAIN VIDALIES
Bien sûr, mais écoutez, il a dit hier qu'il allait parler, c'est lui qui décide
BRUCE TOUSSAINT
Mais quand ?
ALAIN VIDALIES
qui décide du moment. Eh bien vous savez très bien, quand il aura l'ensemble des éléments et que notamment la décision à intervenir des Etats-Unis, pour que tous les éléments soient là, mais bien évidemment, le président de la République a confirmé qu'il parlerait aux Français. Mais revenons sur cette affaire, vous savez c'est ça la question. Au fond, cet homme pose la bonne question, « c'est pas notre guerre », au fond on ferme les yeux, ça ne nous intéresse pas et en tout cas il n'y a pas d'incidence sur nous. Rien n'est plus faux, rien n'est plus faux ! Parce que s'il y a la possibilité prolifération de l'arme chimique, d'abord la question qui se pose aujourd'hui sur l'arme chimique, va se poser demain sur l'arme nucléaire, il ne s'agit pas de régler tous les problèmes du monde ou d'être dans un monde idéal, mais est-ce qu'il y a des limites, encore, au droit international ? C'est ça la question qui se pose, et si demain les terroristes, partout, peuvent utiliser l'arme chimique, s'il n'y a pas une règle dans la société internationale, alors y compris ici il peut y avoir des conséquences, et c'est en cela que cette première approche, disant « ce n'est pas notre problème », si, c'est notre problème, parce que, y compris ça peut concerner demain notre sécurité.
BRUCE TOUSSAINT
Ça sera donc l'objet du débat qui aura lieu au Parlement à partir de 16h00
ALAIN VIDALIES
Tout à fait.
BRUCE TOUSSAINT
Les frappes, elles étaient prévues, on peut le dire, elles auraient dû avoir lieu.
ALAIN VIDALIES
Oui.
BRUCE TOUSSAINT
Vendredi dernier, sans doute, si le président américain n'avait pas changé d'avis au dernier moment et demandé l'avis du Congrès
ALAIN VIDALIES
Bien sûr.
BRUCE TOUSSAINT
il y aurait eu des frappes ces derniers jours.
ALAIN VIDALIES
Bien sûr.
BRUCE TOUSSAINT
Vous nous confirmez cela.
ALAIN VIDALIES
Bien sûr.
BRUCE TOUSSAINT
Avec une participation française.
ALAIN VIDALIES
Bien sûr.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 4 septembre 2013
Je le disais, c'est un peu le Jour J pour vous, puisqu'à 16h00 le Parlement se réunit, Assemblée nationale et Sénat, pour discuter, donc, d'une intervention militaire française en Syrie. Trois quarts des français, quasiment, 74 %, souhaitent que le Parlement se prononce par un vote avant une telle intervention, c'est un sondage CSA publié ce matin. Allez-vous écouter 74 % des Français qui vous demandent un vote sur cette intervention ?
ALAIN VIDALIES
C'est une décision qui appartient au président de la République, et au président de la République seul. La règle, en France, qui n'a pas été fixée par nous, c'est une réforme de 2008, réforme de la Constitution, elle est très claire, c'est l'article 35 : le président de la République prend seul la décision, puis doit informer, dans les trois jours, le Parlement, qui lui a la droit de venir voter, évidemment, obligatoirement, si ça se poursuit au-delà de quatre mois. Le texte même, pas voté par nous, hein, le texte même de la Constitution interdit le vote dans ce cadre-là.
BRUCE TOUSSAINT
Il y a le texte, il y a la Constitution et puis il y a la réalité. Est-ce que, comme le dit François BAYROU, il y a quelques minutes, comme il l'a dit il y a quelques minutes sur I TELE, vous devriez « avoir le courage de faire voter le Parlement », c'est l'expression qu'il a utilisée. Est-ce que vous ne manquez pas un peu de courage sur cette affaire ?
ALAIN VIDALIES
Vous savez, ce qui m'étonne beaucoup, c'est que le débat est en train de se concentrer sur le vote de Le premier débat, c'est : est-ce qu'il faut intervenir, ou pas ? Et que tous ceux qui ne veulent pas intervenir pour de bonnes ou parfois des raisons plus surprenantes, essaient de détourner le débat, uniquement sur la question du vote. Lorsqu'on a fait la réforme de 2008, et même monsieur MORIN, qui était un ami de monsieur BAYROU, il y a des phrases absolument extraordinaires, monsieur FILLON, se sont opposés à l'idée même que le Parlement puisse intervenir préalablement. Mais, la question est posée, et vous avez raison, nous sommes dans un contexte particulier. Mais, pour reprendre leur raisonnement, celui qui aujourd'hui a la capacité de décider, parce que l'on a une Constitution, c'est-à-dire notre règle commune c'est le président de la République. Si quelqu'un doit prendre la décision de consulter le Parlement, c'est le président de la République. J'ai dit, je le redis, le sujet n'est pas tabou, ça veut dire que le président
BRUCE TOUSSAINT
Oui, mais ça ne veut rien dire, Alain VIDALIES
ALAIN VIDALIES
Si, ça veut dire
BRUCE TOUSSAINT
« ce n'est pas tabou », est-ce que ça veut dire qu'aujourd'hui c'est une hypothèse qui est étudiée, évoquée, envisagée ?
ALAIN VIDALIES
C'est est une hypothèse qui reste possible. Quand je dis que ça n'est pas tabou, ça veut quand même dire très clairement que le président de la République n'a pas pris la décision inverse, c'est-à-dire
BRUCE TOUSSAINT
On voit bien
ALAIN VIDALIES
celle de ne pas consulter le Parlement, il l'a dit lui-même hier et c'était assez clair, que lorsqu'il aura l'ensemble des éléments, et évidemment, répondre aujourd'hui à une question qui ne se pose pas, on attend la décision, évidemment, des
BRUCE TOUSSAINT
Oui on voit bien que la France est divisée, les Français sont divisés, la classe politique est extrêmement divisée, donc justement, le rôle du Parlement n'est-il pas d'être à ce moment précis, à un moment un lieu de débat, un lieu aussi de décision ? Ce n'est pas ça le rôle du Parlement ?
ALAIN VIDALIES
Mais le lieu du débat, c'est aujourd'hui. Tous les parlementaires vont pouvoir s'exprimer, il n'y avait aucune obligation d'organiser le débat de cet après-midi, il va y avoir lieu, et l'ensemble des responsables, y compris de l'opposition, sont venus à Matignon lundi soir, on leur a montré des documents, certains ont été déclassifiés, mais d'autres sont restés classifiés. Ces responsables-là, ont vu des documents, et notamment sur la question de la preuve, que l'on ne peut pas rendre publics, chacun le comprend, pour des questions qui tiennent à la sécurité militaire, mais on a donné toutes les informations dont nous disposons aujourd'hui.
BRUCE TOUSSAINT
Encore une fois, il y a le texte et puis il y a la réalité, il y a cette crise particulière. S'il n'y a pas de vote, est-ce qu'on ne prend pas le risque d'être à la remorque des Etats-Unis et est-ce que l'on ne dépend pas entièrement de la décision du Congrès américain ?
ALAIN VIDALIES
Vous voyez bien notre discussion, on est devant une décision très grave. Donc moi je comprends que chacun la regarde avec très gravité. Lorsqu'un dictateur gaze une partie de sa population, qu'est-ce que l'on doit faire ? Fermer les yeux, rester à l'abri de questions de procédures ? Ce n'est pas Ce qui se passe là et la décision, je le dis avec beaucoup de gravité, comme le fait le président de la République, naturellement, c'est ça la question principale, et c'est vrai, moi on accepte le débat sur la question du vote de la procédure, le président l'a dit, mais l'essentiel, ce sur quoi on attend tout le monde
BRUCE TOUSSAINT
Alors, justement
ALAIN VIDALIES
Qu'est-ce qu'il faut faire ?
BRUCE TOUSSAINT
Justement, qu'est-ce qu'il faut faire ? Est-ce qu'il faut intervenir ? On va revoir une séquence qui a eu lieu, qui s'est produite hier à Denain, dans le Nord, le président de la République était en visite dans une école et il a été interpellé par un habitant de Denain, qui lui a dit : « Il ne faut pas aller en Syrie ». On regarde ces images.
INTERVENANT
Monsieur HOLLANDE ! N'envoyez pas de troupes en Syrie !
FRANÇOIS HOLLANDE
On n'enverra pas de troupes au sol, bien sûr que non.
INTERVENANT
On a rien à faire dans une guerre qui n'est pas la nôtre. Ce n'est pas à nous de gérer ça. Ce n'est pas notre problème, ça. Laissez les Syriens d'occuper de leurs problèmes.
FRANÇOIS HOLLANDE
Tout est notre problème.
BRUCE TOUSSAINT
« On a rien à faire dans cette guerre qui n'est pas la nôtre ». Alain VIDALIES, est-ce qu'au fond, cet habitant de Denain n'a pas exprimé de que pensent beaucoup de Français ?
ALAIN VIDALIES
Oui il a exprimé ce que pensent beaucoup de Français, dans tous les cas, de ce que j'entends, comme tous les responsables, quand on parle avec eux. Et c'est là que le débat est important, c'est notre ça nous concerne. Qu'est-ce qui va se passer si on ne fait rien ? Qu'est-ce qui va se passer si on ne fait rien ? La question qui est posée, c'est l'utilisation de l'arme chimique.
BRUCE TOUSSAINT
Alain VIDALIES, est-ce que là, on n'a pas besoin, et les Français n'ont pas besoin, envie aussi d'entendre le président de la République, pour leur expliquer pourquoi, effectivement, il faudrait y aller ?
ALAIN VIDALIES
Mais bien sûr
BRUCE TOUSSAINT
Que fait-il ? Pourquoi ne parle-t-il pas ?
ALAIN VIDALIES
Bien sûr, mais écoutez, il a dit hier qu'il allait parler, c'est lui qui décide
BRUCE TOUSSAINT
Mais quand ?
ALAIN VIDALIES
qui décide du moment. Eh bien vous savez très bien, quand il aura l'ensemble des éléments et que notamment la décision à intervenir des Etats-Unis, pour que tous les éléments soient là, mais bien évidemment, le président de la République a confirmé qu'il parlerait aux Français. Mais revenons sur cette affaire, vous savez c'est ça la question. Au fond, cet homme pose la bonne question, « c'est pas notre guerre », au fond on ferme les yeux, ça ne nous intéresse pas et en tout cas il n'y a pas d'incidence sur nous. Rien n'est plus faux, rien n'est plus faux ! Parce que s'il y a la possibilité prolifération de l'arme chimique, d'abord la question qui se pose aujourd'hui sur l'arme chimique, va se poser demain sur l'arme nucléaire, il ne s'agit pas de régler tous les problèmes du monde ou d'être dans un monde idéal, mais est-ce qu'il y a des limites, encore, au droit international ? C'est ça la question qui se pose, et si demain les terroristes, partout, peuvent utiliser l'arme chimique, s'il n'y a pas une règle dans la société internationale, alors y compris ici il peut y avoir des conséquences, et c'est en cela que cette première approche, disant « ce n'est pas notre problème », si, c'est notre problème, parce que, y compris ça peut concerner demain notre sécurité.
BRUCE TOUSSAINT
Ça sera donc l'objet du débat qui aura lieu au Parlement à partir de 16h00
ALAIN VIDALIES
Tout à fait.
BRUCE TOUSSAINT
Les frappes, elles étaient prévues, on peut le dire, elles auraient dû avoir lieu.
ALAIN VIDALIES
Oui.
BRUCE TOUSSAINT
Vendredi dernier, sans doute, si le président américain n'avait pas changé d'avis au dernier moment et demandé l'avis du Congrès
ALAIN VIDALIES
Bien sûr.
BRUCE TOUSSAINT
il y aurait eu des frappes ces derniers jours.
ALAIN VIDALIES
Bien sûr.
BRUCE TOUSSAINT
Vous nous confirmez cela.
ALAIN VIDALIES
Bien sûr.
BRUCE TOUSSAINT
Avec une participation française.
ALAIN VIDALIES
Bien sûr.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 4 septembre 2013