Communiqué du secrétariat d'Etat à l'Outre-mer, en date du 20 juin 2001, sur les mesures prises par le Gouvernement pour répondre aux conséquences de la sécheresse prolongée en Guadeloupe.

Prononcé le

Auteur(s) moral(aux) : Secrétariat d'Etat à l'Outre-mer

Texte intégral

Christian Paul, Secrétaire d'Etat à l'Outre-mer a fait connaître ce jour, à l'Assemblée Nationale, les mesures prises par le Gouvernement, pour répondre aux conséquences dramatiques de la sécheresse prolongée en Guadeloupe, qui s'est aggravée dans les dernières semaines.
Il a rappelé que le Préfet de Guadeloupe, dès le début de cette sécheresse, a pris sur place toutes les mesures nécessaires à la bonne gestion de la ressource en eau en faisant appel au civisme de la population
La prolongation exceptionnelle de cette situation, jamais rencontrée depuis cinquante ans, a depuis amené le Gouvernement à arrêter des mesures particulières.
Pour répondre aux besoins de la population la plus touchée, trois unités mobiles de dessalement de l'eau de mer et une unité de traitement d'eau potable sont actuellement acheminées, ainsi que les 21 agents nécessaires à leur fonctionnement.
S'agissant de l'agriculture, dès le 11 juin une mission commune au secrétariat à l'outre-mer et au ministère de l'agriculture et de la pêche s'est rendue sur place. Du 11 au 14 juin, elle a procédé à une première expertise des conséquences de la sécheresse sur l'ensemble des secteurs agricoles. Ses conclusions sont actuellement examinées afin que soient mises en place les premières mesures d'indemnisation et de secours aux victimes de la sécheresse.
Christian Paul, qui recevra mercredi le président de la chambre d'agriculture de Guadeloupe, a également rappelé le caractère exceptionnel de cet événement climatique qui rend difficile à ce jour, l'évaluation définitive de ses conséquences. Il a donc d'ores et déjà prévu à l'automne, en accord avec Jean Glavany, le ministre de l'agriculture, un second train de mesures d'indemnisation pour répondre aux besoins que révéleront à coup sûr les nouvelles estimations de perte de certaines filières agricoles.
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat a donné instruction au préfet afin qu'il soit sursis au paiement des dettes fiscales et sociales des agriculteurs les plus fragiles, déjà bénéficiaires des plans d'apurement prévus par la loi d'orientation pour l'outre-mer.
Il a enfin lancé une concertation interministérielle pour préparer, dès maintenant, des mesures de relance progressive de l'activité agricole en Guadeloupe.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 2 octobre 2001)