Texte intégral
Monsieur le Député, le président de la République l'a dit avec force : aucun obstacle d'aucune nature, en particulier de nature budgétaire, ne peut être mis en face de la nécessité de mettre en oeuvre des moyens supplémentaires pour la police, la gendarmerie, la justice et la douane, afin de pouvoir éviter à l'avenir des actes terroristes.
Le Premier ministre l'a redit dans les heures qui ont suivi et c'est la raison pour laquelle, jeudi prochain, pendant la discussion parlementaire qui aura lieu au Sénat - avant de revenir, bien évidemment, devant l'Assemblée nationale -, je déposerai, au nom du gouvernement, une série d'amendements qui augmenteront les dépenses des ministères de l'intérieur, de la justice et des finances, le ministère de la défense connaissant par ailleurs une augmentation très importante de ses crédits - plus de 600 millions d'euros pour le budget de 2016. C'est indispensable.
D'ailleurs, nos partenaires européens, que je rencontrais hier dans une réunion de l'Eurogroupe, l'ont parfaitement compris et admis. Dans les circonstances actuelles, ils sont derrière la France pour l'encourager, l'appuyer et, parfois aussi, la consoler, compte tenu des décès et des deuils que nous connaissons aujourd'hui. Ils l'ont parfaitement compris et sont avec nous dans cette politique.
Et cette politique, qui veut que tous les moyens soient donnés pour la sécurité des Français, n'est nullement contradictoire avec la nécessité de maîtriser nos déficits et de diminuer notre endettement, car nous avons évidemment besoin de moyens pour lutter contre le terrorisme, mais nous avons aussi besoin de faire en sorte que la France soit souveraine. Or, trop d'endettement, c'est aussi une perte de souveraineté.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 novembre 2015
Le Premier ministre l'a redit dans les heures qui ont suivi et c'est la raison pour laquelle, jeudi prochain, pendant la discussion parlementaire qui aura lieu au Sénat - avant de revenir, bien évidemment, devant l'Assemblée nationale -, je déposerai, au nom du gouvernement, une série d'amendements qui augmenteront les dépenses des ministères de l'intérieur, de la justice et des finances, le ministère de la défense connaissant par ailleurs une augmentation très importante de ses crédits - plus de 600 millions d'euros pour le budget de 2016. C'est indispensable.
D'ailleurs, nos partenaires européens, que je rencontrais hier dans une réunion de l'Eurogroupe, l'ont parfaitement compris et admis. Dans les circonstances actuelles, ils sont derrière la France pour l'encourager, l'appuyer et, parfois aussi, la consoler, compte tenu des décès et des deuils que nous connaissons aujourd'hui. Ils l'ont parfaitement compris et sont avec nous dans cette politique.
Et cette politique, qui veut que tous les moyens soient donnés pour la sécurité des Français, n'est nullement contradictoire avec la nécessité de maîtriser nos déficits et de diminuer notre endettement, car nous avons évidemment besoin de moyens pour lutter contre le terrorisme, mais nous avons aussi besoin de faire en sorte que la France soit souveraine. Or, trop d'endettement, c'est aussi une perte de souveraineté.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 novembre 2015