Texte intégral
Monsieur le Président de l'AMIF ; Monsieur le Président d'honneur,
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Préfet d'Ile-de-France,
Madame la Présidente du Conseil Régional d'Ile-de-France,
Messieurs les Présidents des Conseils Départementaux,
Monsieur l'Adjoint Maire de Paris,
Monsieur le Président de la Métropole du Grand Paris,
Mesdames et Messieurs les Maires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Je tiens à vous remercier, Monsieur le Président de l'AMIF, de votre invitation et vous féliciter pour votre discours engagé. C'est avec plaisir que j'assiste à l'inauguration de votre salon, qui est un rendez-vous important pour les élus d'Ile-de-France.
Les trois conférences qui vous sont proposées cette année et qui concernent l'attractivité de la région-capitale, la relation du Grand Paris aux territoires et les initiatives des communes d'Ile-de-France en matière de développement durable apportent chacune un éclairage particulier sur les mutations que connaissent les territoires franciliens.
Ces évolutions s'inscrivent dans un cadre institutionnel nouveau, celui de la réforme territoriale que le gouvernement a portée depuis 2012. Cette réforme a d'ores et déjà profondément transformé les territoires, notamment en Ile-en-France, région particulièrement concernée par la refonte de la carte intercommunale.
Partout en France, dans tous les territoires, et en ce moment même, la construction intercommunale se réalise dans la concertation avec les maires, dans le cadre des commissions départementales de coopération intercommunale. Cela a été le cas en Ile-de-France, avec une année d'avance. Vous avez su vous associer au service d'une même ambition.
C'est la seule voie d'ailleurs pour réussir l'intercommunalité. Les maires, et de manière plus générale les élus municipaux, sont des figures incontournables, emblématiques, de la vie politique locale, bien souvent les élus les mieux connus, les mieux identifiés, des citoyens.
Ils doivent être, en Ile-de-France, présents et entendus dans les instances représentatives des établissements publics territoriaux et de la métropole, dans une recherche constante d'équilibre. Cet équilibre, nous le savons, sera évolutif, dans le cadre de la dynamique métropolitaine.
Dans cette optique, il est nécessaire de faire converger les gouvernances. L'ensemble des communes, des EPT et des intercommunalités franciliennes se projette désormais dans une action publique pensée sur des périmètres élargis, afin que soit mobilisé le bon niveau de collectivité en fonction de la compétence requise.
En créant la Métropole du Grand Paris, le gouvernement et le législateur ont voulu encourager l'harmonisation des politiques économiques, environnementales et de logement dans le cur urbain de la région capitale.
Cette ambition très discutée, aussi dans les débats parlementaires nous en gardons le souvenir- et aujourd'hui partagée, même si je sais qu'elle n'est pas consensuelle, vise une meilleure cohésion sociale, une solidarité territoriale renforcée et à soutenir mieux encore les stratégies de développement économique, en vue d'une croissance au bénéfice de tous.
La Métropole du Grand Paris n'est pas au service du seul périmètre métropolitain ; elle est arrimée aux territoires sur lesquels, spontanément, elle rayonne. Et elle doit, comme cela a été souligné, trouvé sa place dans le cadre régional.
Dans ce contexte, la grande couronne se structure aussi grâce à des intercommunalités, destinées à entretenir des relations entre elles et avec la métropole.
Et au-delà, la région a tout son rôle à jouer pour accompagner ce développement. L'essentiel est d'agir ensemble.
Vous le savez, la région capitale, avec 31 % du PIB national et près de 20 % de la population française, est placée dans une concurrence mondiale. Elle doit s'insérer dans ce cadre, tout en garantissant à nos concitoyens un cadre de vie adapté à leurs besoins en matière de logement, de transports et de loisirs.
C'est en ce sens que le gouvernement apportera son soutien aux projets de territoire structurants, comme « les Hubs du Grand Paris », qui reposera sur le partenariat noué entre l'Etat, la MGP et l'ensemble des collectivités concernées, en lien avec le projet « Inventons la Métropole ». Ce projet est emblématique de la convergence des gouvernances qui soutiendra le développement de la région capitale.
De façon comparable, il est significatif que l'appel à projets innovants lancé par la Région Ile-de-France, « Dessine-moi le Grand Paris de demain », vise à la fois le développement urbain et rural de la région capitale. En effet, les politiques publiques doivent considérer la diversité des territoires qu'englobe l'Ile-de-France, diversité qui est une force.
Aujourd'hui, ici comme ailleurs, il n'est plus question d'opposer territoires urbains et territoires ruraux ; l'action publique, conduite de manière concertée par des collectivités aux compétences clarifiées, doit au contraire viser la complémentarité entre des territoires dont la spécificité doit être prise en compte.
C'est pourquoi je pense qu'il convient d'approcher le développement de la région capitale jusqu'à la mer, à une échelle territoriale qui s'affranchisse des limites administratives. La Normande que je suis se sent particulièrement concernée par cette initiative.
Mesdames et Messieurs, la loi NOTRe a consacré l'action stratégique de la région et l'action opérationnelle des métropoles, qui sera décliné avant l'été dans un pacte Etat métropole dans lequel le Grand Paris aura toute sa place.
Il vous revient à tous, élus métropolitains, régionaux, départementaux, communautaires, municipaux de faire vivre la dynamique métropolitaine, de manière progressive et concertée. Elle ne sera effective que soutenue par vous tous. Et, je veux le rappeler, le gouvernement s'est engagé à l'accompagner.
Je vous remercie de votre accueil et de votre attention.
Source http://www.estellegrelier.eu, le 19 avril 2016
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Préfet d'Ile-de-France,
Madame la Présidente du Conseil Régional d'Ile-de-France,
Messieurs les Présidents des Conseils Départementaux,
Monsieur l'Adjoint Maire de Paris,
Monsieur le Président de la Métropole du Grand Paris,
Mesdames et Messieurs les Maires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Je tiens à vous remercier, Monsieur le Président de l'AMIF, de votre invitation et vous féliciter pour votre discours engagé. C'est avec plaisir que j'assiste à l'inauguration de votre salon, qui est un rendez-vous important pour les élus d'Ile-de-France.
Les trois conférences qui vous sont proposées cette année et qui concernent l'attractivité de la région-capitale, la relation du Grand Paris aux territoires et les initiatives des communes d'Ile-de-France en matière de développement durable apportent chacune un éclairage particulier sur les mutations que connaissent les territoires franciliens.
Ces évolutions s'inscrivent dans un cadre institutionnel nouveau, celui de la réforme territoriale que le gouvernement a portée depuis 2012. Cette réforme a d'ores et déjà profondément transformé les territoires, notamment en Ile-en-France, région particulièrement concernée par la refonte de la carte intercommunale.
Partout en France, dans tous les territoires, et en ce moment même, la construction intercommunale se réalise dans la concertation avec les maires, dans le cadre des commissions départementales de coopération intercommunale. Cela a été le cas en Ile-de-France, avec une année d'avance. Vous avez su vous associer au service d'une même ambition.
C'est la seule voie d'ailleurs pour réussir l'intercommunalité. Les maires, et de manière plus générale les élus municipaux, sont des figures incontournables, emblématiques, de la vie politique locale, bien souvent les élus les mieux connus, les mieux identifiés, des citoyens.
Ils doivent être, en Ile-de-France, présents et entendus dans les instances représentatives des établissements publics territoriaux et de la métropole, dans une recherche constante d'équilibre. Cet équilibre, nous le savons, sera évolutif, dans le cadre de la dynamique métropolitaine.
Dans cette optique, il est nécessaire de faire converger les gouvernances. L'ensemble des communes, des EPT et des intercommunalités franciliennes se projette désormais dans une action publique pensée sur des périmètres élargis, afin que soit mobilisé le bon niveau de collectivité en fonction de la compétence requise.
En créant la Métropole du Grand Paris, le gouvernement et le législateur ont voulu encourager l'harmonisation des politiques économiques, environnementales et de logement dans le cur urbain de la région capitale.
Cette ambition très discutée, aussi dans les débats parlementaires nous en gardons le souvenir- et aujourd'hui partagée, même si je sais qu'elle n'est pas consensuelle, vise une meilleure cohésion sociale, une solidarité territoriale renforcée et à soutenir mieux encore les stratégies de développement économique, en vue d'une croissance au bénéfice de tous.
La Métropole du Grand Paris n'est pas au service du seul périmètre métropolitain ; elle est arrimée aux territoires sur lesquels, spontanément, elle rayonne. Et elle doit, comme cela a été souligné, trouvé sa place dans le cadre régional.
Dans ce contexte, la grande couronne se structure aussi grâce à des intercommunalités, destinées à entretenir des relations entre elles et avec la métropole.
Et au-delà, la région a tout son rôle à jouer pour accompagner ce développement. L'essentiel est d'agir ensemble.
Vous le savez, la région capitale, avec 31 % du PIB national et près de 20 % de la population française, est placée dans une concurrence mondiale. Elle doit s'insérer dans ce cadre, tout en garantissant à nos concitoyens un cadre de vie adapté à leurs besoins en matière de logement, de transports et de loisirs.
C'est en ce sens que le gouvernement apportera son soutien aux projets de territoire structurants, comme « les Hubs du Grand Paris », qui reposera sur le partenariat noué entre l'Etat, la MGP et l'ensemble des collectivités concernées, en lien avec le projet « Inventons la Métropole ». Ce projet est emblématique de la convergence des gouvernances qui soutiendra le développement de la région capitale.
De façon comparable, il est significatif que l'appel à projets innovants lancé par la Région Ile-de-France, « Dessine-moi le Grand Paris de demain », vise à la fois le développement urbain et rural de la région capitale. En effet, les politiques publiques doivent considérer la diversité des territoires qu'englobe l'Ile-de-France, diversité qui est une force.
Aujourd'hui, ici comme ailleurs, il n'est plus question d'opposer territoires urbains et territoires ruraux ; l'action publique, conduite de manière concertée par des collectivités aux compétences clarifiées, doit au contraire viser la complémentarité entre des territoires dont la spécificité doit être prise en compte.
C'est pourquoi je pense qu'il convient d'approcher le développement de la région capitale jusqu'à la mer, à une échelle territoriale qui s'affranchisse des limites administratives. La Normande que je suis se sent particulièrement concernée par cette initiative.
Mesdames et Messieurs, la loi NOTRe a consacré l'action stratégique de la région et l'action opérationnelle des métropoles, qui sera décliné avant l'été dans un pacte Etat métropole dans lequel le Grand Paris aura toute sa place.
Il vous revient à tous, élus métropolitains, régionaux, départementaux, communautaires, municipaux de faire vivre la dynamique métropolitaine, de manière progressive et concertée. Elle ne sera effective que soutenue par vous tous. Et, je veux le rappeler, le gouvernement s'est engagé à l'accompagner.
Je vous remercie de votre accueil et de votre attention.
Source http://www.estellegrelier.eu, le 19 avril 2016