Déclaration de Mme Marylise Lebranchu, ministre de la justice, en réponse à une question parlementaire sur la lutte contre la criminalité et le trafic des êtres humains, à l'Assemblée nationale le 20 juin 2001.

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Texte intégral

Cent vingt cinq Etats ont déjà ratifié la Convention de Palerme visant à lutter contre la criminalité organisée mais aussi le trafic des êtres humains, lequel malheureusement se développe, même si l'on en parle peu. Le projet de loi de ratification est en préparation. Nous vous le présenterons aussi vite que possible.
Sur le plan européen, la présidence française puis la présidence suédoise ont contribué à faire avancer la coopération entre les Etats : nous nous sommes notamment mis d'accord sur le même type d'incriminations et de sanctions dans le cas de trafic de femmes ou d'exploitation sexuelle des enfants.
L'Union européenne, espace de paix, de liberté, de justice, et de rêve, ne doit tolérer aucun trafic d'êtres humains. Avec l'aide efficace du ministère de l'Economie et des Finances, nous avons réussi à obtenir du Conseil européen de nouvelles possibilités d'enquêtes auprès des banques afin de mieux lutter contre le blanchiment. Non, l'Europe ne sera pas le lieu où l'on pourra blanchir un argent trop sale, beaucoup trop sale
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 22 juin 2001)