Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
C'est avec grand plaisir que j'ai accepté de conclure la journée de réflexion que l'Union des Industries Métallurgiques et Minières a consacrée aux jeunes et à l'industrie. Je vous remercie, Monsieur le Président, de cette occasion qui me permet de saluer l'action efficace que conduit depuis de longues années l'UIMM en faveur de l'emploi des jeunes et de leur insertion professionnelle.
L'insertion des jeunes dans la vie professionnelle est le premier défi que notre pays doit relever. L'actualité de ce sujet n'est pas à démontrer. Je sais que notre appareil éducatif se mobilise pour relever le défi et je tiens à saluer les efforts déployés en ce sens par les maîtres et les directeurs d'établissements, dont le dévouement est trop souvent méconnu. Le rôle de l'industrie est également à la mesure de cet enjeu. Elle a su s'ouvrir aux jeunes pour les former. Cette capacité est la clé du développement de notre économie et de la cohésion de notre société.
La priorité de l'action du Gouvernement est la lutte contre le chômage et, en particulier, le chômage des jeunes. Toute la politique économique et sociale du Gouvernement est tournée vers cet objectif. Pour l'atteindre, il faut plus de croissance, une croissance davantage créatrice d'emplois. C'est pourquoi le Gouvernement entend donner à l'ensemble des entreprises, et notamment à celles du secteur industriel, les moyens nécessaires à leur mobilisation en faveur de l'emploi des jeunes.
Il faut d'abord que notre économie renoue avec la croissance : au printemps 1993, la France subissait, depuis 6 mois, la plus sévère récession qu'elle ait connue depuis la seconde guerre mondiale. Le Gouvernement a cherché, depuis son installation, à ramener la confiance. Dans un premier temps, il s'est agi d'assainir les comptes publics et sociaux, afin d'éviter que notre pays ne soit aspiré dans la spirale des déficits et ne perde tout son crédit sur la scène internationale.
Dans un deuxième temps, nous avons adopté des mesures de relance dans les domaines les plus touchés par la récession : les secteurs du logement et des travaux publics, auxquels des crédits très importants ont été alloués en 1993. Plus récemment, l'automobile a bénéficié du soutien des pouvoirs publics. J'ajoute que les mesures de portée générale prises l'an passé pour éviter une dégradation trop importante de la situation des entreprises ont également porté leurs fruits. Le remboursement de la créance de TVA a contribué à améliorer la trésorerie des entreprises. La baisse des taux d'intérêt -près de 40 % pour les taux à court terme et de 15 % pour les taux à long terme- rend aujourd'hui l'investissement plus facile.
Les opinions des chefs d'entreprise, sans doute d'un certain nombre de ceux qui sont présents aujourd'hui, traduisent une amélioration de la production, une diminution des stocks, une hausse des commandes. Pour la première fois depuis 3 ans, l'investissement des entreprises reprend.
L'action du Gouvernement ne se limite pas à favoriser le retour à la croissance. Elle vise à modifier les effets de la croissance sur l'emploi, à la rendre plus créatrice d'emplois. Les réformes profondes qui en résultent mettent en évidence les blocages de notre société.
Il n'existe pas de recette miracle contre le chômage. Le calendrier électoral favorise l'éclosion de discours et de promesses, qui annoncent des créations d'emplois par millions. Vous ne m'avez jamais entendu tenir ce type de propos et je n'entends pas me départir du langage de vérité qui est le mien. En revanche, le Gouvernement s'attache à mettre en oeuvre rapidement les mesures concrètes visant à supprimer les contraintes qui pèsent sur notre économie. Messieurs Michel Giraud et Alain Madelin ont présenté et fait adopter par le Parlement des lois importantes appelées à modifier le comportement des entreprises de notre pays.
Le coût du travail a été abaissé pour les emplois les moins qualifiés grâce à la mise à la charge de l'Etat des cotisations familiales pour les salaires inférieurs à 1,1 SMIC. Cet allégement de charges sera étendu progressivement aux salaires inférieurs à 1,5 SMIC.
Les conditions d'exercice des entreprises et des petites entreprises sont simplifiées par la loi sur l'entreprise et l'initiative individuelle. Cette même loi rend désormais plus facile les apports en fonds propres aux PME grâce à une déduction fiscale pour les particuliers qui acceptent de prendre le risque de l'entreprise.
La loi quinquennale relative au travail, à l'emploi et à la formation professionnelle comporte des dispositions qui encouragent, dans tous les domaines, la création d'emplois et allègent son coût. Je ne citerai que quelques unes de ces dispositions : développement de l'emploi dans les très petites entreprises, aide à l'essaimage, aménagement négocié du temps de travail, aussi bien au sein de la branche que de l'entreprise ou de l'établissement.
La loi quinquennale traite également du sujet qui est au coeur de cette journée : l'emploi des jeunes. Le chômage touche dans notre pays près d'un jeune actif sur quatre. Le Gouvernement entend faire en sorte que, dans un délai de cinq ans, cette proportion soit diminuée de moitié. Il n'y parviendra qu'au prix de la participation de tous les acteurs économiques et sociaux.
Dans ce domaine, nous devons améliorer la formation professionnelle initiale des jeunes pour favoriser leur entrée dans la vie active.
La volonté des pouvoirs publics est de faire jouer un rôle plus grand par l'entreprise dans la formation des jeunes. Depuis longtemps les efforts déployés en ce domaine par l'UIMM sont exemplaires. Je tiens à vous en féliciter.
La situation actuelle, caractérisée par des liens encore trop faibles entre le système éducatif et les entreprises doit être modifiée. Stimulés par le succès qu'obtiennent des organisations telles que la vôtre, nous ne devons ménager aucun effort pour établir une plus grande harmonie entre le système éducatif et les entreprises. La formation en alternance est le meilleur moyen pour combiner formation théorique et pratique. C'est tout le sens de l'action du Gouvernement en faveur de la relance de l'apprentissage qui commence à porter ses fruits : les entrées en apprentissage comptabilisées en février sont, comme au cours des trois mois précédents, en forte hausse par rapport à l'année passée : + 59 %. Je souhaite que cette tendance s'amplifie au cours des prochains mois.
Je tiens à souligner la forte contribution de votre union à cette reprise de l'apprentissage. La hausse de 18 % du nombre d'apprentis dans les entreprises de votre secteur démontre amplement les efforts que vous avez déployés en faveur de la formation des jeunes.
Cette croissance est favorisée par la mise en oeuvre d'aides financières nouvelles de l'Etat : prime de 7000F jusqu'au 31 décembre 1994, élargissement du champ du crédit d'impôt, accélération du remboursement de la créance représentative du décalage d'un mois de la TVA.
Pourtant, malgré tous nos efforts, dans les prochains mois, tous les jeunes ne pourront pas franchir les portes de l'entreprise. C'est pourquoi le Gouvernement a fait adopter par le Parlement une mesure nouvelle et importante, le contrat d'insertion professionnelle. Ce contrat de formation offre aux jeunes la possibilité d'acquérir une formation sur le tas à l'intérieur du monde du travail, par la voie du tutorat. Il s'agit de leur donner, en plus de la formation de base qu'ils ont acquise au cours de leur scolarité, une première expérience professionnelle accompagnée d'une formation complémentaire sous la forme du tutorat.
C'est l'absence d'une telle expérience qui, bien souvent, fait obstacle à l'embauche des jeunes. Ces premiers mois passés dans l'entreprise leur permettront d'y rester. Et les jeunes pourront, s'ils ne sont pas embauchés par l'entreprise qui les aura formés, chercher du travail avec de meilleures chances, car ils auront acquis une véritable expérience professionnelle.
Cette mesure n'a rien à voir avec ce que certains persistent à appeler le "SMIC jeunes". Il ne s'agit en aucun cas de payer des heures de travail en dessous du SMIC. Il s'agit de donner aux jeunes une formation adaptée permettant d'entrer dans l'entreprise et de tenir compte du temps de leur formation dans le calcul du salaire auquel ils ont droit pour le travail effectué par ailleurs. C'est une pratique admise pour tous les types de contrat ayant pour objet la formation en entreprise.
Ainsi que je l'ai déjà dit, le 3 mars, en recevant les partenaires sociaux à l'Hôtel Matignon, les décrets du 23 février 1994 seront complétés par un décret complémentaire, pris après concertation avec les partenaires sociaux. Ce décret précisera le contenu de la notion de tutorat, qui comportera, de la part de l'entreprise, un véritable engagement de formation. S'agissant des jeunes diplômés bénéficiaires du C.I.P., le décret indiquera que leur rémunération sera d'un montant au moins égal à 80 % du salaire conventionnel et ne pourra en aucun cas être inférieur au SMIC.
Je souhaite que les entreprises adhérentes de l'UIMM sachent faire du contrat d'insertion professionnelle une véritable chance de formation pour les jeunes. Exemplaire, votre action doit être poursuivie et amplifiée à la rentrée 1994, pour donner aux jeunes de notre pays l'accès à l'emploi, c'est-à-dire l'espoir d'une vie conforme à leurs aspirations et à leurs besoins.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Le message que je veux vous délivrer ce soir est un message de courage, de civisme et de foi en l'avenir.
Le courage, vous l'avez montré à la tête de vos entreprises et de vos établissements. C'est le courage qu'il y a à entreprendre, à développer vos activités dans une conjoncture économique qui redevient plus favorable.
Le civisme et la foi en l'avenir passent par la mobilisation pour l'insertion professionnelle des jeunes. Par le biais des dispositifs de formation en alternance, vous participez à la lutte contre le chômage des jeunes et vous aidez à faire en sorte que la France soit à nouveau un pays où la croissance crée l'emploi.
Mesdames, Messieurs,
C'est avec grand plaisir que j'ai accepté de conclure la journée de réflexion que l'Union des Industries Métallurgiques et Minières a consacrée aux jeunes et à l'industrie. Je vous remercie, Monsieur le Président, de cette occasion qui me permet de saluer l'action efficace que conduit depuis de longues années l'UIMM en faveur de l'emploi des jeunes et de leur insertion professionnelle.
L'insertion des jeunes dans la vie professionnelle est le premier défi que notre pays doit relever. L'actualité de ce sujet n'est pas à démontrer. Je sais que notre appareil éducatif se mobilise pour relever le défi et je tiens à saluer les efforts déployés en ce sens par les maîtres et les directeurs d'établissements, dont le dévouement est trop souvent méconnu. Le rôle de l'industrie est également à la mesure de cet enjeu. Elle a su s'ouvrir aux jeunes pour les former. Cette capacité est la clé du développement de notre économie et de la cohésion de notre société.
La priorité de l'action du Gouvernement est la lutte contre le chômage et, en particulier, le chômage des jeunes. Toute la politique économique et sociale du Gouvernement est tournée vers cet objectif. Pour l'atteindre, il faut plus de croissance, une croissance davantage créatrice d'emplois. C'est pourquoi le Gouvernement entend donner à l'ensemble des entreprises, et notamment à celles du secteur industriel, les moyens nécessaires à leur mobilisation en faveur de l'emploi des jeunes.
Il faut d'abord que notre économie renoue avec la croissance : au printemps 1993, la France subissait, depuis 6 mois, la plus sévère récession qu'elle ait connue depuis la seconde guerre mondiale. Le Gouvernement a cherché, depuis son installation, à ramener la confiance. Dans un premier temps, il s'est agi d'assainir les comptes publics et sociaux, afin d'éviter que notre pays ne soit aspiré dans la spirale des déficits et ne perde tout son crédit sur la scène internationale.
Dans un deuxième temps, nous avons adopté des mesures de relance dans les domaines les plus touchés par la récession : les secteurs du logement et des travaux publics, auxquels des crédits très importants ont été alloués en 1993. Plus récemment, l'automobile a bénéficié du soutien des pouvoirs publics. J'ajoute que les mesures de portée générale prises l'an passé pour éviter une dégradation trop importante de la situation des entreprises ont également porté leurs fruits. Le remboursement de la créance de TVA a contribué à améliorer la trésorerie des entreprises. La baisse des taux d'intérêt -près de 40 % pour les taux à court terme et de 15 % pour les taux à long terme- rend aujourd'hui l'investissement plus facile.
Les opinions des chefs d'entreprise, sans doute d'un certain nombre de ceux qui sont présents aujourd'hui, traduisent une amélioration de la production, une diminution des stocks, une hausse des commandes. Pour la première fois depuis 3 ans, l'investissement des entreprises reprend.
L'action du Gouvernement ne se limite pas à favoriser le retour à la croissance. Elle vise à modifier les effets de la croissance sur l'emploi, à la rendre plus créatrice d'emplois. Les réformes profondes qui en résultent mettent en évidence les blocages de notre société.
Il n'existe pas de recette miracle contre le chômage. Le calendrier électoral favorise l'éclosion de discours et de promesses, qui annoncent des créations d'emplois par millions. Vous ne m'avez jamais entendu tenir ce type de propos et je n'entends pas me départir du langage de vérité qui est le mien. En revanche, le Gouvernement s'attache à mettre en oeuvre rapidement les mesures concrètes visant à supprimer les contraintes qui pèsent sur notre économie. Messieurs Michel Giraud et Alain Madelin ont présenté et fait adopter par le Parlement des lois importantes appelées à modifier le comportement des entreprises de notre pays.
Le coût du travail a été abaissé pour les emplois les moins qualifiés grâce à la mise à la charge de l'Etat des cotisations familiales pour les salaires inférieurs à 1,1 SMIC. Cet allégement de charges sera étendu progressivement aux salaires inférieurs à 1,5 SMIC.
Les conditions d'exercice des entreprises et des petites entreprises sont simplifiées par la loi sur l'entreprise et l'initiative individuelle. Cette même loi rend désormais plus facile les apports en fonds propres aux PME grâce à une déduction fiscale pour les particuliers qui acceptent de prendre le risque de l'entreprise.
La loi quinquennale relative au travail, à l'emploi et à la formation professionnelle comporte des dispositions qui encouragent, dans tous les domaines, la création d'emplois et allègent son coût. Je ne citerai que quelques unes de ces dispositions : développement de l'emploi dans les très petites entreprises, aide à l'essaimage, aménagement négocié du temps de travail, aussi bien au sein de la branche que de l'entreprise ou de l'établissement.
La loi quinquennale traite également du sujet qui est au coeur de cette journée : l'emploi des jeunes. Le chômage touche dans notre pays près d'un jeune actif sur quatre. Le Gouvernement entend faire en sorte que, dans un délai de cinq ans, cette proportion soit diminuée de moitié. Il n'y parviendra qu'au prix de la participation de tous les acteurs économiques et sociaux.
Dans ce domaine, nous devons améliorer la formation professionnelle initiale des jeunes pour favoriser leur entrée dans la vie active.
La volonté des pouvoirs publics est de faire jouer un rôle plus grand par l'entreprise dans la formation des jeunes. Depuis longtemps les efforts déployés en ce domaine par l'UIMM sont exemplaires. Je tiens à vous en féliciter.
La situation actuelle, caractérisée par des liens encore trop faibles entre le système éducatif et les entreprises doit être modifiée. Stimulés par le succès qu'obtiennent des organisations telles que la vôtre, nous ne devons ménager aucun effort pour établir une plus grande harmonie entre le système éducatif et les entreprises. La formation en alternance est le meilleur moyen pour combiner formation théorique et pratique. C'est tout le sens de l'action du Gouvernement en faveur de la relance de l'apprentissage qui commence à porter ses fruits : les entrées en apprentissage comptabilisées en février sont, comme au cours des trois mois précédents, en forte hausse par rapport à l'année passée : + 59 %. Je souhaite que cette tendance s'amplifie au cours des prochains mois.
Je tiens à souligner la forte contribution de votre union à cette reprise de l'apprentissage. La hausse de 18 % du nombre d'apprentis dans les entreprises de votre secteur démontre amplement les efforts que vous avez déployés en faveur de la formation des jeunes.
Cette croissance est favorisée par la mise en oeuvre d'aides financières nouvelles de l'Etat : prime de 7000F jusqu'au 31 décembre 1994, élargissement du champ du crédit d'impôt, accélération du remboursement de la créance représentative du décalage d'un mois de la TVA.
Pourtant, malgré tous nos efforts, dans les prochains mois, tous les jeunes ne pourront pas franchir les portes de l'entreprise. C'est pourquoi le Gouvernement a fait adopter par le Parlement une mesure nouvelle et importante, le contrat d'insertion professionnelle. Ce contrat de formation offre aux jeunes la possibilité d'acquérir une formation sur le tas à l'intérieur du monde du travail, par la voie du tutorat. Il s'agit de leur donner, en plus de la formation de base qu'ils ont acquise au cours de leur scolarité, une première expérience professionnelle accompagnée d'une formation complémentaire sous la forme du tutorat.
C'est l'absence d'une telle expérience qui, bien souvent, fait obstacle à l'embauche des jeunes. Ces premiers mois passés dans l'entreprise leur permettront d'y rester. Et les jeunes pourront, s'ils ne sont pas embauchés par l'entreprise qui les aura formés, chercher du travail avec de meilleures chances, car ils auront acquis une véritable expérience professionnelle.
Cette mesure n'a rien à voir avec ce que certains persistent à appeler le "SMIC jeunes". Il ne s'agit en aucun cas de payer des heures de travail en dessous du SMIC. Il s'agit de donner aux jeunes une formation adaptée permettant d'entrer dans l'entreprise et de tenir compte du temps de leur formation dans le calcul du salaire auquel ils ont droit pour le travail effectué par ailleurs. C'est une pratique admise pour tous les types de contrat ayant pour objet la formation en entreprise.
Ainsi que je l'ai déjà dit, le 3 mars, en recevant les partenaires sociaux à l'Hôtel Matignon, les décrets du 23 février 1994 seront complétés par un décret complémentaire, pris après concertation avec les partenaires sociaux. Ce décret précisera le contenu de la notion de tutorat, qui comportera, de la part de l'entreprise, un véritable engagement de formation. S'agissant des jeunes diplômés bénéficiaires du C.I.P., le décret indiquera que leur rémunération sera d'un montant au moins égal à 80 % du salaire conventionnel et ne pourra en aucun cas être inférieur au SMIC.
Je souhaite que les entreprises adhérentes de l'UIMM sachent faire du contrat d'insertion professionnelle une véritable chance de formation pour les jeunes. Exemplaire, votre action doit être poursuivie et amplifiée à la rentrée 1994, pour donner aux jeunes de notre pays l'accès à l'emploi, c'est-à-dire l'espoir d'une vie conforme à leurs aspirations et à leurs besoins.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Le message que je veux vous délivrer ce soir est un message de courage, de civisme et de foi en l'avenir.
Le courage, vous l'avez montré à la tête de vos entreprises et de vos établissements. C'est le courage qu'il y a à entreprendre, à développer vos activités dans une conjoncture économique qui redevient plus favorable.
Le civisme et la foi en l'avenir passent par la mobilisation pour l'insertion professionnelle des jeunes. Par le biais des dispositifs de formation en alternance, vous participez à la lutte contre le chômage des jeunes et vous aidez à faire en sorte que la France soit à nouveau un pays où la croissance crée l'emploi.