Interview de M. Raymond Barre, ancien Premier ministre, dans "Le Progrès" le 27 septembre 1983, sur son rôle dans l'opposition, les prochaines échéances électorales, la politique budgétaire et la politique étrangère.

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Média : FRA - La Tribune Le Progrès - Le Courrier de Lyon - Le Progrès - LYON

Résumé

Constat du renouveau de la confiance en R. Barre dans l'opinion publique. Refus de se situer dans un parti ou par-rapport aux autres leaders de l'opposition mais désir de ne pas être marginalisé. Candidature éventuelle aux élections régionales ( pas aux européennes ). Souhait d'une coopération entre les principaux courants de l'opposition plutôt que de la -constitution d'une liste unique à tout prix. Refus d'une cohabitation ou d'un compromis historique qui ne serait pas viable en cas de victoire de l'opposition aux législatives de 1986.<br>- Remarques sur la situation et la politique économiques, le budget 1984. Nécessité de maîtriser les dépenses publiques ( notamment vérité des tarifs publics ), de réduire le déficit budgétaire, de supprimer les contrôles, de réduire les impôts, de stimuler les efforts ( investissement ), de libérer les prix, de dénationaliser certaines entreprises compétitives, de rendre l'emploi plus flexible.<br>- Critique des variations de la politique étra ngère-approbation de la décision de déploiement des fusées Pershing et du refus de la France de voir sa force de dissuasion prise en-compte dans les négociations de Genève.- 5 VUES