Interview de M. Jacques Chirac, Premier ministre et candidat du RPR à l'élection présidentielle de 1988, à RTL le 22 avril 1988, sur la situation en Nouvelle Calédonie, la campagne présidentielle et son programme électoral.

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Résumé

La situation en Nouvelle Calédonie après la prise en otage des gendarmes : rappel de la politique gouvernementale depuis 1986, condamnation du "terrorisme" du FLNKS, dénonciation de l'aide étrangère et des "encouragements" du PS au FLNKS, rejet d'une éventuelle modification du statut de la Nouvelle Calédonie.<br>- La campagne pour l'élection présidentielle de 1988 : le débat télévisé entre les deux tours-l'âge et "l'immobilisme" de M. Mitterrand-les relations au sein de la majorité (soutien sans réserve au candidat arrivé en tête du premier tour, pas de dissolution de l'Assemblée nationale en cas de victoire)-les relations entre M. Chirac et le Front national (pas de négociations entre les deux tours-position défavorable au droit de vote des étrangers).<br>- Le programme électoral de M. Chirac : fiscalité (réduction de la pression fiscale des entreprises et des particuliers parallèlement à une réduction du déficit budgétaire, rejet d'un impôt sur la fotune)-politique budgétaire (maintien du budget de la défense-réduction des interventions de l'Etat-baisse des taux d'intérêt-augmentation du budget de la recherche, de l'enseignement et de la formation)-rôle de l'Etat dans l'économie (libérer les entreprises et favoriser leur compétitivité-mise au point sur le déficit du commerce extérieur)-lutte contre le chômage (incitations à l'embauche des chômeurs de longue durée, création d'une activité minimum garantie pour lutter contre la pauvreté).- 36 VUES