Résumé
Le contexte du mouvement social : la situation de croissance économique et la politique sociale "d'austérité". Analyse critique de la politique économique : dépendance, inefficacité des investissements, déficit du commerce extérieur (importations), financiarisation de l'économie (OPA, investissements à l'étranger), budget favorable aux entreprises (allègement des charges avec le plan Rocard pour l'emploi), précarisation de l'emploi et des conditions de travail. Politique d'intégration européenne avec nivellement ("harmonisation") des garanties sociales-inefficacité des syndicats réformistes CFDT, FO, FEN et CES pour l'Europe sociale malgré l'extension des conflits sociaux dans les pays de la CEE. Critique du budget militaire (campagne CGT contre la loi de programmation militaire, pour le désarmement, le développement industriel et l'emploi). Dérèglementation dans l'enseignement et la formation (thème du CNPF sur "l'entreprise formatrice", menaces sur les classes maternelles, nécessité de développer les zones d'éducation prioritaires). Propositions pour le logement : suppression de la loi Méhaignerie et de la réforme Bloch-Lainé, rétablissement du 1 % patronal.<br>- La situation revendicative et l'action de la CGT : évolution des pratiques, entrée des cadres et techniciens dans les conflits (aiguilleurs, infirmières), l'image de la CGT, les coordinations et les intersyndicales, la "recomposition" syndicale. Bilan des conflits et revendications. Position de la CGT sur la modernisation du secteur public (lutte contre la précarisation, les privatisations, la mise en concurrence européenne, défense des statuts et des droits des salariés). Vie syndicale : le renforcement de la CGT (adhésions, formation des militants), développement d'un syndicalisme de "proximité", relations de convergence avec le PCF.- 42 VUES