Résumé
Les principes majeurs de la politique sociale : favoriser le dialogue social, avancer les réformes par la concertation et la négociation en se fondant sur le respect du monopole syndical (avis défavorable à une représentation spécifique des chômeurs, mesure pour simplifier la représentation syndicale dans les PME)-exemple de la négociation sur le TRILD (temps réduit indemnisé de longue durée) et l'accord UNEDIC-constat de la crise de représentativité des organisations patronales et syndicales, et du caractère archaïque du code du travail ("un entassement législatif") dont la loi quinquennale corrige l'inadaptation, à l'inverse de toute idée de "déréglementation sociale" (pas de remise en cause du SMIC, mais négocier pour l'annualisation et privilégier l'emploi plutôt que les salaires).<br>- Les orientations de la politique de lutte contre le chômage (bilan des mesures d'urgence prises en avril 1993 et loi quinquennale) : position favorable à un allègement des charges sociales prioritairement sur les bas salaires puis éventuellement par la budgétisation des cotisations d'assurance-maladie-réserves sur l'idée d'un référendum sur l'emploi avancée par M. Philippe Séguin, ou d'une nationalisation de l'UNEDIC-volonté de développer les métiers de service au plan local (proposition pour leur financement)-projets de loi en préparation sur la formation en alternance après l'échec du CIP (apprentissage et contrat de qualification) avec un dispositif "première marche" pour les jeunes en difficulté d'insertion, et sur la simplification des filières de formation et des circuits de financement (propositions du rapport d'enquête parlementaire de M. Goasguen)-négociation sur l'organisation du travail, à distinguer du projet de décret sur la durée du temps de travail, réserves sur la semaine de quatre jours (32 heures).- 11 PAGES