Déclaration de M. Michel Rocard, Premier ministre, sur le fonctionnement de la Commission des droits de l'homme des Nations unies, Genève le 6 février 1989.

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Circonstance : Réunion de la Commission des Droits de l'homme des Nations unies à Genève le 6 février 1989

Résumé

Rappel de l'action des Nations unies et de la Commission des Droits de l'homme (notamment Convention contre la torture et négociations pour une convention des Droits de l'Enfant-lutte contre l'apartheid), de certaines critiques concernant leurs orientations et des positions de la France : par rapport au respect de la non ingérence dans les affaires intérieures d'un pays, à la sélectivité des initiatives (allusion à la situation du "malheureux peuple roumain"), à la variété des procédures et à l'insuffisance du recours aux services consultatifs des Nations unies (pour la consolidation des processus démocratiques).<br>- Commentaires sur les relations des Etats avec la commission, sur les objectifs d'action nouveaux (problèmes d'éthique ou de discrimination des handicapés et des pauvres), sur le rôle des ONG, le conflit israélo-palestinien et le désarmement.- 24 vues