Déclaration de M. François Périgot, président du CNPF, sur les priorités de l'action du CNPF et l'appel aux chefs d'entreprise à "ne pas céder à la contagion du pessimisme", à l'assemblée générale du CNPF le 18 décembre 1990, publiée dans "CNPF la revue des entreprises" de décembre 1990.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Assemblée générale du CNPF à Paris le 18 décembre 1990

Résumé

Appel aux chefs d'entreprise à ne pas céder à la "contagion du pessimisme" face aux incertitudes de la conjoncture (crise du Golfe, "perte d'autorité de l'Etat", dysfonctionnement du service public, décentralisation pénalisante, divisions politiques), et être "intransigeants" sur la logique du libéralisme économique (libertés de gestion et responsabilité).<br>- Les priorités d'action<br>- assurer la compétitivité des entreprises par une politique économique incitative (ré-équilibrage des salaires directs - salaires indirects et réflexion sur le financement de la protection sociale et des systèmes de retraite, réduction des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques, orientation de l'épargne vers les entreprises), et par une politique sociale "lucide et réaliste" donnant priorité au contractuel sur le législatif -<br>- achever la construction européenne et rendre le processus irréversible avec l'établissement d'une politique économique extérieure commune, et le refus d'une Europe sociale mettant en cause la compétitivité -<br>- inciter les entreprises à renforcer leur internationalisation (action de CNPF International) face au ralentissement de la conjoncture internationale et à la récession américaine -<br>- mobiliser les entreprises sur le thème des prochaines assises en 1992 "L'Entreprise à la rencontre de l'école" et "revendiquer un partenariat actif dans l'éducation initiale des jeunes".- 7 VUES