Résumé
Nécessité de normaliser la concertation avec le gouvernement dont l'action est trop précipitée.<br>- Chômage : incertitude sur les possibilités de résorption du chômage par la réduction du temps de travail, nécessité d'aller au-delà des 39 heures et d'agir au-niveau européen ( CES ). Approbation de M. Mitterrand sur l'augmentation de l'aide européenne au tiers monde, même au prix d'une baisse de revenus des Français-nécessité de préserver la politique conventionnelle de préférence à des solutions autoritaires. Improbabilité de créations d'emplois dans les entreprises nationalisées, à cause de la concurrence. Emplois à créer dans le secteur public, mais danger du projet d'emplois d'utilité locale pour les jeunes à cause des disparités de salaires.<br>- Retraite : difficulté de concilier l'actuelle garantie de ressources ( préretraite ) avec la retraite à 60 ans ( taux très inférieur ), le problème de fond étant celui du financement de la Sécurité sociale et de la protection sociale col lective. Danger de perte d'autonomie en faisant appel au budget de l'Etat. Demande d'augmentation du pouvoir des conseils d'administration des caisses.<br>- Fonction publique : pas de remise en cause du principe d'accords salariaux même en cas de divisions intersyndicales ( désaccord avec M. Anicet Le Pors )-hostilité à la tenue de réunions politiques dans les locaux, attachement à la neutralité de la Fonction publique.<br>- Secteur privé : maintien de la liberté de négociation entre patronat et syndicats, pas de fixation autoritaire des rémunérations.<br>- Prix : utilité d'un blocage temporaire des prix-éventuellement instauration de conventions entre commerçants et pouvoirs publics.<br>- Relations intersyndicales : divergences avec la CFDT sur le nucléaire, le syndicalisme et l'autogestion.- 3 VUES