Texte intégral
Le Parisien : Pourquoi ce coup de pousse aux artisans et petits commerçants ?
Jean Arthuis : C'est que nous les aimons ! Nous voulons, Jean-Pierre Raffarin et moi, leur montrer que la baisse des taux d'intérêt, ce n'est pas que du discours ! Désormais, ils pourront emprunter à 3,5 % pour s'installer, pour reprendre un fond de commerce ou pour investir afin de mettre leurs installations en conformité avec les normes en vigueur en matière d'hygiène ou d'environnement. Le Gouvernement met à leur disposition une enveloppe de 3 milliards de francs. La seule condition à remplir pour en bénéficier est d'exercer l'un de ces métiers. Distribués par les banques, les prêts bonifiés peuvent être couplés avec les prêts conventionnés (au taux maximum de 5,75 %) pour lesquels l'État consacre une enveloppe de 6 milliards de francs.
Le Parisien : Qu’attendez-vous d’eux en retour ?
Jean Arthuis : Ils représentent un secteur d'activité de proximité largement créateurs d'emplois. Ce sont en général des gens pleins d'énergie et d'initiative qui ne demandent qu'à travailler. Ces prêts bonifiés à l'artisanat, à la restauration traditionnelle et à l’alimentation de détails ont pour but de leur en donner les moyens en les aidants à être plus compétitifs. C'est ainsi que les artisans pourront plus facilement investir et donc créer des emplois.