Texte intégral
Il y a 18 mois, pendant la campagne électorale Jacques Chirac proposait de créer un prêt à taux 0 % pour relancer l’accession sociale à la propriété. Quatre mois plus tard, il y a un an, le prêt à taux 0 % était lancé.
Notre objectif, visait à refondre quatre aides publiques peu connues en un seul dispositif plus lisible, plus puissant, et plus juste. Nos prévisions visaient à aider quatre fois plus de familles qu’avec l’ancien dispositif, soit environ 120 000 personnes.
En un an, finalement, grâce au prêt à taux 0 %, nous aurons permis à 131 000 familles de devenir propriétaires de leur logement.
Mais au-delà de ce succès quantitatif, qui a été rendu possible notamment par la baisse des taux d’intérêts résultant de la politique économique conduite par le gouvernement d’Alain Juppé, il faut surtout souligner que le prêt à taux zéro est une aide jeune, sociale et populaire.
Une aide « jeune », parce que les deux tiers des bénéficiaires du prêt à taux zéro ont moins de 35 ans.
Une aide « sociale » parce que 80 % des emprunteurs à 0 % ont des revenus nets par famille inférieurs à 15 000 francs mensuels.
Une aide « populaire », parce que 60 % des bénéficiaires du prêt à taux zéro sont des ouvriers ou des employés.
Or, les jeunes, les familles aux revenus modestes et moyens, et les catégories populaires avaient été, au fil du temps, découragés d’acheter leur logement.
Enfin, il faut noter que les 120 000 prêts à taux zéro coûtent au contribuable le même prix que 30 000 PAP (Prêt d’accession à la propriété, qui est l’ancienne formule d’aide publique). Cette réforme nous montre que l’on n’est pas obligé de mettre toujours plus d’argent public pour répondre à la demande de nos concitoyens.