Résumé
Introduction niant toute "logique inévitable" entre l'élection d'un président socialiste et celle d'une majorité parlementaire socialiste. Dans une première partie M. Chirac 1) réfute l'analyse qui attribue à la gestion de l'ex-majorité l'aggravation de la situation économique de la France depuis le 10 mai ( chute des valeurs françaises à la Bourse-recul du franc-hausse des taux d'intérêt ) et critique les premières mesures économiques du gouvernement qui conduiront à un déficit du budget de la Sécurité sociale de 100 milliards de francs, à un taux d'inflation de 20 % par an et à 2 millions de chômeurs 2) Dénonce les atteintes aux libertés prévues par le programme socialiste dans les domaines de l'enseignement privé de la médecine et de la libre entreprise avec la nationalisation du crédit 3) juge inacceptable le silence des socialistes sur la participation éventuelle de ministres communistes au gouvernement après les élections législatives.- Dans une seconde partie, M. Chirac présente plus brièvement les propositions de l'UNM. Il évoque en conclusion "la politique d'union nationale" qui pourrait être menée si le PCF était écarté du pouvoir et si le PS renon