Résumé
La vie politique : position favorable à l'appel à unité nationale du président de la République, désaccord avec les déclarations de M. Labbé sur la légitimité du président-critique de l'intransigeance de la majorité, du climat politique "pernicieux" ( en-particulier les manifestations après les attentats de la rue Copernic et de la rue Marbeuf ) et regret du manque de moyens pour l'opposition de s'exprimer.<br>- L'engagement politique de Mme Veil : appartenance à l'opposition ( "du côté des libéraux centristes" ), indépendance par-rapport aux "leaders" ( "ni chiraquiènne, ni giscardienne" ) mais refus de participer davantage à la vie politique française, Mme Veil préférant se consacrer à l'Europe-souhait de voir se former un "groupe politique marqué par le souci d'une dimension européenne" en dehors des clivages politiques traditionnels et nationaux.<br>- La Sécurité sociale : pas de réforme possible ( oppositions syndicales ), le problème de fond étant de savoir quel pourcentage des ric hesses les français accepteront de consacrer aux dépenses sociales.<br>- L'action de la gauche : position favorable à l'abolition de la peine de mort, l'abrogation de la loi Sécurité et Liberté, la suppression des QHS, mais critique du manque de réalisme et de cohérence de la gauche ( amnistie, débat entre ministre de l'intérieur et de la justice ), de son refus de ratifier la convention européenne de lutte contre le terrorisme, de sa politique économique et de sa précipitation dans la mise en oeuvre des réformes ( réduction du temps de travail ).<br>- Autre thèmes abordés : la suppression du secteur privé dans les hôpitaux ( accord sur le principe mais dans le-cadre d'un nouveau statut de médecins )-le conflit des Malouines ( nécessité d'une politique étrangère européenne plus "coordonnée" )-la Pologne, ( critique de l'accord sur le gaz avec l'URSS, du manque de fermeté de la France ).- 28 VUES