Les épisodes de chaleurs extrêmes sont de plus en plus fréquents du fait du réchauffement climatique lié à l'activité humaine. Leurs effets sont amenés à croître indique un récent rapport qui avertit que certaines zones du monde (Sahel en Afrique, Asie du Sud et Asie du Sud-Ouest) vont devenir invivables dans les prochaines décennies.
Le 4 avril 2022, les experts du climat de l'ONU qui font partie du Giec ont publié un nouveau rapport consacré aux solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces préconisations ont pour objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré celsius comme cela avait été convenu avec l'Accord de Paris en 2015.
Le deuxième volet du sixième rapport d’évaluation du Giec a été publié le 28 février 2022. Le premier volet, en date d'août 2021, concluait que le changement climatique était plus rapide que prévu. Ces derniers travaux s’intéressent aux effets, aux vulnérabilités et aux capacités d’adaptation à la crise climatique.
Le bilan du Conseil de sécurité est très nuancé. En Irak, en Syrie ou en Libye, il a connu plusieurs échecs cuisants. Son fonctionnement est de plus en plus affecté par les rivalités américano-russes et sino-américaines.
De nombreux traités et institutions internationales tentent d’améliorer les relations multilatérales sur la biodiversité. Après vingt ans de prises d’engagements ambitieux et un bilan plutôt décevant, ce cadre international est aujourd’hui en cours de renouvellement dans le cadre de la quinzième Conférence des parties sur la diversité biologique.
Si de nombreux États ont aboli la peine de mort, d’autres recourent toujours à la sentence capitale. En 2020, "au moins" 483 personnes ont été exécutées selon Amnesty International.
Comme toutes les épidémies, le Covid-19 ignore les frontières et malmène la coopération internationale en matière de santé. Alors que la compétition entre les États s’exacerbe, notamment autour d’un vaccin, cette coopération multilatérale apparaît pourtant plus que jamais nécessaire.
Chaque année depuis 1945, en septembre, les États membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) se réunissent au siège de l'organisation à New York, afin d’ouvrir une nouvelle session et un débat général annuel. L’occasion de rappeler la mission de l’ONU et de dresser un bilan de son fonctionnement.
En Birmanie (Myanmar), le drame des Rohingyas a refroidi l’enthousiasme né de l'arrivée au pouvoir d'Aung San Suu Kyi et de la réouverture internationale du pays. Il hypothèque la « transition démocratique » birmane et présente un risque de déséquilibre pour toute la région.
Le maintien de la paix et de la sécurité internationales constitue le premier objectif des Nations Unies. Depuis 1948, la paix mondiale a certes été sauvegardée et l’ONU a permis le déploiement de 85 opérations de maintien de la paix. Pourtant, son bilan global reste mitigé.
Adopté en 2018, le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, dit Pacte de Marrakech, entend assurer une meilleure protection des migrants au plan international, tout en préservant la souveraineté des États sur leur politique migratoire. Incitatif, il n’est toutefois pas contraignant.