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Cinq questions sur le vote blanc

Temps de lecture  2 minutes

Par : La Rédaction

La reconnaissance du vote blanc fait l'objet de débats réguliers. La loi de 2014 a permis que les votes blancs soient comptabilisés à part sans qu'ils puissent influer sur le résultat d'une élection.

Le vote blanc consiste à déposer dans l’urne une enveloppe vide ou contenant un bulletin dépourvu de tout nom de candidat (ou de toute indication dans le cas d’un référendum). Ce type de vote indique une volonté de se démarquer du choix proposé par l’élection.

Le vote nul correspond à des bulletins déchirés ou annotés qui ne sont pas pris en compte lors du dépouillement.

Depuis la loi du 21 février 2014, les votes blancs sont comptabilisés de manière séparée des bulletins nuls. Le nombre de votes blancs est mentionné dans les résultats du scrutin. Néanmoins, les votes blancs ne sont pas comptabilisés dans les suffrages exprimés.

Dès lors que les votes blancs ne sont pas pris en compte dans les suffrages exprimés, leur nombre n’est pas pris en compte dans le résultat de l’élection. Les seuils électoraux pour se maintenir au second tour ou pour atteindre la majorité absolue ne sont donc pas modifiés par la comptabilisation des votes blancs.

Non et c’est même interdit.

Pour la présidentielle 2017, le Conseil constitutionnel a annulé les suffrages émis au second tour dans les communes où avaient été placés des bulletins blancs à côté des bulletins de vote des deux candidats.

Dans sa décision du 10 mai 2017, le Conseil a considéré que la présence de documents autres que les bulletins de vote des candidats constituait une irrégularité de nature à influencer les électeurs et à porter atteinte à la sincérité du scrutin.