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La situation actuelle des avoirs bancaires inactifs puis en déshérence ainsi que des contrats d’assurance-vie non réclamés soulève de réels enjeux de protection des épargnants. Après avoir analysé les lacunes juridiques et les défaillances opérationnelles susceptibles de porter préjudice à l’épargnant, la Cour s’est attachée à définir un ensemble de mesures de nature à renforcer sa protection dans le cadre d’un dispositif offrant une plus grande sécurité. Retrouvez également le rapport de la commission des finances.
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Résumé
Recommandations
Introduction
CHAPITRE I - LES AVOIRS BANCAIRES NON RECLAMES PUIS EN DESHERENCE : DES LACUNES JURIDIQUES ET DES DEFAILLANCES OPERATIONNELLES
I - Un cadre juridique à compléter
A - Les obligations du banquier dépositaire
B - Les exigences applicables dans le cas des avoirs inactifs
C - Le reversement à l’État des avoirs et titres prescrits
II - Des encours sous-évalués
A - Les comptes bancaires inactifs
B - L’estimation des avoirs bancaires « non réclamés »
III - Une gestion par les banques non harmonisée et parfois défaillante
A - Les avoirs bancaires inactifs
B - Les difficultés de mise en oeuvre des dispositions relatives à la prescription trentenaire
C - Des difficultés liées à la durée de la prescription trentenaire
D - La prévention de la déshérence
IV - Un rôle actuellement modeste de la Caisse des dépôts et consignations dans la gestion des comptes inactifs
A - Un nombre très faible de comptes inactifs à la Caisse des dépôts et consignations teneur de compte
B - La faculté de transfert à la Caisse des dépôts et consignations : une procédure très peu utilisée par les banques
V - L’obligation de dépôt des avoirs bancaires non réclamés à la Caisse des dépôts et consignations : une voie à privilégier
A - Pour les comptes inactifs depuis dix ans : une plus grande sécurité
B - Pour les comptes inactifs des personnes décédées, une protection renforcée
C - Les modalités de mise en oeuvre
D - Un capital qui devra être préservé après transfert à la Caisse des dépôts et consignations
CHAPITRE II - LES CONTRATS D’ASSURANCE-VIE NON RECLAMES : UNE LEGISLATION MAL APPLIQUEE
I - Le nombre de contrats non réclamés
A - Le dispositif AGIRA 1 : un nombre croissant de saisines, une efficacité opérationnelle limitée
B - La consultation du RNIPP : une utilisation croissante, une efficacité prouvée
C - Un encours de contrats d’assurance-vie et de capitalisation non réclamés estimé à 2,76 Md€ au minimum
D - Améliorer la transparence sur les contrats non réclamés
II - Des défaillances dans l’application des dispositions relatives aux contrats non réclamés
A - Une identification partielle des assurés décédés
B - Une recherche des bénéficiaires insuffisante
C - Une revalorisation hétérogène du capital garanti post mortem
D - L’existence de contrats collectifs de retraite non réclamés
III - Accompagnement, contrôle et sanction
A - Des mesures d’accompagnement insuffisantes
B - Des contrôles de l’Autorité de contrôle prudentiel révélant des défaillances sérieuses
C - L’absence de sanctions à ce jour
IV - Une voie à privilégier : le transfert obligatoire à la Caisse des dépôts et consignations des sommes dues au titre de contrats non réclamés
A - Les avantages et les inconvénients d’une obligation de transfert
B - Les contrats d’assurance-vie et de capitalisation concernés
C - Les modalités de mise en oeuvre
CHAPITRE III - LA MISE EN OEUVRE DE LA PRESCRIPTION : LE DESINTERET DE L’ÉTAT
I - Un dispositif de contrôle insuffisant et inadapté
A - Les limites du contrôle par la direction générale des finances publiques
B - Des superviseurs qui n’ont pas compétence sur les avoirs bancaires et d’assurance en déshérence
II - Des modalités d’encaissement perfectibles
A - Le positionnement en retrait de France Domaine
B - Des procédures d’encaissement éclatées
III - Des reversements à l’État au titre des avoirs bancaires et d’assurance prescrits de faibles montants
A - Des versements qui ne sont pas isolés sur le plan budgétaire
B - Le faible montant des reversements au titre des avoirs bancaires prescrits
C - Des versements au titre des contrats d’assurance sur la vie prescrits d’un montant limité
ANNEXES
- Type de document : Rapport d'étude
- Pagination : 215 pages
- Édité par : Cour des comptes