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Le rapport présente la situation alimentaire du Niger, qui se caractérise par une malnutrition infantile, endémique, dans un contexte de grande pauvreté, amplifiée par une grave crise alimentaire. En novembre 2004, les résultats de la campagne agro-pastorale faisaient apparaître un déficit céréalier net de 223 500 tonnes (7,5 % des besoins alimentaires) et un déficit fourrager de 4,6 millions de tonnes (36,5 % des besoins). De novembre 2004 à juin 2005, il n'a pas été possible de se procurer les céréales manquantes auprès de la sous-région pour faire face à la pénurie. L'aide, uniquement française et européenne a alors été relayée dans une seconde phase par l'aide internationale et les ONG. Les rapporteurs regrettent que cette aide internationale, préférant mener des opérations offshore" pour mieux se faire valoir sur le terrain, aient fragilisé le dispositif nigérien de gestion de la crise alimentaire. Ils préconisent au contraire le soutien à ce dispositif, en contribuant à reconstituer le stock de réserve et rappellent que le montant de l'aide française pour la seule crise alimentaire a dépassé les 10 millions d'euros."
INTRODUCTION
LES PRINCIPALES REMARQUES ET PRÉCONISATIONS DE VOS RAPPORTEURS SPÉCIAUX
PREMIÈRE PARTIE - UNE MALNUTRITION INFANTILE ENDÉMIQUE AMPLIFIÉE PAR UNE GRAVE CRISE ALIMENTAIRE
I. UN CONTEXTE DE GRANDE PAUVRETÉ
A. UN PAYS VULNÉRABLE
1. Des indicateurs économiques et sociaux alarmants
2. Une forte dépendance vis-à-vis du secteur agricole
B. UNE SÉCURITÉ ALIMENTAIRE MAL ASSURÉE
1. Une pression démographique importante
2. Une production agricole sous tension
3. Des déficits agricoles récurrents
C. UNE MORTALITÉ INFANTILE TRÈS ÉLEVÉE, LIÉE NOTAMMENT À UNE MALNUTRITION ENDÉMIQUE
1. Une mortalité infantile considérable
2. Une malnutrition infantile endémique
II. 2005 : UNE CRISE ALIMENTAIRE DE GRANDE AMPLEUR
A. LES RACINES DE LA CRISE
1. Un déficit pluviométrique
2. Une invasion acridienne
B. UNE CRISE AVIVÉE PAR UNE HAUSSE DES PRIX DES CÉRÉALES SANS
PRÉCÉDENT
1. L’envolée des prix
2. Les facteurs de hausse des prix
3. Les limites rencontrées par les populations dans leurs stratégies de survie
C. L’AMPLEUR DE LA CRISE ALIMENTAIRE
1. L’évaluation du déficit alimentaire global
2. La définition des zones vulnérables
3. La situation du cheptel
III. L’AGGRAVATION DE LA MALNUTRITION INFANTILE
A. L’AUGMENTATION DES ADMISSIONS DANS LES CENTRES DE
RÉCUPÉRATION NUTRITIONNELLE
B. LES ENQUÊTES PONCTUELLES
DEUXIÈME PARTIE -LES RÉPONSES À LA CRISE : DE LA PÉNURIE D’AIDE À L’EMBALLEMENT
I. LES PREMIÈRES MESURES D’ATTÉNUATION DE LA CRISE ALIMENTAIRE
A. LE RÔLE CENTRAL DU DISPOSITIF NATIONAL DE PRÉVENTION ET DE GESTION DES CRISES ALIMENTAIRES
1. Les institutions
2. Les outils
B. DES OPÉRATIONS PRINCIPALEMENT CONSACRÉES À DES VENTES DE CÉRÉALES À PRIX MODÉRÉ
1. Le déficit initial du stock national de réserve
2. L’organisation des ventes à prix modéré
3. Les autres opérations d’atténuation de la crise
II. LA MOBILISATION DE L’AIDE INTERNATIONALE
A. LA MISE EN PLACE DE DISTRIBUTIONS GRATUITES CONSIDÉRABLES
1. Le cadre de la distribution gratuite
2. La distribution par le PAM
3. La distribution par le dispositif national
4. Bilan des distributions
B. LA PRISE EN COMPTE DE LA MALNUTRITION INFANTILE
III. LE SOUTIEN DE LA FRANCE À LA RÉSORPTION DES CRISES ALIMENTAIRES
A. FACE À LA CRISE ALIMENTAIRE AU NIGER, LE SOUTIEN DE LA FRANCE
1. L’aide publique
2. La coopération décentralisée et les entreprises
B. LES ACTIONS DE DÉVELOPPEMENT
1. Le développement rural
2. La santé
3. Récapitulatif des actions de l’Agence française de développement
QUELS ENSEIGNEMENTS TIRER DE LA CRISE ALIMENTAIRE 2005 ?
EXAMEN EN COMMISSION
CARTES DU NIGER
PROGRAMME DE LA MISSION
- Autre titre : Niger : sortir de la crise alimentaire, répondre à la malnutrition infantile
- Type de document : Rapport parlementaire
- Pagination : 76 pages
- Édité par : Sénat
- Collection : Les Rapports du Sénat
- Numéro dans la série : 512