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Par lettre du ministre du travail du 27 juin 2013, le directeur général du travail s'est vu confié une mission sur la réforme de la représentativité patronale. Le présent rapport s'arrête donc sur les modalités actuelles d'établissement de la représentativité patronale, présente les objectifs recherchés et les choix possibles avant de formuler des propositions de réforme, d'en présenter les conditions de mise en oeuvre et de réussite et, enfin, d'évoquer, sans être exhaustif, quelques conséquences collatérales.
Remerciements
Propos introductif
Première partie Le constat : des modalités d’établissement de la représentativité dépassées pour un monde patronal éclaté
Les spécificités patronales et leurs conséquences
Le choix d’adhérer
La portée de l’adhésion
Les modalités actuelles d’établissement de la représentativité patronale
La reconnaissance mutuelle
La reconnaissance par l’administration ou par le juge
La complexité du monde patronal et du paysage conventionnel
La coexistence de plusieurs champs de représentation au niveau national
Un nombre de branches professionnelles pléthorique à l’origine d’une représentation éclatée
Un nombre d’organisations professionnelles parfois important pour des lignes de partage peu lisibles
Le nombre d’organisations professionnelles et de signataires d’accords collectifs
L’hétérogénéité et la complexité du monde patronal
Un taux d’adhésion très variable
Les difficultés rencontrées
L’absence d’informations objectives et transparentes sur le poids des organisations professionnelles
Une judiciarisation croissante des rapports entre organisations professionnelles
Des questions d’interprétation récurrentes
Une évolution du contexte de la négociation collective propice à la réactualisation des règles de la représentativité patronale
L’incidence de la loi du 31 janvier 2007
L’incidence de la réforme de la représentativité syndicale
Deuxième partie : les objectifs recherchés : légitimer les acteurs patronaux pour conforter la négociation collective
Les objectifs recherchés
Légitimer les acteurs patronaux
Construire un système opérationnel qui ne déstabilise pas la négociation collective
Retenir un mode d’établissement de la représentativité patronale transparent et objectif
Concilier simplicité et fiabilité
Faire prévaloir la spécificité, la symétrie et le pragmatisme
Les choix possibles
Représentativité montante ou descendante ?
Élection ou adhésions ?
Un système fondé sur l’élection
Un système fondé sur les adhésions
Représentativité ex ante ou ex post ?
La cristallisation de certains points de consensus
La position commune
Les points de consensus constatés à l’issue des auditions
Troisième partie Les propositions : une représentativité fondée sur les adhésions, la reconnaissance d’un droit d’opposition majoritaire, des solutions pour les secteurs dits «hors-champ»
Les solutions écartées
Les solutions proposées pour l’établissement de la représentativité patronale
Un tronc commun de critères identiques à ceux de la représentativité syndicale
Une importance toute particulière attachée à la transparence financière
Une mesure d’audience fondée sur les adhésions
Le choix de l’assiette de calcul de l’audience
Le niveau des seuils d’audience
Le traitement des multi-adhésions
Récapitulatif et application du «principe de symétrie »
Les solutions proposées pour la validité des accords
Les règles de validité d’accords de branche ayant vocation à être étendus
La prise en compte d’autres paramètres que les adhésions pour déterminer le poids dans la négociation et les règles de validité des accords de branche ayant vocation à être étendus
Un critère social de pondération
La recherche d’un critère supplémentaire de caractère économique
La primauté conférée aux adhésions
Le cas particulier de la validité des accords nationaux et interprofessionnels
Récapitulatif et application du «principe de symétrie»
Les évolutions possibles
Les solutions proposées pour les organisations professionnelles relevant de secteurs dits «hors-champ»
Quatrième partie La mise en œuvre : une mise en place qui peut être rapide à condition de créer un climat de confiance
Les modalités de mise en œuvre de la mesure d’audience
Une attestation et une vérification des informations par des tiers extérieurs aux organisations professionnelles
Une formalisation de la procédure
Les recommandations à l’attention des confédérations interprofessionnelles
Une réforme qui nécessite une loi mais qui peut s’inscrire dans le cadre d’un calendrier resserré
La nécessité d’une loi
Le contenu de la loi
Le calendrier envisageable
Cinquième partie Les conséquences : l’impact d’une représentativité patronale renouvelée sur les mandats, le financement et la structuration des branches
Les mandats dans les instances de consultation et de concertation
Le financement des organisations professionnelles
La structuration des branches
Conclusion
Annexes
- Type de document : Rapport officiel
- Pagination : 111 pages
- Édité par : La Documentation française
- Collection : Collection des rapports officiels