Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Merci tout d'abord à l'Institut Français d'Architecture de nous accueillir en ces lieux, en illustrant ainsi une collaboration exemplaire avec le ministère de l'Education Nationale. Cette collaboration montre que le développement des constructions universitaires doit aller de pair avec une réflexion architecturale de qualité. Le renouveau d'intérêt du monde de l'architecture pour l'Université à été relancé à l'occasion du plan Université 2000, mis en place par Lionel Jospin il y a maintenant dix ans, et qui a déjà donné lieu à de très belles réalisations.
L'exposition qui nous est présentée aujourd'hui des résultats des quatre concours pour l'implantation de Paris VII à Masséna témoigne de l'attrait et de l'intérêt des architectes pour la construction universitaire.
Ces projets s'inscrivent dans une conception d'urbanisme de l'ensemble de la ZAC développée avec le conseil de Christian de PORTZAMPARC ; ils participent à la rénovation de ces quartiers du XIIIème arrondissements. Ils utilisent à merveille les potentialités qu'offre les bâtiments industriels existants des Grands Moulins et de la Halle au Farine, ultimes témoignages architecturaux, avec l'usine de la SUDAC (dont j'avais demandé l'inscription au titre des monuments historiques en 1994) et les anciens entrepôts frigorifiques, du passé industriel du site.
Ils intègrent enfin pleinement les besoins de la communauté scientifique et universitaire de l'Université Paris VII Denis Diderot. Dans le cadre du schéma de développement de l'enseignement supérieur et de la recherche en Ile de France, réalisé sous l'autorité du Préfet de Région, Jean-Pierre Duport, et du Recteur de l'Académie de Paris, René Blanchet, le Rectorat, l'Etablissement de maîtrise d'ouvrage des travaux du ministère de la culture (EMOC) et l'Université ont travaillé de manière très étroite, en associant pleinement les utilisateurs à l'établissement de programme pédagogique et scientifique. Car il ne s'agit pas ici simplement d'une opération immobilière consistant à reloger les enseignants et les étudiants qui quittent JUSSIEU mais d'un projet de refondation de cette université, pour reprendre l'expression utilisée par l'université Paris VII elle même.
Si elle contribue à libérer le Campus de Jussieu, et je reviendrai sur l'enjeu qui s'attache à cette échéance, l'implantation de Paris VII se traduira en effet par une restructuration et une amélioration de la qualité de la recherche et des projets pédagogiques dans l'ensemble des secteurs qui font la force de l'Université. Et je dois ajouter, que l'Université de Paris VI, procède, avec l'Institut de Physique du Globe, à une réflexion de même nature. Cet engagement profond des Universités, qui vient ces changements non comme une fatalité subie mais comme l'occasion d'un profond renouvellement, est certainement un présage de la réussite de l'opération.
Celle-ci doit être replacée dans un contexte plus large, qui va au delà de la restructuration et de l'implantation de deux universités.
Il s'agit d'abord d'une des opérations les plus ambitieuses menée en matière universitaire à Paris depuis plus de 30 ans. Associée à la rénovation du Campus de Jussieu, après sa mise en sécurité, à celle du Muséum d'Histoire Naturelle, à l'installation d'un pôle Langues et Civilisations sur la ZAC Tolbiac et à l'installation symbolique d'une école d'architecture, cette réalisation participe à la création d'un nouveau quartier universitaire de JUSSIEU à MASSENA, (on pourrait même prolonger cet axe, sur la rive gauche de la Seine, jusqu'à la montagne Sainte Geneviève) profitant de la présence de la Bibliothèque Nationale de France et ouvert largement sur la ville.
Cette politique ambitieuse qui s'étalera vraisemblablement sur la durée de deux contrats de plan marque la volonté de tous de redonner aux universités parisiennes un cadre de développement digne de leur prestige. Si ces universités ont gardé une position prééminente sur le plan scientifique, les conditions d'étude et de travail de leurs étudiants et de leurs enseignants comme l'état de leur patrimoine souffrent de la comparaison avec leurs homologues étrangers et sont donc un frein réel à l'accueil d'étudiants et de chercheurs étrangers.
La qualité des projets lancés pour remédier à cet état de fait a été reconnue à la fois par les directions compétentes des ministères de l'Education et de la recherche et par le CNRS.
Je parlerai de la volonté de tous, car ce concours est l'occasion de rappeler la qualité du partenariat qui s'est noué sur ce sujet, tant avec la ville de Paris, qu'avec la Région Ile de France. Quel contraste, avec la situation d'il y a dix ans ou d'il y a vingt ans. La ville n'avait pas souhaité participer à Université 2000, et la Région s'était contenter de financer quelques départements d'IUT et ces attitudes, ont d'une certaine manière desservi les universités parisiennes : ainsi celles-ci restent morcelées sur plus de 150 sites.Le contexte a radicalement évolué :
Tout d'abord un contrat de plan important a été signé en Mai 2000 avec la Région Ile de France portant sur près de 1,5 Milliards d'Euros : il porte pour les universités parisiennes essentiellement sur la réalisation de deux importantes bibliothèques : celle de Paris VII - sur le site des Grands Moulins dont le projet architectural vous est aujourd'hui présenté - et celle du pôle Langues et Civilisations ; nous savons tous combien l'université parisienne manque encore de ces outils fondamentaux de l'enseignement et de la recherche.
Cette reconnaissance des besoins des universités parisiennes s'accompagne d'une prise en compte importante des projets des autres universités d'Ile de France et notamment des universités nouvelles.
Puis la Ville de Paris a pour la première fois signé avec l'accord unanime des groupes politiques, le 25 octobre 2000 une convention importante sur le développement de l'enseignement supérieur à Paris, que la nouvelle municipalité s'attache avec vigueur à concrétiser et à mettre en oeuvre.
Comme vous le savez, la convention prévoit la mise à disposition de 200 000m² sur la ZAC Tolbiac-Masséna, dans le cadre de l'aménagement de Paris Rive-Gauche, au nord du XIIIème arrondissement.
Et je suis heureux de vous annoncer que Bertrand DELANOE le maire de Paris, et moi même avons conclu un accord sur la localisation des parcelles où, au delà ce celles que nous avons visitées aujourd'hui, seront implanté, dans sa totalité, c'est à dire sur 150 000m² l'Université de Paris VII (hors filière de Santé). Ce qui concerne près de 20 000 étudiants et 4000 enseignants, chercheurs, techniciens et administratifs.
Cet accord, qui implique de la part de la ville de Paris un effort d'accélération par rapport au calendrier de la convention, est aussi une contribution importante à l'accélération du chantier de désamiantage et de mise en sécurité de Jussieu. Le gouvernement avait pris, à la fin de l'année 2001, les décisions nécessaires au respect du nouveau calendrier relatif à ce chantier : il fallait les traduire en projets concrets, c'est chose faite.
La construction de 30 000m² supplémentaires d'ici 2006 permet maintenant un plan cohérent de libération des locaux de Jussieu, qui seront vides de tout occupant d'ici la fin 2006. Vous trouverez dans le dossier ci-joint, le descriptif de l'ensemble du dispositif.
Ce chantier de Jussieu, je le souligne, participe lui aussi du renouveau qualitatif des implantations universitaires parisiennes. Certes il est d'abord mû par un impératif de santé publique et de sécurité, et ce sont bien sûr nos priorités. Mais nous souhaitons lui donner également une vraie dimension architecturale et urbaine, et surtout faire de ce lieu tant dénigré un espace où étudiants, chercheurs et enseignants trouveront des conditions de travail et de vie conformes à leurs espérances. Les résultats du travail d'étude qui a été confié à l'Atelier de Jean Nouvel sont une indication de ce qui pourra être fait dans ce domaine, et font aujourd'hui l'objet d'une étude approfondie par les techniciens, les futurs utilisateurs, et bien naturellement également par les financiers.
Tout ceci montre que la résolution d'impératifs de sécurité peut parfaitement s'intégrer dans un dispositif cohérent et ambitieux de qualité architecturale et d'urbanisme, de développement de la recherche, d'association des utilisateurs et de partenariat approfondi avec les collectivités locales.
Je voudrai enfin insister sur un point. Il est facile de dauber sur l'inefficacité de l'Etat, et sur le cloisonnement de ses différents services. Les exemples que nous avons évoqués aujourd'hui montrent qu'il n'en est rien, en particulier lorsqu'une volonté politique forte est en oeuvre. Mes collaborateurs savent l'attention toute particulière que j'ai pu porter à ces dossiers. Ils ont enregistré mon souhait insistant de les voir aboutir. Or moins de deux ans après la signature du Contrat de Plan, vous pouvez aujourd'hui examiner les résultats des quatre premiers concours d'architecture qui englobent plus de 50 % des opérations relatives à l'implantation de Paris VII. La quasi-totalité des dossiers prévus au contrat de plan ont été montés par les universités parisiennes et ont été expertisés favorablement par le ministère. Aussi l'Etat a délégué, d'ores et delà, près de 50% en 3 ans, du montant prévu pour Paris, dans le Contrat de Plan. Un plan cohérent d'accélération de désamiantage du Campus de Jussieu a pu être déterminé et mis en oeuvre. L'application de la convention avec la ville de Paris a énormément progressé, comme le montre l'accord global sur l'implantation de JUSSIEU.
Ce bilan conséquent est le fruit d'un travail qui a associé mes collaborateurs et services (Cabinet et Direction de la Programmation), le Rectorat de Paris, les Universités intéressées et l'Etablissement Public de Jussieu. Il a nécessité le concours efficace et diligents d'autres administrations de l'Etat : Préfecture de Région, Service des domaines et direction du budget de Bercy, Etablissement de Maîtrise d'Ouvrage des Travaux de la Culture. Lorsque cela s'est avéré nécessaire, le cabinet du Premier Ministre a rendu son arbitrage avec diligence et autorité.
Que tous en soient remerciés.
Je vous invite à présent à examiner de plus près les témoignages de cet avenir, les maquettes et les dossiers des quatre projets lauréats des concours d'architecture que j'ai évoqués et qui font l'objet de cette belle exposition.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 4 mars 2002)
Merci tout d'abord à l'Institut Français d'Architecture de nous accueillir en ces lieux, en illustrant ainsi une collaboration exemplaire avec le ministère de l'Education Nationale. Cette collaboration montre que le développement des constructions universitaires doit aller de pair avec une réflexion architecturale de qualité. Le renouveau d'intérêt du monde de l'architecture pour l'Université à été relancé à l'occasion du plan Université 2000, mis en place par Lionel Jospin il y a maintenant dix ans, et qui a déjà donné lieu à de très belles réalisations.
L'exposition qui nous est présentée aujourd'hui des résultats des quatre concours pour l'implantation de Paris VII à Masséna témoigne de l'attrait et de l'intérêt des architectes pour la construction universitaire.
Ces projets s'inscrivent dans une conception d'urbanisme de l'ensemble de la ZAC développée avec le conseil de Christian de PORTZAMPARC ; ils participent à la rénovation de ces quartiers du XIIIème arrondissements. Ils utilisent à merveille les potentialités qu'offre les bâtiments industriels existants des Grands Moulins et de la Halle au Farine, ultimes témoignages architecturaux, avec l'usine de la SUDAC (dont j'avais demandé l'inscription au titre des monuments historiques en 1994) et les anciens entrepôts frigorifiques, du passé industriel du site.
Ils intègrent enfin pleinement les besoins de la communauté scientifique et universitaire de l'Université Paris VII Denis Diderot. Dans le cadre du schéma de développement de l'enseignement supérieur et de la recherche en Ile de France, réalisé sous l'autorité du Préfet de Région, Jean-Pierre Duport, et du Recteur de l'Académie de Paris, René Blanchet, le Rectorat, l'Etablissement de maîtrise d'ouvrage des travaux du ministère de la culture (EMOC) et l'Université ont travaillé de manière très étroite, en associant pleinement les utilisateurs à l'établissement de programme pédagogique et scientifique. Car il ne s'agit pas ici simplement d'une opération immobilière consistant à reloger les enseignants et les étudiants qui quittent JUSSIEU mais d'un projet de refondation de cette université, pour reprendre l'expression utilisée par l'université Paris VII elle même.
Si elle contribue à libérer le Campus de Jussieu, et je reviendrai sur l'enjeu qui s'attache à cette échéance, l'implantation de Paris VII se traduira en effet par une restructuration et une amélioration de la qualité de la recherche et des projets pédagogiques dans l'ensemble des secteurs qui font la force de l'Université. Et je dois ajouter, que l'Université de Paris VI, procède, avec l'Institut de Physique du Globe, à une réflexion de même nature. Cet engagement profond des Universités, qui vient ces changements non comme une fatalité subie mais comme l'occasion d'un profond renouvellement, est certainement un présage de la réussite de l'opération.
Celle-ci doit être replacée dans un contexte plus large, qui va au delà de la restructuration et de l'implantation de deux universités.
Il s'agit d'abord d'une des opérations les plus ambitieuses menée en matière universitaire à Paris depuis plus de 30 ans. Associée à la rénovation du Campus de Jussieu, après sa mise en sécurité, à celle du Muséum d'Histoire Naturelle, à l'installation d'un pôle Langues et Civilisations sur la ZAC Tolbiac et à l'installation symbolique d'une école d'architecture, cette réalisation participe à la création d'un nouveau quartier universitaire de JUSSIEU à MASSENA, (on pourrait même prolonger cet axe, sur la rive gauche de la Seine, jusqu'à la montagne Sainte Geneviève) profitant de la présence de la Bibliothèque Nationale de France et ouvert largement sur la ville.
Cette politique ambitieuse qui s'étalera vraisemblablement sur la durée de deux contrats de plan marque la volonté de tous de redonner aux universités parisiennes un cadre de développement digne de leur prestige. Si ces universités ont gardé une position prééminente sur le plan scientifique, les conditions d'étude et de travail de leurs étudiants et de leurs enseignants comme l'état de leur patrimoine souffrent de la comparaison avec leurs homologues étrangers et sont donc un frein réel à l'accueil d'étudiants et de chercheurs étrangers.
La qualité des projets lancés pour remédier à cet état de fait a été reconnue à la fois par les directions compétentes des ministères de l'Education et de la recherche et par le CNRS.
Je parlerai de la volonté de tous, car ce concours est l'occasion de rappeler la qualité du partenariat qui s'est noué sur ce sujet, tant avec la ville de Paris, qu'avec la Région Ile de France. Quel contraste, avec la situation d'il y a dix ans ou d'il y a vingt ans. La ville n'avait pas souhaité participer à Université 2000, et la Région s'était contenter de financer quelques départements d'IUT et ces attitudes, ont d'une certaine manière desservi les universités parisiennes : ainsi celles-ci restent morcelées sur plus de 150 sites.Le contexte a radicalement évolué :
Tout d'abord un contrat de plan important a été signé en Mai 2000 avec la Région Ile de France portant sur près de 1,5 Milliards d'Euros : il porte pour les universités parisiennes essentiellement sur la réalisation de deux importantes bibliothèques : celle de Paris VII - sur le site des Grands Moulins dont le projet architectural vous est aujourd'hui présenté - et celle du pôle Langues et Civilisations ; nous savons tous combien l'université parisienne manque encore de ces outils fondamentaux de l'enseignement et de la recherche.
Cette reconnaissance des besoins des universités parisiennes s'accompagne d'une prise en compte importante des projets des autres universités d'Ile de France et notamment des universités nouvelles.
Puis la Ville de Paris a pour la première fois signé avec l'accord unanime des groupes politiques, le 25 octobre 2000 une convention importante sur le développement de l'enseignement supérieur à Paris, que la nouvelle municipalité s'attache avec vigueur à concrétiser et à mettre en oeuvre.
Comme vous le savez, la convention prévoit la mise à disposition de 200 000m² sur la ZAC Tolbiac-Masséna, dans le cadre de l'aménagement de Paris Rive-Gauche, au nord du XIIIème arrondissement.
Et je suis heureux de vous annoncer que Bertrand DELANOE le maire de Paris, et moi même avons conclu un accord sur la localisation des parcelles où, au delà ce celles que nous avons visitées aujourd'hui, seront implanté, dans sa totalité, c'est à dire sur 150 000m² l'Université de Paris VII (hors filière de Santé). Ce qui concerne près de 20 000 étudiants et 4000 enseignants, chercheurs, techniciens et administratifs.
Cet accord, qui implique de la part de la ville de Paris un effort d'accélération par rapport au calendrier de la convention, est aussi une contribution importante à l'accélération du chantier de désamiantage et de mise en sécurité de Jussieu. Le gouvernement avait pris, à la fin de l'année 2001, les décisions nécessaires au respect du nouveau calendrier relatif à ce chantier : il fallait les traduire en projets concrets, c'est chose faite.
La construction de 30 000m² supplémentaires d'ici 2006 permet maintenant un plan cohérent de libération des locaux de Jussieu, qui seront vides de tout occupant d'ici la fin 2006. Vous trouverez dans le dossier ci-joint, le descriptif de l'ensemble du dispositif.
Ce chantier de Jussieu, je le souligne, participe lui aussi du renouveau qualitatif des implantations universitaires parisiennes. Certes il est d'abord mû par un impératif de santé publique et de sécurité, et ce sont bien sûr nos priorités. Mais nous souhaitons lui donner également une vraie dimension architecturale et urbaine, et surtout faire de ce lieu tant dénigré un espace où étudiants, chercheurs et enseignants trouveront des conditions de travail et de vie conformes à leurs espérances. Les résultats du travail d'étude qui a été confié à l'Atelier de Jean Nouvel sont une indication de ce qui pourra être fait dans ce domaine, et font aujourd'hui l'objet d'une étude approfondie par les techniciens, les futurs utilisateurs, et bien naturellement également par les financiers.
Tout ceci montre que la résolution d'impératifs de sécurité peut parfaitement s'intégrer dans un dispositif cohérent et ambitieux de qualité architecturale et d'urbanisme, de développement de la recherche, d'association des utilisateurs et de partenariat approfondi avec les collectivités locales.
Je voudrai enfin insister sur un point. Il est facile de dauber sur l'inefficacité de l'Etat, et sur le cloisonnement de ses différents services. Les exemples que nous avons évoqués aujourd'hui montrent qu'il n'en est rien, en particulier lorsqu'une volonté politique forte est en oeuvre. Mes collaborateurs savent l'attention toute particulière que j'ai pu porter à ces dossiers. Ils ont enregistré mon souhait insistant de les voir aboutir. Or moins de deux ans après la signature du Contrat de Plan, vous pouvez aujourd'hui examiner les résultats des quatre premiers concours d'architecture qui englobent plus de 50 % des opérations relatives à l'implantation de Paris VII. La quasi-totalité des dossiers prévus au contrat de plan ont été montés par les universités parisiennes et ont été expertisés favorablement par le ministère. Aussi l'Etat a délégué, d'ores et delà, près de 50% en 3 ans, du montant prévu pour Paris, dans le Contrat de Plan. Un plan cohérent d'accélération de désamiantage du Campus de Jussieu a pu être déterminé et mis en oeuvre. L'application de la convention avec la ville de Paris a énormément progressé, comme le montre l'accord global sur l'implantation de JUSSIEU.
Ce bilan conséquent est le fruit d'un travail qui a associé mes collaborateurs et services (Cabinet et Direction de la Programmation), le Rectorat de Paris, les Universités intéressées et l'Etablissement Public de Jussieu. Il a nécessité le concours efficace et diligents d'autres administrations de l'Etat : Préfecture de Région, Service des domaines et direction du budget de Bercy, Etablissement de Maîtrise d'Ouvrage des Travaux de la Culture. Lorsque cela s'est avéré nécessaire, le cabinet du Premier Ministre a rendu son arbitrage avec diligence et autorité.
Que tous en soient remerciés.
Je vous invite à présent à examiner de plus près les témoignages de cet avenir, les maquettes et les dossiers des quatre projets lauréats des concours d'architecture que j'ai évoqués et qui font l'objet de cette belle exposition.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 4 mars 2002)