Texte intégral
Chers amis, chers camarades
du Mouvement national républicain,
425 têtes de liste d'ores et déjà investies !
Nous voilà en ordre de bataille pour les prochaines élections municipales. Le coup d'envoi est donné, notre campagne est lancée et d'ici au scrutin de l'année prochaine, je le dis et je vous le demande, nous n'allons plus relâcher nos efforts. 425 listes et je l'espère au bout du compte, plus de 500 listes en 2001. Ceux qui nous croyaient disparus vont nous retrouver au soir des municipales, plus présents et plus forts que jamais.
Avec ce scrutin, nous allons démontrer ce que la volonté peut accomplir en politique. Par notre enthousiasme, par notre courage et notre détermination, nous avons surmonté toutes les épreuves et nous allons forcer le succès. Sans moyens, sans soutiens, dans l'occultation médiatique la plus totale, nous existons, nous combattons, nous lançons l'offensive et nous vaincrons !
Et si je dis cela, ce n'est pas parce que je pratique la méthode Coué, c'est pour une raison fondamentale. C'est parce que notre peuple souffre et qu'il nous attend.
Oh, je sais, cela n'apparaît pas dans les médias. D'après l'information officielle, tout va bien ou plutôt, tout va de mieux en mieux.
Mais dans la réalité, dans la réalité de la vie quotidienne de la plupart des Français, c'est tout le contraire. Ils sont de plus en plus nombreux, nos compatriotes, à souffrir, à souffrir de se sentir abandonnés face à leurs problèmes par des dirigeants politiques qui les ont complètement oubliés.
Comme vous le faites dans vos villes, je vais à la rencontre de nos concitoyens dans les rues, sur les marchés, à la sortie des usines, et je sais ce qu'ils endurent. Ce commerçant du Cours Belzunce à Marseille, asphyxié par les charges, qui a le malheur d'ouvrir un dimanche pour payer ses arriérés d'URSSAF, et qui est condamné à une lourde amende, alors que dans la même rue, l'épicier immigré, ouvert tous les jours, n'est pas inquiété ! Cette mère célibataire de Villeurbanne qui n'en peut plus des agressions que subit son fils au collège et qui n'a pas les moyens de l'inscrire dans une école privée ! Cet ouvrier de Vauvert qui vient pour la troisième fois en deux mois de se faire vandaliser sa voiture dont il a besoin pour aller travailler et qui n'a plus de quoi la faire réparer !
Ces Français-là, qui s'en occupe ? Qui se penche sur leurs problèmes ? Qui en parle à la télévision ? Et cela ne concerne pas que les habitants des cités dites sensibles. Cela touche aussi beaucoup de nos compatriotes considérés comme plus privilégiés.
Savez-vous par exemple que les étudiants de l'Université de Paris VIII ne peuvent plus étudier normalement à cause de l'agitation provoquée depuis plusieurs semaines par un soi-disant collectif " d'étudiants sans papiers " ? Déjà, les conditions de travail sont déplorables dans ces établissements sales, dégradés, et surpeuplés, mais alors là c'est pire que tout, puisque c'est l'ambiance St-Bernard qui s'installe dans les amphis de Paris VIII.
Mais le pire n'est pas là. Le pire est que ces soi-disant " étudiants sans papiers " - c'est-à-dire en réalité ces clandestins hors la loi - ont été inscrits en toute connaissance de cause par le Président de l'université lui-même. C'est donc lui, et avec lui les autorités académiques qui bafouent la loi, qui organisent la pagaille dans les locaux universitaires, et empêchent les étudiants Français de poursuivre leurs études. Et naturellement, ni le gouvernement, ni la justice ne réagissent. Le petit commerçant marseillais sera sanctionné, mais le président de l'université de Paris VIII ne sera pas inquiété. C'est intolérable ! Et nous ne le tolérons pas ! Et c'est pourquoi le MNJ a engagé des poursuites judiciaires contre ce Monsieur Fabre, le président de Paris VIII.
Il est vrai que l'exemple vient d'en haut. En matière de préférence étrangère, et même de préférence clandestine, le gouvernement socialiste n'a pas de complexes à faire.
Savez-vous combien a coûté le relogement des fameux Maliens qui avaient occupé il y a quelques années le cours des Maréchaux à Vincennes ? Nous venons seulement de connaître les chiffres grâce à la Cour des comptes qui, bien que très politiquement correcte, a tout de même considéré que là ça dépassait les bornes. Cela a coûté 200 MF ! 200 millions de francs lourds naturellement. 580 000 francs par famille. De quoi construire un logement pour chacune d'elles. Et pendant ce temps, les Français sans domicile fixe sont abandonnés à leur sort. Et pendant ce temps, on accable les Français d'impôts. Car qui a payé ? Ce sont naturellement les Français, y compris ceux qui n'ont pas 100 000 F devant eux pour acheter leur logement. C'est un scandale !
Et personne ne le dénonce en dehors de nous ! Dans la classe politique, on trouve cela très bien. Il est vrai que dans le système politicien, c'est désormais la soumission totale à l'étranger. On a même l'impression qu'ils acceptent ou qu'ils organisent le remplacement sur notre sol de notre peuple et de notre civilisation par d'autres populations et d'autres lois que les nôtres.
Parce qu'enfin, quand l'ONU demande à travers un rapport officiel que la France fasse venir 23 millions d'immigrés dans les 25 ans qui viennent, qui réagit ? Qui s'indigne ?
En dehors de nous, personne ! Apparemment, ils trouvent cela très bien. L'immigration, non pas seulement celle qui s'est déjà installée sur notre sol mais celle qui continue d'arriver, ils trouvent cela très bien. Ils trouvent très bien que notre pays subisse cette colonisation à rebours, que notre nation voie progressivement son identité détruite, que nos lois, nos coutumes se soumettent à celles de l'Islam. Ils trouvent très bien que la France cesse d'être française.
Pourtant, ils ne peuvent ignorer ce que cela signifie. Ils ne pourront pas dire : je ne savais pas, je ne l'ai pas voulu ! Il suffit de regarder autour de nous pour savoir ce qui va se passer si nous n'arrivons pas au pouvoir.
Tenez, savez-vous ce qui est arrivé à Saint-Herblain, une petite ville de Loire-Atlantique ? Saint-Herblain, l'une de ces villes dont le nom fleure bon le terroir français. Une de ces villes où il devrait faire bon vivre chez nous. Et bien Saint-Herblain a été, le mois dernier, le théâtre de véritables émeutes au collège Ernest Renan qui a même dû fermer ses portes pendant plusieurs jours. Vous me direz : voilà qui n'est pas bien original, c'est même maintenant parfaitement banal.
Oui, mais savez-vous pourquoi les jeunes immigrés du collège ont déclenché cette explosion de violence ? Parce qu'un cours a été consacré au Moyen-Orient du XIXème siècle à travers les oeuvres de Chateaubriand et de Théophile Gauthier. Et certains élèves ont vu dans les textes étudiés, des attaques racistes contre les musulmans. L'enseignante qui donnait le cours a été immédiatement menacée et tout a dégénéré. Voilà ! Il y a deux mois à Saint-Herblain, la France a en fait connu sa première fatwa lancée contre des écrivains de premier plan de la littérature française. Chateaubriand traité en France comme Salman Rushdie en Iran ! On croit rêver !
Alors, tout de même, je pose la question aux dirigeants du système : qu'est-ce-que cela veut dire d'après vous ? Est-ce le signe que les immigrés s'intègrent à notre société ? Qu'ils acceptent notre culture ? Bien sûr que non, c'est tout le contraire. Autrefois, dans nos colonies, les instituteurs parlaient aux petits Africains de " nos ancêtres les Gaulois ". Est-ce que maintenant, on va enseigner aux petits Français en France " nos racines africaines et nos valeurs islamistes " ?
Voilà le résultat de cette idéologie antiraciste, scandaleuse et totalitaire, qui conduit à des situations absurdes. " Vous êtes noir, vous êtes musulman, vous avez raison. Vous êtes Français, vous êtes coupable ".
Et que les dirigeants actuels de notre pays ne se fassent pas d'illusions : ils sont blancs, ils sont aussi coupables. Car aujourd'hui, on est toujours le raciste de quelqu'un.
Tenez, y a-t-il un milieu plus politiquement correct que la classe médiatique ? Et bien apparemment, elle ne l'est pas encore suffisamment. Ceux d'entre vous qui ont vu la retransmission de la cérémonie des Césars ont pu assister à l'événement de la soirée : un groupe d'acteurs, de réalisateurs et d'écrivains noirs est monté sur scène pour protester contre l'exclusion dont ils seraient l'objet de la part du système audiovisuel. Avec une revendication simple : puisqu'il y a x% de noirs dans la population, il doit y avoir x% de noirs à la télévision. Sinon c'est du racisme. Et le racisme est un délit. Et ils ont donc déposé plainte et attaqué le ministre de la Communication. Vous voyez, Madame Trautmann, même vous, on vous accuse de racisme.
Il est vrai que les autorités ont déjà capitulé devant l'offensive. M. Hervé Bourges, président du CSA, a écrit au ministre pour lui demander que le cahier des charges des chaînes de télévision prévoie je cite " une meilleure représentation des différentes composantes de la population et reflète son caractère multiracial ". Mais cela, que je sache, est en réalité une politique de quota et les quotas ethniques sont contraires aux principes fondamentaux de la République qui assurent l'indivisibilité de notre nation et l'égalité des citoyens devant la loi, sans distinction de race ou de religion.
C'est donc clair, on veut changer la République et ses lois pour permettre cette colonisation à rebours.
D'ailleurs, M. Chevènement s'est engagé très activement dans cette voie. Il a procédé à la régularisation des clandestins et assoupli l'octroi des visas, si bien que l'immigration extra-européenne a encore augmenté l'année dernière de 55%. Pire, ce grand républicain comme il aime à se décrire est devenu le VRP de l'Islam en France. Et l'autre jour, lorsqu'il est revenu encore une fois sur le sujet pour annoncer de nouvelles initiatives en faveur de l'Islam, j'ai cru qu'il était devenu complètement fou.
Parce qu'enfin M. Chevènement est ministre de l'Intérieur. On pourrait donc penser qu'il a beaucoup à faire sur le terrain de la lutte contre la délinquance et l'insécurité. Mais non, pour lui, la priorité n'est pas la répression des crimes et des délits, la priorité est la promotion d'un Islam à la française. Jusqu'à Chevènement, tout le monde d'ailleurs se demandait ce que pouvait être l'Islam à la française. On sait maintenant de quoi il s'agit. L'Islam à la française, c'est l'Islam financé par les impôts des Français.
Car c'est bien ce que veut M. Chevènement lorsqu'il demande que les maires favorisent la construction de mosquées, au besoin en garantissant des emprunts et en attribuant des terrains ou des subventions. Bref, en bafouant le principe, là aussi essentiel, de la laïcité de la République.
Et que dire de son projet de donner le droit de vote à tous les étrangers résidant en France ? Là encore, il s'agit d'une mise en cause caractérisée des principes républicains qui considèrent la citoyenneté comme liée à la nationalité.
Mais peu lui importe. Ce qu'il voit, c'est " qu'un Algérien vivant en France depuis des années devrait plus avoir le droit de voter qu'un Finlandais ". Vous voyez à quel point ces gens-là manipulent les Français. On leur dit d'abord : on fait l'Europe, les Européens doivent voter et ensuite, on leur dit si les Européens votent, les immigrés doivent voter. Bref, tout le monde doit voter : n'importe quel étranger de passage chez nous doit pouvoir voter. Cela va même pouvoir devenir un argument touristique.
Mais le pire, c'est la réaction de la soi-disant droite parlementaire. A l'UDF, Gilles de Robien, Jean-Louis Borloo et Anne-Marie Idrac se sont déjà ralliés au projet. Avec des arguments pitoyables qui en disent long sur le désarroi de cette classe politique. Robien affirme par exemple en parlant des immigrés " quand on n'est plus de là-bas et pas tout à fait d'ici, on sera dorénavant Parisien, Lillois, ou Amiénois ". Autrement dit, les immigrés ne sont pas intégrés, c'est pourquoi il faut leur donner le droit de vote.
Quant à ceux qui sont contre le projet, ils le sont pour des raisons qui ne valent pas mieux que celles de Robien. Pasqua par exemple a expliqué qu'il était contre parce qu'il trouve plus simple pour les faire voter de leur donner directement la nationalité française. Et pour cela, il veut faciliter encore davantage l'octroi de la nationalité française.
Ainsi, tous, du PC au RPF, sont d'accord, tous communient dans cette mondialisation générale, ce grand melting pot planétaire qui devrait assurer selon eux le bonheur de l'humanité. Pourtant, il y a un détail, un tout petit détail qui devrait les interpeller : le mélange, le brassage, il ne concerne que l'Europe et l'Occident. Sur les autres continents, dans les autres civilisations, il n'y a rien de tel. Aucun mouvement de population étrangère en direction de la Chine, de l'Inde, du Japon, de l'Afrique ou du Moyen-Orient. Le mondialisme migratoire n'a rien d'universel, il ne concerne que nos peuples. C'est donc un leurre, un formidable marché de dupes. Nous devons, nous autres européens et occidentaux, nous dissoudre dans un utopique village planétaire, mais les autres peuples du monde n'en font rien et conservent jalousement leur intégrité.
Ce que nous demandons ce n'est donc pas grand-chose. Nous voulons pour le peuple français, les mêmes droits que les autres peuples. Pour la France, le même respect que pour les autres nations.
C'est simple et parfois je m'interroge : pourquoi la classe politique n'est-elle pas d'accord avec ça ? Il est vrai qu'on peut se demander s'ils comprennent ce qu'ils font. Quand on voit la naïveté incompétente et prétentieuse de Jospin qui va en Israël traiter les Palestiniens de terroristes et qui s'étonne ensuite d'être caillassé en Palestine, on peut s'inquiéter ou plutôt on comprend tout. On comprend pourquoi ils organisent l'immigration et pourquoi ils s'étonnent ensuite de l'embrasement des banlieues.
Alors, si nous ne voulons pas être la victime d'une formidable tromperie à l'échelle de l'histoire, il faut donc que le peuple français ouvre les yeux sur la réalité. D'autant que celle-ci est têtue et que nos dirigeants sont sans cesse rattrapés par les faits. Au Kosovo par exemple, ils ont mené la guerre derrière les Américains contre la Serbie parce qu'ils voulaient imposer une société multiculturelle sur le territoire Kosovar. Résultat : s'il n'y aura pas de Kosovo serbe, il n'y aura pas non plus de Kosovo cosmopolite. Il y aura un Kosovo albanais, un point c'est tout. Car les Serbes ne sont déjà plus que 30 000 et l'hémorragie continue. Gageons que dans quelque temps, il n'y en aura plus du tout.
Car toutes les forces militaires du monde ne peuvent pas obliger des peuples, qui veulent chacun leur terre, à vivre ensemble contre leur gré. Et cette terrible réalité devrait sonner comme un avertissement aux oreilles de ces apprentis sorciers que sont devenus les politiciens français.
Il est vrai que les contradictions ne les effraient pas, car ils ne sont mûs que par des impératifs électoraux. C'est ainsi que M. Jospin dénonce comme terroristes les Palestiniens qui posent des bombes contre les Israéliens. Mais les Corses qui posent des bombes ou tuent des préfets en France, il ne les dénonce pas comme tels. Il envoie des émissaires de son parti pour discuter avec eux. Il était même prêt à les amnistier.
Tout cela est tellement absurde que cela ne va pas pouvoir durer encore bien longtemps comme ça. Et c'est pourquoi notre heure va venir. Le Mouvement national républicain n'est pas en effet un parti politique comme un autre qui chercherait sa part de marché pour reconstituer son fonds de commerce. Non, le MNR c'est le grand mouvement qu'attendent nos compatriotes au fond d'eux-mêmes. C'est le mouvement auquel ils aspirent pour provoquer la renaissance de notre nation, le retour de nos valeurs, le redressement de notre peuple.
Alors, bien sûr, aujourd'hui, tout cela reste en filigrane. Nos compatriotes n'ont pas encore exprimé ouvertement cette attente. Mais elle est là dans leur coeur et les plus conscients la formulent secrètement dans leur tête. De notre côté, nous ne sommes pas encore reconnus pour ce grand courant capable de sauver notre pays. Notre existence est encore trop récente, le choc de la crise de l'ancien FN est encore trop présent dans les mémoires, les partis concurrents brouillent encore trop les cartes. Mais, lorsque la situation va se décanter, lorsque nos compatriotes vont comprendre qui nous sommes, lorsque les électeurs nationaux auront fait leur deuil de la crise, lorsque le FN se sera marginalisé et que le RPF se sera dégonflé, alors tout sera possible, car tout sera clair. D'un côté, un grand courant populaire qui ne voit pas ses aspirations prises en compte. De l'autre, un mouvement organisé, convaincu et motivé qui y répond. La rencontre ne peut que se faire et, quand elle se fera, ce sera le renouveau spectaculaire de nos idées.
Et elle doit se faire parce que nous répondons exactement à ce qu'attendent nos compatriotes. Nous portons sans faiblesse et sans compromission les idées et les valeurs nécessaires à la renaissance de notre nation et, dans le même temps, nous ne les caricaturons pas, nous ne les discréditons pas, nous ne les diabolisons pas. Nous les brandissons comme un étendard pour rassembler au plus large. Et si nous réalisons cette rencontre avec notre peuple, nous aurons accompli ce qui n'a jamais pu l'être jusqu'à ce jour : mobiliser toute la droite nationale et républicaine. Or, celle-ci n'a jamais pu peser sur le destin de notre pays, car elle a toujours été balkanisée. Mais, si demain elle se regroupe alors tout sera possible, car elle pèse potentiellement plus que les socialistes qui sont pourtant au pouvoir. C'est cet objectif que nous voulons poursuivre et que nous pouvons atteindre comme Jorg Haider l'a atteint en Autriche.
Cher amis, il y a en effet deux erreurs à ne pas commettre pour faire triompher nos idées. La première consiste, par des provocations inutiles et des dérapages incontrôlés, à choquer les Français et à diaboliser nos idées. C'est la méthode Le Pen qui conduit à la marginalisation. L'autre erreur est de ne se préoccuper que de son image et d'abandonner ses idées pour se soumettre au politiquement correct. C'est la stratégie qu'a choisie Fini en Italie et qui l'a conduit à se normaliser et à considérer Chirac comme une référence. Entre les deux, il y a notre stratégie, celle du chemin de crête rejetant la marginalisation et la normalisation, celle de la voie nationale et républicaine. Celle qu'a choisie Haider en Autriche et qui l'a conduit au succès.
Et il y a comme un signe du destin à ce que le FPÖ arrive au pouvoir en Autriche au moment où le MNR prend son envol en France. C'est d'ailleurs plus qu'un signe, c'est la preuve que le courant que nous incarnons prend de l'ampleur à travers l'Europe. C'est la preuve qu'il n'est pas en train de s'éteindre en France comme le croient certains observateurs qui prennent leurs rêves pour des réalités. En fait, notre courant a connu un ressac à cause de la crise du FN, mais dans ses profondeurs, il est plus puissant que jamais. Et avec la rénovation que nous sommes en train de réaliser, il va reprendre son essor avec une puissance décuplée.
Alors, je le dis, ce qu'Haider a fait en Autriche, nous allons le faire en France. C'est possible ! C'est possible quoi qu'en disent les sceptiques, les timorés, et les adversaires. Oh, je sais, certains se moquent : " Ils parlent de faire 30%, ils ont fait 3% "! Et bien, moquez-vous ! Nous, nous avançons et nous voyons au-delà de l'instant présent. Et nous savons que les réalités politiques de demain sont inscrites non pas dans les chiffres d'hier mais dans le coeur des Français d'aujourd'hui.
D'ailleurs, rien n'est jamais figé. Songez par exemple à l'Alliance populaire espagnole : 5% aux législatives de 1979, 25% aux législatives de 1982, trois ans plus tard.
En réalité, nous avons tous les atouts pour réussir ! A l'unique condition de tenir. Il nous faut tenir envers et contre tout, balayer un à un tous les obstacles qui se mettent sur notre route. Et comme nous avons surmonté les plus grandes épreuves, je ne doute pas que nous tiendrons et donc que nous réussirons, car notre force est en nous-mêmes.
D'autant que tout cela va commencer à se concrétiser dès l'année prochaine aux élections municipales. Car cette échéance est décisive et va constituer le levier de nos succès à venir.
D'abord parce que nous serons présents et massivement présents. Et ces assises en sont la preuve. Nous serons présents dans 425 villes et, je l'espère, dans bien d'autres encore. Et nous serons à cette occasion la première force politique derrière les partis institutionnels, devant le RPF, les écolos et le FN !
Là où nous serons présents, nous serons dans la plupart des cas les seuls à pouvoir incarner le courant national.
Or notre ancien électorat n'a pas disparu. Il est toujours là, constitué de Français qui n'ont pas changé d'idées, qui n'ont pas été voter ailleurs, qui se sont simplement abstenus. Mais dans un an, il y a les municipales où la participation est toujours très forte, et dans un an ils auront fait leur deuil de la crise, ils voudront de nouveau voter et ils voteront pour leurs idées, c'est-à-dire pour nos listes.
Nous aurons donc l'occasion de revenir en force sur la scène politique, de nous imposer comme la formation principale de la droite nationale et républicaine. Et de pouvoir ainsi nous engager avec vigueur dans la bataille des législatives et des présidentielles de 2002.
Voilà pourquoi les municipales sont si importantes pour nous. Elles sont la clé de l'essor à venir de notre mouvement. Voilà pourquoi votre rôle est essentiel et je m'adresse à vous qui êtes têtes de liste, à vous qui constituez les équipes des prochaines batailles municipales, à vous qui vous apprêtez à constituer d'autres listes. Sachez-le, votre mission est déterminante et votre engagement le signe de notre vitalité et de notre force.
Chers amis, soyez-en bien conscients, le fait que nous soyons si nombreux, qu'il y ait déjà autant de candidats souvent nouveaux dans nos rangs ou dans leurs responsabilités, et ceci un an avant les échéances, et ceci malgré toutes les difficultés qui sont les nôtres, c'est la preuve que nous représentons un grand courant populaire qui ne demande qu'à émerger. C'est la preuve que nous incarnons un formidable espoir !
Vous avez donc aussi une formidable responsabilité. Il vous faudra tenir face aux difficultés, persévérer malgré les moments de découragement.
Il vous faudra forcer le succès par votre volonté. Sachez que vous incarnez une force qui nous dépasse tous, celle de notre peuple qui ne veut pas disparaître. Sachez que vous êtes les porte-drapeaux des valeurs et des idées auxquelles aspirent nos compatriotes.
Dans la bataille à venir, ne mettez donc pas votre drapeau dans votre poche, portez haut nos couleurs et nos projets. Ce sont ceux que les Français attendent.
La sécurité d'abord, qui devient le problème numéro un des Français. Même si là encore le pouvoir socialiste a le culot d'annoncer à nos compatriotes que l'insécurité serait maîtrisée et qu'elle n'aurait augmenté que de - tenez-vous bien - 0,07%. Une précision de deux chiffres après la virgule qui a fait éclater de rire tous les experts. Car chacun d'entre eux sait parfaitement que le ministère de l'Intérieur peut manipuler les chiffres comme il l'entend et que la réalité est sans comparaison avec les statistiques officielles. L'Institut des hautes études de sécurité intérieure a même effectué une étude très sérieuse qui tendrait à prouver que les chiffres réels sont 4 à 5 fois supérieurs aux chiffres annoncés.
D'ailleurs, le summum de la manipulation a été atteint en Provence où les chiffres officiels indiquent que l'insécurité a baissé partout dans les Bouches-du-Rhône, sauf ... à Vitrolles-en-Provence où cela augmente massivement.
Pensez donc, c'est bien normal. La ville a multiplié par deux les effectifs de policiers municipaux, développé la vidéo surveillance, créé une brigade d'intervention rapide, ouvert un deuxième poste de police, un troisième avec le commissariat de police nationale, tous ouverts 24h/24. Cela ne pouvait évidemment que faire augmenter l'insécurité ! Car, c'est bien connu, plus il y a de policiers, moins il y a de sécurité : ou plutôt, plus il y a de policiers étiquetés MNR, moins il y a de sécurité.
La réalité est naturellement tout autre : nos propres chiffres donnent comme à Marignane une baisse de la délinquance de 12,6%. Par contre, ce qui augmente, ce n'est pas l'insécurité, c'est l'efficacité de la police : +13% d'arrestations, +41% d'affaires élucidées, +62% de gardes à vue.
A l'échelle nationale, naturellement, il n'en va pas de même puisque l'insécurité gagne même les écoles. Et nous nous trouvons aujourd'hui dans un pays où l'Etat est incapable de maintenir l'ordre parmi les enfants et les adolescents ! Comment voulez-vous dans ces conditions qu'il fasse appliquer la loi parmi les voyous ?
Il est vrai qu'il y a parfois de louables tentatives. Ainsi, par exemple, cela mérite d'être souligné, M. Joey Star a été condamné pour la sixième fois pour violence. Joey Star, pour ceux qui ne le savent pas, c'est le chanteur du célèbre groupe " Nique ta mère " qui est, comme chacun sait, un monument de la culture officielle. Mais que ses fans se rassurent, il n'a été condamné qu'à des travaux d'intérêt général. Il doit se consacrer dix heures par semaine aux enfants difficiles de banlieue pour leur parler ... de non-violence. Et je voudrais rassurer ceux qui pensent qu'il n'est peut-être pas le mieux qualifié pour cette mission. " Ce régime de faveur - précise France-Soir - est assorti d'une obligation de poursuivre sa thérapie psychiatrique ". On en rit, mais c'est pourtant la réalité : le système en est arrivé à ce point de dégénérescence ! Et c'est pourquoi la bataille des municipales est essentielle, car nous allons faire campagne d'abord sur la sécurité et exiger la tolérance zéro et le retour aux régles élémentaires de la civilisation.
De même, s'agissant de l'immigration, les candidats du MNR vont se battre contre les projets socialistes visant à instaurer dans les communes la mixité sociale.
La mixité sociale, ce n'est pas la fraternité entre les Français quelles que soient leurs origines sociales. Ça, nous sommes pour et nous la pratiquons au sein du MNR. Non, la mixité sociale telle que veulent l'imposer les socialistes, c'est en réalité la mixité ethnique, culturelle et confessionnelle.
D'ailleurs, il y a aussi beaucoup d'élus RPR-UDF-RPF à être pour. Par exemple, M. Bédier, le maire RPR de Mantes-la-Jolie, le disait récemment avec beaucoup d'enthousiasme : " Je crois à la nécessité de la mixité. La mixité n'est pas que sociale, elle est aussi ethnique et culturelle. Il faut l'imaginer dans le même quartier, dans le même bar, dans la même tour ". Bref, les banlieues et les cités chaudes ne sont plus un problème, elles deviennent un modèle. Un modèle qu'il faudrait imposer à tous. Et tel est le projet du gouvernement qui, pour généraliser cette mixité, veut imposer des logements HLM dans toutes les communes de France. En clair, il veut installer les immigrés partout où ils ne sont pas encore présents.
Alors, nous nous opposerons avec force à ce projet et nous allons, tout au long de cette campagne municipale, défendre les Français d'abord comme nous nous efforçons de le faire à Marignane et à Vitrolles-en-Provence.
Et puis, il y a la lutte contre les charges et les impôts et, là aussi, nous sommes en pleine harmonie avec nos compatriotes, au moment où les socialistes se moquent de nous avec le plus grand cynisme. Car enfin, vous avez sans doute entendu M. Jospin annoncer à grand renfort de publicité qu'il allait utiliser sa cagnotte pour réduire les impôts de 30 milliards de francs. C'est vraiment se moquer du monde quand on sait que depuis leur arrivée au pouvoir, les socialistes ont dû augmenter les charges fiscales et sociales, toutes catégories confondues, de 420 milliards de francs. Dans cette affaire, M. Jospin se comporte comme ces margoulins qui annoncent à grand renfort de publicité un rabais de 20% après avoir augmenté les prix de 50%. Et, là encore, nous allons mener campagne pour dénoncer le racket socialiste. Car c'est possible de baisser les impôts, c'est ce que nous avons fait à Vitrolles-en-Provence où les taux ont baissé chaque année. Et surtout à Marignane où la taxe d'habitation a diminué de 33,3% rien que pour cette année. 33,3%, c'est possible ! Il l'a fait !
Enfin, et plus globalement, nous ferons campagne pour la qualité de vie dans nos communes. Nous voulons que les villes et les villages de France redeviennent ces lieux enracinés, dotés d'une forte identité et où il fait bon vivre. Où l'on peut se promener en toute sécurité, en ayant le sentiment d'être chez soi, parmi les siens, dans un lieu harmonieux où les traditions et la modernité se marient sans s'opposer. Et, là aussi, c'est possible. C'est possible demain avec le MNR et son programme.
Voilà, chers amis, chers camarades, quelles sont les perspectives que nous nous fixons et que nous offrons à notre peuple. Par delà l'échéance concrète et modeste des municipales, elles sont de très grande ampleur.
Parce que c'est clair, notre pays connaît une période critique de son histoire. Il subit une entreprise majeure de destruction de son identité, de ses valeurs et de son intégrité. Et il pourrait bien être dissous par les mécanismes de la mondialisation à tout va.
Pourtant, rien n'est perdu. Tout est possible. Parce qu'au fond d'elle-même, la France reste la France. Elle demeure cette grande nation qui a tant compté dans l'histoire du monde. Elle possède toujours, j'en suis convaincu, des ressources inestimables qu'elle n'a pas encore mobilisées.
Rien n'est perdu, tout est possible parce que nous sommes là et, à travers notre présence, nous exprimons la volonté du peuple français de survivre. Nous sommes la conscience éveillée de notre peuple. Nous voulons ce qu'il voudra, nous faisons ce qu'il fera. Et nous réussirons parce qu'il réussira.
Chers amis, je vous demande donc dans l'année qui vient de vous mobiliser sans compter : d'augmenter notre présence à travers le pays, de constituer nos listes municipales, de faire connaître notre mouvement, de vous faire connaître, de défendre nos idées, de prendre position et d'aller à la rencontre de nos compatriotes.
En menant la bataille, vous ferez beaucoup plus que conduire une campagne municipale, vous lancerez la première vague d'une grande offensive politique.
Vous ouvrirez la voie à un grand renouveau national. Vous rendrez possible le réveil du peuple français.
Chers amis, la France nous attend !
(Source http://www.m-n-r.com, le 22 janvier 2001)
du Mouvement national républicain,
425 têtes de liste d'ores et déjà investies !
Nous voilà en ordre de bataille pour les prochaines élections municipales. Le coup d'envoi est donné, notre campagne est lancée et d'ici au scrutin de l'année prochaine, je le dis et je vous le demande, nous n'allons plus relâcher nos efforts. 425 listes et je l'espère au bout du compte, plus de 500 listes en 2001. Ceux qui nous croyaient disparus vont nous retrouver au soir des municipales, plus présents et plus forts que jamais.
Avec ce scrutin, nous allons démontrer ce que la volonté peut accomplir en politique. Par notre enthousiasme, par notre courage et notre détermination, nous avons surmonté toutes les épreuves et nous allons forcer le succès. Sans moyens, sans soutiens, dans l'occultation médiatique la plus totale, nous existons, nous combattons, nous lançons l'offensive et nous vaincrons !
Et si je dis cela, ce n'est pas parce que je pratique la méthode Coué, c'est pour une raison fondamentale. C'est parce que notre peuple souffre et qu'il nous attend.
Oh, je sais, cela n'apparaît pas dans les médias. D'après l'information officielle, tout va bien ou plutôt, tout va de mieux en mieux.
Mais dans la réalité, dans la réalité de la vie quotidienne de la plupart des Français, c'est tout le contraire. Ils sont de plus en plus nombreux, nos compatriotes, à souffrir, à souffrir de se sentir abandonnés face à leurs problèmes par des dirigeants politiques qui les ont complètement oubliés.
Comme vous le faites dans vos villes, je vais à la rencontre de nos concitoyens dans les rues, sur les marchés, à la sortie des usines, et je sais ce qu'ils endurent. Ce commerçant du Cours Belzunce à Marseille, asphyxié par les charges, qui a le malheur d'ouvrir un dimanche pour payer ses arriérés d'URSSAF, et qui est condamné à une lourde amende, alors que dans la même rue, l'épicier immigré, ouvert tous les jours, n'est pas inquiété ! Cette mère célibataire de Villeurbanne qui n'en peut plus des agressions que subit son fils au collège et qui n'a pas les moyens de l'inscrire dans une école privée ! Cet ouvrier de Vauvert qui vient pour la troisième fois en deux mois de se faire vandaliser sa voiture dont il a besoin pour aller travailler et qui n'a plus de quoi la faire réparer !
Ces Français-là, qui s'en occupe ? Qui se penche sur leurs problèmes ? Qui en parle à la télévision ? Et cela ne concerne pas que les habitants des cités dites sensibles. Cela touche aussi beaucoup de nos compatriotes considérés comme plus privilégiés.
Savez-vous par exemple que les étudiants de l'Université de Paris VIII ne peuvent plus étudier normalement à cause de l'agitation provoquée depuis plusieurs semaines par un soi-disant collectif " d'étudiants sans papiers " ? Déjà, les conditions de travail sont déplorables dans ces établissements sales, dégradés, et surpeuplés, mais alors là c'est pire que tout, puisque c'est l'ambiance St-Bernard qui s'installe dans les amphis de Paris VIII.
Mais le pire n'est pas là. Le pire est que ces soi-disant " étudiants sans papiers " - c'est-à-dire en réalité ces clandestins hors la loi - ont été inscrits en toute connaissance de cause par le Président de l'université lui-même. C'est donc lui, et avec lui les autorités académiques qui bafouent la loi, qui organisent la pagaille dans les locaux universitaires, et empêchent les étudiants Français de poursuivre leurs études. Et naturellement, ni le gouvernement, ni la justice ne réagissent. Le petit commerçant marseillais sera sanctionné, mais le président de l'université de Paris VIII ne sera pas inquiété. C'est intolérable ! Et nous ne le tolérons pas ! Et c'est pourquoi le MNJ a engagé des poursuites judiciaires contre ce Monsieur Fabre, le président de Paris VIII.
Il est vrai que l'exemple vient d'en haut. En matière de préférence étrangère, et même de préférence clandestine, le gouvernement socialiste n'a pas de complexes à faire.
Savez-vous combien a coûté le relogement des fameux Maliens qui avaient occupé il y a quelques années le cours des Maréchaux à Vincennes ? Nous venons seulement de connaître les chiffres grâce à la Cour des comptes qui, bien que très politiquement correcte, a tout de même considéré que là ça dépassait les bornes. Cela a coûté 200 MF ! 200 millions de francs lourds naturellement. 580 000 francs par famille. De quoi construire un logement pour chacune d'elles. Et pendant ce temps, les Français sans domicile fixe sont abandonnés à leur sort. Et pendant ce temps, on accable les Français d'impôts. Car qui a payé ? Ce sont naturellement les Français, y compris ceux qui n'ont pas 100 000 F devant eux pour acheter leur logement. C'est un scandale !
Et personne ne le dénonce en dehors de nous ! Dans la classe politique, on trouve cela très bien. Il est vrai que dans le système politicien, c'est désormais la soumission totale à l'étranger. On a même l'impression qu'ils acceptent ou qu'ils organisent le remplacement sur notre sol de notre peuple et de notre civilisation par d'autres populations et d'autres lois que les nôtres.
Parce qu'enfin, quand l'ONU demande à travers un rapport officiel que la France fasse venir 23 millions d'immigrés dans les 25 ans qui viennent, qui réagit ? Qui s'indigne ?
En dehors de nous, personne ! Apparemment, ils trouvent cela très bien. L'immigration, non pas seulement celle qui s'est déjà installée sur notre sol mais celle qui continue d'arriver, ils trouvent cela très bien. Ils trouvent très bien que notre pays subisse cette colonisation à rebours, que notre nation voie progressivement son identité détruite, que nos lois, nos coutumes se soumettent à celles de l'Islam. Ils trouvent très bien que la France cesse d'être française.
Pourtant, ils ne peuvent ignorer ce que cela signifie. Ils ne pourront pas dire : je ne savais pas, je ne l'ai pas voulu ! Il suffit de regarder autour de nous pour savoir ce qui va se passer si nous n'arrivons pas au pouvoir.
Tenez, savez-vous ce qui est arrivé à Saint-Herblain, une petite ville de Loire-Atlantique ? Saint-Herblain, l'une de ces villes dont le nom fleure bon le terroir français. Une de ces villes où il devrait faire bon vivre chez nous. Et bien Saint-Herblain a été, le mois dernier, le théâtre de véritables émeutes au collège Ernest Renan qui a même dû fermer ses portes pendant plusieurs jours. Vous me direz : voilà qui n'est pas bien original, c'est même maintenant parfaitement banal.
Oui, mais savez-vous pourquoi les jeunes immigrés du collège ont déclenché cette explosion de violence ? Parce qu'un cours a été consacré au Moyen-Orient du XIXème siècle à travers les oeuvres de Chateaubriand et de Théophile Gauthier. Et certains élèves ont vu dans les textes étudiés, des attaques racistes contre les musulmans. L'enseignante qui donnait le cours a été immédiatement menacée et tout a dégénéré. Voilà ! Il y a deux mois à Saint-Herblain, la France a en fait connu sa première fatwa lancée contre des écrivains de premier plan de la littérature française. Chateaubriand traité en France comme Salman Rushdie en Iran ! On croit rêver !
Alors, tout de même, je pose la question aux dirigeants du système : qu'est-ce-que cela veut dire d'après vous ? Est-ce le signe que les immigrés s'intègrent à notre société ? Qu'ils acceptent notre culture ? Bien sûr que non, c'est tout le contraire. Autrefois, dans nos colonies, les instituteurs parlaient aux petits Africains de " nos ancêtres les Gaulois ". Est-ce que maintenant, on va enseigner aux petits Français en France " nos racines africaines et nos valeurs islamistes " ?
Voilà le résultat de cette idéologie antiraciste, scandaleuse et totalitaire, qui conduit à des situations absurdes. " Vous êtes noir, vous êtes musulman, vous avez raison. Vous êtes Français, vous êtes coupable ".
Et que les dirigeants actuels de notre pays ne se fassent pas d'illusions : ils sont blancs, ils sont aussi coupables. Car aujourd'hui, on est toujours le raciste de quelqu'un.
Tenez, y a-t-il un milieu plus politiquement correct que la classe médiatique ? Et bien apparemment, elle ne l'est pas encore suffisamment. Ceux d'entre vous qui ont vu la retransmission de la cérémonie des Césars ont pu assister à l'événement de la soirée : un groupe d'acteurs, de réalisateurs et d'écrivains noirs est monté sur scène pour protester contre l'exclusion dont ils seraient l'objet de la part du système audiovisuel. Avec une revendication simple : puisqu'il y a x% de noirs dans la population, il doit y avoir x% de noirs à la télévision. Sinon c'est du racisme. Et le racisme est un délit. Et ils ont donc déposé plainte et attaqué le ministre de la Communication. Vous voyez, Madame Trautmann, même vous, on vous accuse de racisme.
Il est vrai que les autorités ont déjà capitulé devant l'offensive. M. Hervé Bourges, président du CSA, a écrit au ministre pour lui demander que le cahier des charges des chaînes de télévision prévoie je cite " une meilleure représentation des différentes composantes de la population et reflète son caractère multiracial ". Mais cela, que je sache, est en réalité une politique de quota et les quotas ethniques sont contraires aux principes fondamentaux de la République qui assurent l'indivisibilité de notre nation et l'égalité des citoyens devant la loi, sans distinction de race ou de religion.
C'est donc clair, on veut changer la République et ses lois pour permettre cette colonisation à rebours.
D'ailleurs, M. Chevènement s'est engagé très activement dans cette voie. Il a procédé à la régularisation des clandestins et assoupli l'octroi des visas, si bien que l'immigration extra-européenne a encore augmenté l'année dernière de 55%. Pire, ce grand républicain comme il aime à se décrire est devenu le VRP de l'Islam en France. Et l'autre jour, lorsqu'il est revenu encore une fois sur le sujet pour annoncer de nouvelles initiatives en faveur de l'Islam, j'ai cru qu'il était devenu complètement fou.
Parce qu'enfin M. Chevènement est ministre de l'Intérieur. On pourrait donc penser qu'il a beaucoup à faire sur le terrain de la lutte contre la délinquance et l'insécurité. Mais non, pour lui, la priorité n'est pas la répression des crimes et des délits, la priorité est la promotion d'un Islam à la française. Jusqu'à Chevènement, tout le monde d'ailleurs se demandait ce que pouvait être l'Islam à la française. On sait maintenant de quoi il s'agit. L'Islam à la française, c'est l'Islam financé par les impôts des Français.
Car c'est bien ce que veut M. Chevènement lorsqu'il demande que les maires favorisent la construction de mosquées, au besoin en garantissant des emprunts et en attribuant des terrains ou des subventions. Bref, en bafouant le principe, là aussi essentiel, de la laïcité de la République.
Et que dire de son projet de donner le droit de vote à tous les étrangers résidant en France ? Là encore, il s'agit d'une mise en cause caractérisée des principes républicains qui considèrent la citoyenneté comme liée à la nationalité.
Mais peu lui importe. Ce qu'il voit, c'est " qu'un Algérien vivant en France depuis des années devrait plus avoir le droit de voter qu'un Finlandais ". Vous voyez à quel point ces gens-là manipulent les Français. On leur dit d'abord : on fait l'Europe, les Européens doivent voter et ensuite, on leur dit si les Européens votent, les immigrés doivent voter. Bref, tout le monde doit voter : n'importe quel étranger de passage chez nous doit pouvoir voter. Cela va même pouvoir devenir un argument touristique.
Mais le pire, c'est la réaction de la soi-disant droite parlementaire. A l'UDF, Gilles de Robien, Jean-Louis Borloo et Anne-Marie Idrac se sont déjà ralliés au projet. Avec des arguments pitoyables qui en disent long sur le désarroi de cette classe politique. Robien affirme par exemple en parlant des immigrés " quand on n'est plus de là-bas et pas tout à fait d'ici, on sera dorénavant Parisien, Lillois, ou Amiénois ". Autrement dit, les immigrés ne sont pas intégrés, c'est pourquoi il faut leur donner le droit de vote.
Quant à ceux qui sont contre le projet, ils le sont pour des raisons qui ne valent pas mieux que celles de Robien. Pasqua par exemple a expliqué qu'il était contre parce qu'il trouve plus simple pour les faire voter de leur donner directement la nationalité française. Et pour cela, il veut faciliter encore davantage l'octroi de la nationalité française.
Ainsi, tous, du PC au RPF, sont d'accord, tous communient dans cette mondialisation générale, ce grand melting pot planétaire qui devrait assurer selon eux le bonheur de l'humanité. Pourtant, il y a un détail, un tout petit détail qui devrait les interpeller : le mélange, le brassage, il ne concerne que l'Europe et l'Occident. Sur les autres continents, dans les autres civilisations, il n'y a rien de tel. Aucun mouvement de population étrangère en direction de la Chine, de l'Inde, du Japon, de l'Afrique ou du Moyen-Orient. Le mondialisme migratoire n'a rien d'universel, il ne concerne que nos peuples. C'est donc un leurre, un formidable marché de dupes. Nous devons, nous autres européens et occidentaux, nous dissoudre dans un utopique village planétaire, mais les autres peuples du monde n'en font rien et conservent jalousement leur intégrité.
Ce que nous demandons ce n'est donc pas grand-chose. Nous voulons pour le peuple français, les mêmes droits que les autres peuples. Pour la France, le même respect que pour les autres nations.
C'est simple et parfois je m'interroge : pourquoi la classe politique n'est-elle pas d'accord avec ça ? Il est vrai qu'on peut se demander s'ils comprennent ce qu'ils font. Quand on voit la naïveté incompétente et prétentieuse de Jospin qui va en Israël traiter les Palestiniens de terroristes et qui s'étonne ensuite d'être caillassé en Palestine, on peut s'inquiéter ou plutôt on comprend tout. On comprend pourquoi ils organisent l'immigration et pourquoi ils s'étonnent ensuite de l'embrasement des banlieues.
Alors, si nous ne voulons pas être la victime d'une formidable tromperie à l'échelle de l'histoire, il faut donc que le peuple français ouvre les yeux sur la réalité. D'autant que celle-ci est têtue et que nos dirigeants sont sans cesse rattrapés par les faits. Au Kosovo par exemple, ils ont mené la guerre derrière les Américains contre la Serbie parce qu'ils voulaient imposer une société multiculturelle sur le territoire Kosovar. Résultat : s'il n'y aura pas de Kosovo serbe, il n'y aura pas non plus de Kosovo cosmopolite. Il y aura un Kosovo albanais, un point c'est tout. Car les Serbes ne sont déjà plus que 30 000 et l'hémorragie continue. Gageons que dans quelque temps, il n'y en aura plus du tout.
Car toutes les forces militaires du monde ne peuvent pas obliger des peuples, qui veulent chacun leur terre, à vivre ensemble contre leur gré. Et cette terrible réalité devrait sonner comme un avertissement aux oreilles de ces apprentis sorciers que sont devenus les politiciens français.
Il est vrai que les contradictions ne les effraient pas, car ils ne sont mûs que par des impératifs électoraux. C'est ainsi que M. Jospin dénonce comme terroristes les Palestiniens qui posent des bombes contre les Israéliens. Mais les Corses qui posent des bombes ou tuent des préfets en France, il ne les dénonce pas comme tels. Il envoie des émissaires de son parti pour discuter avec eux. Il était même prêt à les amnistier.
Tout cela est tellement absurde que cela ne va pas pouvoir durer encore bien longtemps comme ça. Et c'est pourquoi notre heure va venir. Le Mouvement national républicain n'est pas en effet un parti politique comme un autre qui chercherait sa part de marché pour reconstituer son fonds de commerce. Non, le MNR c'est le grand mouvement qu'attendent nos compatriotes au fond d'eux-mêmes. C'est le mouvement auquel ils aspirent pour provoquer la renaissance de notre nation, le retour de nos valeurs, le redressement de notre peuple.
Alors, bien sûr, aujourd'hui, tout cela reste en filigrane. Nos compatriotes n'ont pas encore exprimé ouvertement cette attente. Mais elle est là dans leur coeur et les plus conscients la formulent secrètement dans leur tête. De notre côté, nous ne sommes pas encore reconnus pour ce grand courant capable de sauver notre pays. Notre existence est encore trop récente, le choc de la crise de l'ancien FN est encore trop présent dans les mémoires, les partis concurrents brouillent encore trop les cartes. Mais, lorsque la situation va se décanter, lorsque nos compatriotes vont comprendre qui nous sommes, lorsque les électeurs nationaux auront fait leur deuil de la crise, lorsque le FN se sera marginalisé et que le RPF se sera dégonflé, alors tout sera possible, car tout sera clair. D'un côté, un grand courant populaire qui ne voit pas ses aspirations prises en compte. De l'autre, un mouvement organisé, convaincu et motivé qui y répond. La rencontre ne peut que se faire et, quand elle se fera, ce sera le renouveau spectaculaire de nos idées.
Et elle doit se faire parce que nous répondons exactement à ce qu'attendent nos compatriotes. Nous portons sans faiblesse et sans compromission les idées et les valeurs nécessaires à la renaissance de notre nation et, dans le même temps, nous ne les caricaturons pas, nous ne les discréditons pas, nous ne les diabolisons pas. Nous les brandissons comme un étendard pour rassembler au plus large. Et si nous réalisons cette rencontre avec notre peuple, nous aurons accompli ce qui n'a jamais pu l'être jusqu'à ce jour : mobiliser toute la droite nationale et républicaine. Or, celle-ci n'a jamais pu peser sur le destin de notre pays, car elle a toujours été balkanisée. Mais, si demain elle se regroupe alors tout sera possible, car elle pèse potentiellement plus que les socialistes qui sont pourtant au pouvoir. C'est cet objectif que nous voulons poursuivre et que nous pouvons atteindre comme Jorg Haider l'a atteint en Autriche.
Cher amis, il y a en effet deux erreurs à ne pas commettre pour faire triompher nos idées. La première consiste, par des provocations inutiles et des dérapages incontrôlés, à choquer les Français et à diaboliser nos idées. C'est la méthode Le Pen qui conduit à la marginalisation. L'autre erreur est de ne se préoccuper que de son image et d'abandonner ses idées pour se soumettre au politiquement correct. C'est la stratégie qu'a choisie Fini en Italie et qui l'a conduit à se normaliser et à considérer Chirac comme une référence. Entre les deux, il y a notre stratégie, celle du chemin de crête rejetant la marginalisation et la normalisation, celle de la voie nationale et républicaine. Celle qu'a choisie Haider en Autriche et qui l'a conduit au succès.
Et il y a comme un signe du destin à ce que le FPÖ arrive au pouvoir en Autriche au moment où le MNR prend son envol en France. C'est d'ailleurs plus qu'un signe, c'est la preuve que le courant que nous incarnons prend de l'ampleur à travers l'Europe. C'est la preuve qu'il n'est pas en train de s'éteindre en France comme le croient certains observateurs qui prennent leurs rêves pour des réalités. En fait, notre courant a connu un ressac à cause de la crise du FN, mais dans ses profondeurs, il est plus puissant que jamais. Et avec la rénovation que nous sommes en train de réaliser, il va reprendre son essor avec une puissance décuplée.
Alors, je le dis, ce qu'Haider a fait en Autriche, nous allons le faire en France. C'est possible ! C'est possible quoi qu'en disent les sceptiques, les timorés, et les adversaires. Oh, je sais, certains se moquent : " Ils parlent de faire 30%, ils ont fait 3% "! Et bien, moquez-vous ! Nous, nous avançons et nous voyons au-delà de l'instant présent. Et nous savons que les réalités politiques de demain sont inscrites non pas dans les chiffres d'hier mais dans le coeur des Français d'aujourd'hui.
D'ailleurs, rien n'est jamais figé. Songez par exemple à l'Alliance populaire espagnole : 5% aux législatives de 1979, 25% aux législatives de 1982, trois ans plus tard.
En réalité, nous avons tous les atouts pour réussir ! A l'unique condition de tenir. Il nous faut tenir envers et contre tout, balayer un à un tous les obstacles qui se mettent sur notre route. Et comme nous avons surmonté les plus grandes épreuves, je ne doute pas que nous tiendrons et donc que nous réussirons, car notre force est en nous-mêmes.
D'autant que tout cela va commencer à se concrétiser dès l'année prochaine aux élections municipales. Car cette échéance est décisive et va constituer le levier de nos succès à venir.
D'abord parce que nous serons présents et massivement présents. Et ces assises en sont la preuve. Nous serons présents dans 425 villes et, je l'espère, dans bien d'autres encore. Et nous serons à cette occasion la première force politique derrière les partis institutionnels, devant le RPF, les écolos et le FN !
Là où nous serons présents, nous serons dans la plupart des cas les seuls à pouvoir incarner le courant national.
Or notre ancien électorat n'a pas disparu. Il est toujours là, constitué de Français qui n'ont pas changé d'idées, qui n'ont pas été voter ailleurs, qui se sont simplement abstenus. Mais dans un an, il y a les municipales où la participation est toujours très forte, et dans un an ils auront fait leur deuil de la crise, ils voudront de nouveau voter et ils voteront pour leurs idées, c'est-à-dire pour nos listes.
Nous aurons donc l'occasion de revenir en force sur la scène politique, de nous imposer comme la formation principale de la droite nationale et républicaine. Et de pouvoir ainsi nous engager avec vigueur dans la bataille des législatives et des présidentielles de 2002.
Voilà pourquoi les municipales sont si importantes pour nous. Elles sont la clé de l'essor à venir de notre mouvement. Voilà pourquoi votre rôle est essentiel et je m'adresse à vous qui êtes têtes de liste, à vous qui constituez les équipes des prochaines batailles municipales, à vous qui vous apprêtez à constituer d'autres listes. Sachez-le, votre mission est déterminante et votre engagement le signe de notre vitalité et de notre force.
Chers amis, soyez-en bien conscients, le fait que nous soyons si nombreux, qu'il y ait déjà autant de candidats souvent nouveaux dans nos rangs ou dans leurs responsabilités, et ceci un an avant les échéances, et ceci malgré toutes les difficultés qui sont les nôtres, c'est la preuve que nous représentons un grand courant populaire qui ne demande qu'à émerger. C'est la preuve que nous incarnons un formidable espoir !
Vous avez donc aussi une formidable responsabilité. Il vous faudra tenir face aux difficultés, persévérer malgré les moments de découragement.
Il vous faudra forcer le succès par votre volonté. Sachez que vous incarnez une force qui nous dépasse tous, celle de notre peuple qui ne veut pas disparaître. Sachez que vous êtes les porte-drapeaux des valeurs et des idées auxquelles aspirent nos compatriotes.
Dans la bataille à venir, ne mettez donc pas votre drapeau dans votre poche, portez haut nos couleurs et nos projets. Ce sont ceux que les Français attendent.
La sécurité d'abord, qui devient le problème numéro un des Français. Même si là encore le pouvoir socialiste a le culot d'annoncer à nos compatriotes que l'insécurité serait maîtrisée et qu'elle n'aurait augmenté que de - tenez-vous bien - 0,07%. Une précision de deux chiffres après la virgule qui a fait éclater de rire tous les experts. Car chacun d'entre eux sait parfaitement que le ministère de l'Intérieur peut manipuler les chiffres comme il l'entend et que la réalité est sans comparaison avec les statistiques officielles. L'Institut des hautes études de sécurité intérieure a même effectué une étude très sérieuse qui tendrait à prouver que les chiffres réels sont 4 à 5 fois supérieurs aux chiffres annoncés.
D'ailleurs, le summum de la manipulation a été atteint en Provence où les chiffres officiels indiquent que l'insécurité a baissé partout dans les Bouches-du-Rhône, sauf ... à Vitrolles-en-Provence où cela augmente massivement.
Pensez donc, c'est bien normal. La ville a multiplié par deux les effectifs de policiers municipaux, développé la vidéo surveillance, créé une brigade d'intervention rapide, ouvert un deuxième poste de police, un troisième avec le commissariat de police nationale, tous ouverts 24h/24. Cela ne pouvait évidemment que faire augmenter l'insécurité ! Car, c'est bien connu, plus il y a de policiers, moins il y a de sécurité : ou plutôt, plus il y a de policiers étiquetés MNR, moins il y a de sécurité.
La réalité est naturellement tout autre : nos propres chiffres donnent comme à Marignane une baisse de la délinquance de 12,6%. Par contre, ce qui augmente, ce n'est pas l'insécurité, c'est l'efficacité de la police : +13% d'arrestations, +41% d'affaires élucidées, +62% de gardes à vue.
A l'échelle nationale, naturellement, il n'en va pas de même puisque l'insécurité gagne même les écoles. Et nous nous trouvons aujourd'hui dans un pays où l'Etat est incapable de maintenir l'ordre parmi les enfants et les adolescents ! Comment voulez-vous dans ces conditions qu'il fasse appliquer la loi parmi les voyous ?
Il est vrai qu'il y a parfois de louables tentatives. Ainsi, par exemple, cela mérite d'être souligné, M. Joey Star a été condamné pour la sixième fois pour violence. Joey Star, pour ceux qui ne le savent pas, c'est le chanteur du célèbre groupe " Nique ta mère " qui est, comme chacun sait, un monument de la culture officielle. Mais que ses fans se rassurent, il n'a été condamné qu'à des travaux d'intérêt général. Il doit se consacrer dix heures par semaine aux enfants difficiles de banlieue pour leur parler ... de non-violence. Et je voudrais rassurer ceux qui pensent qu'il n'est peut-être pas le mieux qualifié pour cette mission. " Ce régime de faveur - précise France-Soir - est assorti d'une obligation de poursuivre sa thérapie psychiatrique ". On en rit, mais c'est pourtant la réalité : le système en est arrivé à ce point de dégénérescence ! Et c'est pourquoi la bataille des municipales est essentielle, car nous allons faire campagne d'abord sur la sécurité et exiger la tolérance zéro et le retour aux régles élémentaires de la civilisation.
De même, s'agissant de l'immigration, les candidats du MNR vont se battre contre les projets socialistes visant à instaurer dans les communes la mixité sociale.
La mixité sociale, ce n'est pas la fraternité entre les Français quelles que soient leurs origines sociales. Ça, nous sommes pour et nous la pratiquons au sein du MNR. Non, la mixité sociale telle que veulent l'imposer les socialistes, c'est en réalité la mixité ethnique, culturelle et confessionnelle.
D'ailleurs, il y a aussi beaucoup d'élus RPR-UDF-RPF à être pour. Par exemple, M. Bédier, le maire RPR de Mantes-la-Jolie, le disait récemment avec beaucoup d'enthousiasme : " Je crois à la nécessité de la mixité. La mixité n'est pas que sociale, elle est aussi ethnique et culturelle. Il faut l'imaginer dans le même quartier, dans le même bar, dans la même tour ". Bref, les banlieues et les cités chaudes ne sont plus un problème, elles deviennent un modèle. Un modèle qu'il faudrait imposer à tous. Et tel est le projet du gouvernement qui, pour généraliser cette mixité, veut imposer des logements HLM dans toutes les communes de France. En clair, il veut installer les immigrés partout où ils ne sont pas encore présents.
Alors, nous nous opposerons avec force à ce projet et nous allons, tout au long de cette campagne municipale, défendre les Français d'abord comme nous nous efforçons de le faire à Marignane et à Vitrolles-en-Provence.
Et puis, il y a la lutte contre les charges et les impôts et, là aussi, nous sommes en pleine harmonie avec nos compatriotes, au moment où les socialistes se moquent de nous avec le plus grand cynisme. Car enfin, vous avez sans doute entendu M. Jospin annoncer à grand renfort de publicité qu'il allait utiliser sa cagnotte pour réduire les impôts de 30 milliards de francs. C'est vraiment se moquer du monde quand on sait que depuis leur arrivée au pouvoir, les socialistes ont dû augmenter les charges fiscales et sociales, toutes catégories confondues, de 420 milliards de francs. Dans cette affaire, M. Jospin se comporte comme ces margoulins qui annoncent à grand renfort de publicité un rabais de 20% après avoir augmenté les prix de 50%. Et, là encore, nous allons mener campagne pour dénoncer le racket socialiste. Car c'est possible de baisser les impôts, c'est ce que nous avons fait à Vitrolles-en-Provence où les taux ont baissé chaque année. Et surtout à Marignane où la taxe d'habitation a diminué de 33,3% rien que pour cette année. 33,3%, c'est possible ! Il l'a fait !
Enfin, et plus globalement, nous ferons campagne pour la qualité de vie dans nos communes. Nous voulons que les villes et les villages de France redeviennent ces lieux enracinés, dotés d'une forte identité et où il fait bon vivre. Où l'on peut se promener en toute sécurité, en ayant le sentiment d'être chez soi, parmi les siens, dans un lieu harmonieux où les traditions et la modernité se marient sans s'opposer. Et, là aussi, c'est possible. C'est possible demain avec le MNR et son programme.
Voilà, chers amis, chers camarades, quelles sont les perspectives que nous nous fixons et que nous offrons à notre peuple. Par delà l'échéance concrète et modeste des municipales, elles sont de très grande ampleur.
Parce que c'est clair, notre pays connaît une période critique de son histoire. Il subit une entreprise majeure de destruction de son identité, de ses valeurs et de son intégrité. Et il pourrait bien être dissous par les mécanismes de la mondialisation à tout va.
Pourtant, rien n'est perdu. Tout est possible. Parce qu'au fond d'elle-même, la France reste la France. Elle demeure cette grande nation qui a tant compté dans l'histoire du monde. Elle possède toujours, j'en suis convaincu, des ressources inestimables qu'elle n'a pas encore mobilisées.
Rien n'est perdu, tout est possible parce que nous sommes là et, à travers notre présence, nous exprimons la volonté du peuple français de survivre. Nous sommes la conscience éveillée de notre peuple. Nous voulons ce qu'il voudra, nous faisons ce qu'il fera. Et nous réussirons parce qu'il réussira.
Chers amis, je vous demande donc dans l'année qui vient de vous mobiliser sans compter : d'augmenter notre présence à travers le pays, de constituer nos listes municipales, de faire connaître notre mouvement, de vous faire connaître, de défendre nos idées, de prendre position et d'aller à la rencontre de nos compatriotes.
En menant la bataille, vous ferez beaucoup plus que conduire une campagne municipale, vous lancerez la première vague d'une grande offensive politique.
Vous ouvrirez la voie à un grand renouveau national. Vous rendrez possible le réveil du peuple français.
Chers amis, la France nous attend !
(Source http://www.m-n-r.com, le 22 janvier 2001)