Texte intégral
Etre partenaire aux côtés des acteurs de l'humanitaire d'urgence
Q - Les collectivités territoriales sont déjà très impliquées dans l'aide humanitaire. Qu'apporte de plus la convention signée par votre ministère, en décembre 2003, entre les différents acteurs concernés ?
R - Les crises humanitaires majeures se sont hélas multipliées au cours des dernières années, qu'il s'agisse de l'Algérie, de l'Irak, de la République démocratique du Congo, de la Côte d'Ivoire ou du Liberia. Face à ces situations de détresse, la France a un devoir de solidarité mais aussi un devoir d'efficacité. C'est pourquoi nous avons organisé, le 3 décembre dernier, une convention réunissant pour la première fois l'ensemble des acteurs de l'humanitaire d'urgence autour d'un objectif central : comment faire travailler ensemble, dans une situation de crise, l'Etat, les ONG, les entreprises et les collectivités locales ?
Cette rencontre a donné une dimension nouvelle au dialogue engagé avec les différents acteurs de l'humanitaire d'urgence. Les compétences, les moyens, les savoir-faire, doivent désormais se croiser, s'enrichir mutuellement, pour que les formidables capacités de notre pays se conjuguent sur la scène internationale.
La convention a notamment permis l'élaboration d'outils susceptibles de favoriser les partenariats entre l'Etat, les ONG, les entreprises et les collectivités locales, dans un souci permanent de transparence et de respect des principes éthiques de chacun.
La délégation à l'Action humanitaire s'efforce de contribuer au renforcement de la cohérence et de la visibilité de nos actions. La création, le 1er août 2003, du Comité interministériel d'action humanitaire d'urgence a d'ores et déjà permis d'améliorer de manière significative la réactivité et la coordination des différents acteurs publics de l'humanitaire d'urgence.
A l'issue de la convention, j'ai demandé l'élaboration d'une circulaire rédigée en collaboration avec la Direction générale des collectivités locales. Adressée aux préfets, cette circulaire est actuellement en cours de diffusion. Elle rappelle d'une part que les collectivités locales définissent librement les modalités de leur action humanitaire, dans le respect du cadre légal, et signale, d'autre part, l'existence d'un fonds de concours rattaché au Fonds d'urgence humanitaire. Créé en mai 2000, ce fonds permet de regrouper les contributions des collectivités locales au profit de l'aide humanitaire d'urgence et de les faire parvenir à destination dans les meilleures conditions : transfert financier exempt de frais, appui du réseau diplomatique, sécurité périodique. Les collectivités locales qui souhaitent faire usage de cette possibilité conservent l'entière liberté de choisir le type d'action qu'elles entendent mener.
Enfin, la délégation à l'Action humanitaire a lancé, depuis la convention, une vaste action de sensibilisation pour informer les associations de collectivités locales, sur les moyens qui leur permettent de contribuer de la manière la plus efficace à l'action humanitaire de la France.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 septembre 2004)
Q - Les collectivités territoriales sont déjà très impliquées dans l'aide humanitaire. Qu'apporte de plus la convention signée par votre ministère, en décembre 2003, entre les différents acteurs concernés ?
R - Les crises humanitaires majeures se sont hélas multipliées au cours des dernières années, qu'il s'agisse de l'Algérie, de l'Irak, de la République démocratique du Congo, de la Côte d'Ivoire ou du Liberia. Face à ces situations de détresse, la France a un devoir de solidarité mais aussi un devoir d'efficacité. C'est pourquoi nous avons organisé, le 3 décembre dernier, une convention réunissant pour la première fois l'ensemble des acteurs de l'humanitaire d'urgence autour d'un objectif central : comment faire travailler ensemble, dans une situation de crise, l'Etat, les ONG, les entreprises et les collectivités locales ?
Cette rencontre a donné une dimension nouvelle au dialogue engagé avec les différents acteurs de l'humanitaire d'urgence. Les compétences, les moyens, les savoir-faire, doivent désormais se croiser, s'enrichir mutuellement, pour que les formidables capacités de notre pays se conjuguent sur la scène internationale.
La convention a notamment permis l'élaboration d'outils susceptibles de favoriser les partenariats entre l'Etat, les ONG, les entreprises et les collectivités locales, dans un souci permanent de transparence et de respect des principes éthiques de chacun.
La délégation à l'Action humanitaire s'efforce de contribuer au renforcement de la cohérence et de la visibilité de nos actions. La création, le 1er août 2003, du Comité interministériel d'action humanitaire d'urgence a d'ores et déjà permis d'améliorer de manière significative la réactivité et la coordination des différents acteurs publics de l'humanitaire d'urgence.
A l'issue de la convention, j'ai demandé l'élaboration d'une circulaire rédigée en collaboration avec la Direction générale des collectivités locales. Adressée aux préfets, cette circulaire est actuellement en cours de diffusion. Elle rappelle d'une part que les collectivités locales définissent librement les modalités de leur action humanitaire, dans le respect du cadre légal, et signale, d'autre part, l'existence d'un fonds de concours rattaché au Fonds d'urgence humanitaire. Créé en mai 2000, ce fonds permet de regrouper les contributions des collectivités locales au profit de l'aide humanitaire d'urgence et de les faire parvenir à destination dans les meilleures conditions : transfert financier exempt de frais, appui du réseau diplomatique, sécurité périodique. Les collectivités locales qui souhaitent faire usage de cette possibilité conservent l'entière liberté de choisir le type d'action qu'elles entendent mener.
Enfin, la délégation à l'Action humanitaire a lancé, depuis la convention, une vaste action de sensibilisation pour informer les associations de collectivités locales, sur les moyens qui leur permettent de contribuer de la manière la plus efficace à l'action humanitaire de la France.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 septembre 2004)