Texte intégral
Madame le Ministre, chère Claudie HAIGNERÉ,
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames, Messieurs les élus locaux,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
D'emblée, je voudrais vous souhaiter la plus cordiale bienvenue, ici, au Sénat de la République.
Permettez-moi ensuite de vous dire le regret qui est le mien de ne pas être des vôtres aujourd'hui, pour cette rencontre consacrée à l'avenir de la coopération franco-allemande.
Ce regret est d'autant plus sincère que le thème de votre journée la " coopération entre les collectivités locales françaises et allemandes : avenir d'une relation privilégiée " m'apparaît fondamental en ces temps de bouleversements ou de transition pour l'Union européenne.
Cher Daniel HOEFFEL, je profite de cette occasion pour vous dire combien j'ai apprécié ces vingt-sept années passées à vos côtés à la Haute assemblée.
Vos qualités d'éminent parlementaire étaient et resteront appréciées de tous vos collègues. Votre expérience, votre compétence, votre opiniâtreté et votre dynamisme ont toujours permis de favoriser les échanges, d'éclairer les débats et de nourrir les travaux du Sénat.
Je voudrais également saluer les représentants des autorités nationales et locales allemandes dont la présence honorent notre institution.
A l'heure où le débat sur l'Europe se cristallise sur la Constitution européenne et sur l'ouverture des négociations préalables à l'adhésion de la Turquie, vous avez choisi de privilégier un dialogue constructif sur l'avenir de la coopération franco-allemande.
A l'évidence, vous faites là uvre utile ! Car, " braquer les projecteurs " sur le couple fondateur " franco-allemand " est essentiel pour conforter les soubassements d'une Europe en mouvement.
De plus, cette rencontre " au sommet " s'inscrit dans un calendrier fortement symbolique.
- D'abord, la France commémore, avec une profonde émotion, le soixantième anniversaire de la Libération.
- Ensuite, le Traité de l'Élysée, qui scelle la réconciliation entre les deux pays en posant les fondements d'une paix durable, a, aujourd'hui, quarante ans.
- Enfin, il y a tout juste un an, à Poitiers, le Chancelier Gerhard SCHRÖDER et le Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN donnaient un nouveau départ aux relations entre régions françaises et Länder allemands.
Véritable " fil rouge " de la coopération régionale européenne, cette déclaration commune constitue pour nous un motif de satisfaction et d'espoir.
Mais ne nous y trompons pas, la coopération franco-allemande n'est pas seulement de " papier ", elle est aussi de " projet " !
Car, il faut le reconnaître, sous l'impulsion des collectivités locales de nos deux pays, la coopération ne s'est jamais aussi bien portée !
Le constat est unanime et partagé de tous : la coopération franco-allemande a, tout simplement, atteint, ces dernières années, une intensité exceptionnelle.
Nous assistons à un réel engouement des communes françaises pour le " jumelage " avec leurs consurs d'Outre-Rhin. Le " virus " s'est rapidement propagé pour " contaminer " les régions françaises.
Aujourd'hui, pas moins de 17 partenariats ont été conclus entre les régions françaises et les Länder allemands.
A l'évidence, ils ne doivent pas se limiter aux régions transfrontalières. C'est pourquoi, je me félicite des efforts réalisés en faveur des ententes avec d'autres régions d'Europe. Je ne citerai que les relations entre les Länder et les " voïvodies " polonaises.
Ainsi, l'entrée dans l'Union européenne de dix nouveaux pays décuple les perspectives. Les liens tissés entre nos deux nations, dans tous les domaines de l'action pourront, dans ces conditions, être transposés aux nouveaux pays membres de l'Union européenne.
Par ailleurs, l'adoption, en août 2004, de la loi relative " aux libertés et responsabilités locales ", qui prévoit le transfert de nouvelles compétences aux communes, aux départements et aux régions françaises, offre également de nouveaux champs d'action à cette coopération franco-allemande.
En tant que Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière, et aussi, c'est un plus, représentant constitutionnel des collectivités territoriales de la République, je continuerai à militer en faveur de l'entente franco-allemande, à laquelle je reste personnellement attaché.
Pour que " l'union sans cesse plus étroite entre les peuples d'Europe ", conformément au préambule du Traité de Rome, prenne enfin toute sa dimension.
Mesdames, Messieurs, laissez moi vous dire fois encore mes souhaits de cordiale bienvenue, ici au Sénat de la République française, qui est votre Maison.
Je forme des vux de plein succès pour vos travaux qui contribueront, à n'en pas douter, à bâtir l'Europe de demain, une Europe forte, une Europe humaine, une Europe solidaire !
(Source http://www.senat.fr, le 28 octobre 2004)
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames, Messieurs les élus locaux,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
D'emblée, je voudrais vous souhaiter la plus cordiale bienvenue, ici, au Sénat de la République.
Permettez-moi ensuite de vous dire le regret qui est le mien de ne pas être des vôtres aujourd'hui, pour cette rencontre consacrée à l'avenir de la coopération franco-allemande.
Ce regret est d'autant plus sincère que le thème de votre journée la " coopération entre les collectivités locales françaises et allemandes : avenir d'une relation privilégiée " m'apparaît fondamental en ces temps de bouleversements ou de transition pour l'Union européenne.
Cher Daniel HOEFFEL, je profite de cette occasion pour vous dire combien j'ai apprécié ces vingt-sept années passées à vos côtés à la Haute assemblée.
Vos qualités d'éminent parlementaire étaient et resteront appréciées de tous vos collègues. Votre expérience, votre compétence, votre opiniâtreté et votre dynamisme ont toujours permis de favoriser les échanges, d'éclairer les débats et de nourrir les travaux du Sénat.
Je voudrais également saluer les représentants des autorités nationales et locales allemandes dont la présence honorent notre institution.
A l'heure où le débat sur l'Europe se cristallise sur la Constitution européenne et sur l'ouverture des négociations préalables à l'adhésion de la Turquie, vous avez choisi de privilégier un dialogue constructif sur l'avenir de la coopération franco-allemande.
A l'évidence, vous faites là uvre utile ! Car, " braquer les projecteurs " sur le couple fondateur " franco-allemand " est essentiel pour conforter les soubassements d'une Europe en mouvement.
De plus, cette rencontre " au sommet " s'inscrit dans un calendrier fortement symbolique.
- D'abord, la France commémore, avec une profonde émotion, le soixantième anniversaire de la Libération.
- Ensuite, le Traité de l'Élysée, qui scelle la réconciliation entre les deux pays en posant les fondements d'une paix durable, a, aujourd'hui, quarante ans.
- Enfin, il y a tout juste un an, à Poitiers, le Chancelier Gerhard SCHRÖDER et le Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN donnaient un nouveau départ aux relations entre régions françaises et Länder allemands.
Véritable " fil rouge " de la coopération régionale européenne, cette déclaration commune constitue pour nous un motif de satisfaction et d'espoir.
Mais ne nous y trompons pas, la coopération franco-allemande n'est pas seulement de " papier ", elle est aussi de " projet " !
Car, il faut le reconnaître, sous l'impulsion des collectivités locales de nos deux pays, la coopération ne s'est jamais aussi bien portée !
Le constat est unanime et partagé de tous : la coopération franco-allemande a, tout simplement, atteint, ces dernières années, une intensité exceptionnelle.
Nous assistons à un réel engouement des communes françaises pour le " jumelage " avec leurs consurs d'Outre-Rhin. Le " virus " s'est rapidement propagé pour " contaminer " les régions françaises.
Aujourd'hui, pas moins de 17 partenariats ont été conclus entre les régions françaises et les Länder allemands.
A l'évidence, ils ne doivent pas se limiter aux régions transfrontalières. C'est pourquoi, je me félicite des efforts réalisés en faveur des ententes avec d'autres régions d'Europe. Je ne citerai que les relations entre les Länder et les " voïvodies " polonaises.
Ainsi, l'entrée dans l'Union européenne de dix nouveaux pays décuple les perspectives. Les liens tissés entre nos deux nations, dans tous les domaines de l'action pourront, dans ces conditions, être transposés aux nouveaux pays membres de l'Union européenne.
Par ailleurs, l'adoption, en août 2004, de la loi relative " aux libertés et responsabilités locales ", qui prévoit le transfert de nouvelles compétences aux communes, aux départements et aux régions françaises, offre également de nouveaux champs d'action à cette coopération franco-allemande.
En tant que Président du Sénat, assemblée parlementaire à part entière, et aussi, c'est un plus, représentant constitutionnel des collectivités territoriales de la République, je continuerai à militer en faveur de l'entente franco-allemande, à laquelle je reste personnellement attaché.
Pour que " l'union sans cesse plus étroite entre les peuples d'Europe ", conformément au préambule du Traité de Rome, prenne enfin toute sa dimension.
Mesdames, Messieurs, laissez moi vous dire fois encore mes souhaits de cordiale bienvenue, ici au Sénat de la République française, qui est votre Maison.
Je forme des vux de plein succès pour vos travaux qui contribueront, à n'en pas douter, à bâtir l'Europe de demain, une Europe forte, une Europe humaine, une Europe solidaire !
(Source http://www.senat.fr, le 28 octobre 2004)